La police judiciaire, chargée de l'enquête après le saccage mardi de bureaux à la sous-préfecture de Compiègne (Oise) par des salariés de Continental, procède à "l'identification des casseurs" avant leur audition, a-t-on appris mercredi auprès du parquet de Compiègne.
"L'objectif premier est l'identification des casseurs, et lorsque ce sera fait, l'audition des intéressés" interviendra "dans les prochains jours", a déclaré à l'AFP le procureur Eric Boussuge, selon qui "il y aura des poursuites".
"La PJ va entendre les témoins, les gens qui étaient sur place, et extraire des plans photos, des images d'individus qui sont sur les enregistrements vidéos", notamment à l'aide de réquisitions judiciaires faites auprès des médias présents au moment des faits, a-t-il ajouté.
Commentaires
Ils ont très bien fait : je les félicite !
Pourquoi devrait-on les poursuivre alors que lorsque ce sont des « jeunes de banlieue », on ne dit rien et on leur trouve toutes les excuses ! Il y en a assez de ces deux poids deux mesures !
Et la sous-préfète, elle n’avait rien à faire pour être absente de son bureau quand il y a un tel drame dans sa sous-préfecture ? Ce n’est pas elle qui risque le chômage !
Quand au procureur il aurait mieux fait de se taire : qu’est-ce que 30000 euros quand le gouvernement distribue des centaines de millions d’euros à tout va ! Vraiment on se fiche du monde ouvertement !