"Dans le Doubs, abstiens-toi!"
"En pleine Semaine de la langue française, le chef de l’Etat a gratifié ses auditeurs de quelques belles fautes de français. Involontaires ou calculées? " écrit Le Parisien/Aujourd'hui en France.
"Bonnet d’âne, l’élève Nicolas Sarközy ? Puristes de la grammaire et amoureux des belles lettres sont mis à la torture. En effet, à force de parler tous les jours, ou presque, le président commet des fautes redoutables..." "Furieux contre ceux qui critiquent le bouclier fiscal, il s’est laissé aller mardi à un joli « télescopage syntaxique » devant des ouvriers d’Alstom, dans le Doubs : « Si y en a que ça les démange d’augmenter les impôts… » Ou, le même jour, à propos des études des élites : « On se demande c’est à quoi ça leur a servi ? »…""Sarközy est aussi fâché avec les négations : « J’écoute, mais je tiens pas compte ! » (Provins, le 20 janvier.) Il prend des libertés avec les accords : « On commence par les infirmières parce qu’ils sont les plus nombreux » (Rambouillet, le 13 mars.) Sans compter quand il mange les mots (« ch’ais pas », « ch’uis », « m’enfin », « y a ») ou s’abandonne à un tutoiement intempestif (« Attends, attends ! »)." "Le plus souvent, c’est dans les usines qu’il se lâche. Chez les linguistes, on s’interroge : faut-il y voir de l’empathie avec son public ou une stratégie pour « faire peuple » ? « Il s’exprime comme un homme de la rue. C’est un langage de publicitaire, fait pour frapper », déplore Fanny Capel, du collectif Sauver les lettres." |
Commentaires
si il le fait pour faire peuple c'est par mépris, car il ne massacre pas que la langue française.
Personnellement je ne pense pas que ce monsieur sache très bien parler la langue française.
Sa manière de s'exprimer est en accord avec son comportement.
D’accord avec vous, Mélanie : Sarkozy parle mal le français. Et parler en mauvais français, c’est manquer de respect à ses interlocuteurs. Au fait qui respecte-t-il, à part certains lobbies ?
Pour un avocat, Mitterand parlait mieux que ce singeur.
On est en droit de se demander comment il a pu obtenir ses diplômes; tous ceux qui ont fait des études universitaires peuvent vous dire qu'il suffit d'avoir certaines relations (idem pour les concours de la Fonction publique).