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Les "casseurs" de Continental en cours d'identification

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Saccage des bureaux de la sous-préfecture de Compiègne par des salariés de Continental le 21 avril 

La police judiciaire, chargée de l'enquête après le saccage mardi de bureaux à la sous-préfecture de Compiègne (Oise) par des salariés de Continental, procède à "l'identification des casseurs" avant leur audition, a-t-on appris mercredi auprès du parquet de Compiègne.

L'enquête de flagrance ouverte pour "dégradations volontaires graves commises en réunion sur biens d'utilité publique" a été confiée à l'antenne de Creil (Oise) de la police judiciaire (PJ) de Lille.

"L'objectif premier est l'identification des casseurs, et lorsque ce sera fait, l'audition des intéressés" interviendra "dans les prochains jours", a déclaré à l'AFP le procureur Eric Boussuge, selon qui "il y aura des poursuites".

"La PJ va entendre les témoins, les gens qui étaient sur place, et extraire des plans photos, des images d'individus qui sont sur les enregistrements vidéos", notamment à l'aide de réquisitions judiciaires faites auprès des médias présents au moment des faits, a-t-il ajouté.

Selon le procureur, "une petite minorité d'une quinzaine de casseurs" a dégradé au premier étage du bâtiment notamment les bureaux de la sous-préfète, absente à ce moment-là, et de son directeur de cabinet. "On dépasse les 30.000 ou 40.000 euros de dégâts", a-t-il ajouté.

Commentaires

  • Ils ont très bien fait : je les félicite !
    Pourquoi devrait-on les poursuivre alors que lorsque ce sont des « jeunes de banlieue », on ne dit rien et on leur trouve toutes les excuses ! Il y en a assez de ces deux poids deux mesures !
    Et la sous-préfète, elle n’avait rien à faire pour être absente de son bureau quand il y a un tel drame dans sa sous-préfecture ? Ce n’est pas elle qui risque le chômage !
    Quand au procureur il aurait mieux fait de se taire : qu’est-ce que 30000 euros quand le gouvernement distribue des centaines de millions d’euros à tout va ! Vraiment on se fiche du monde ouvertement !

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