NI BLANC, NI GRIS NI NOIR. OUF! L’OCDE, dans sa liste parue hier soir, ne mentionne pas Israël… qui échappe ainsi au statut de “pays pratiquant le blanchiment d’argent”.
Les Israéliens devraient remercier chaleureusement Stanley Fisher, le Gouverneur de la banque d’Israël, qui se doutait très certainement qu’une liste noire allait être publiée un jour ou l’autre.
Pendant des années, les Israéliens avaient fait semblant de ne pas voir les valises qui arrivaient du monde entier (beaucoup de Russie) et contenant des liasses de dollars.
Les banques israéliennes avaient pendant longtemps dit “oui” à l’argent sale.
Depuis quelques années (2005), et sur la très forte pression des officiels américains, les autorités israéliennes ont compris qu’un statut de “pays trafiquant” pouvait poser des problèmes sérieux. Les Américains n’avaient pas laissé le choix aux Israéliens.
Revue de Presse : (un des blogs du journal le Monde) : “Quelques heures après la fin du G20, l’OCDE a publié jeudi soir 2 avril des listes de paradis fiscaux et autres juridictions plus ou moins coopératifs.
En revanche, trois pays membres de l’Union européenne – Autriche, Belgique et Luxembourg – sont, avec la Suisse, les incontestables vedettes d’une liste remarquable. Huit pays appelés « autres centres financiers » : on ne saurait donc les confondre avec de vulgaires paradis fiscaux, appellation dont la Suisse se défend bec et ongle depuis presque aussi longtemps qu’elle en est un.
Quant à Israël, qui figura jusqu’en 2003 parmi les pays blanchisseurs d’argent sale, il n’est nulle part lui non plus : ni blanc, ni gris, ni noir”.—
Source: israelvalley.com et http://dechiffrages.blog.lemonde.fr/2009/04/03/des-paradis-fiscaux-sur-liste-et-ailleurs/