Hussein Bourgi, président du MDH, annonce qu’il va déposer plainte lundi auprès du procureur de Bobigny pour “profanation mémorielle”.
A l’initiative de la municipalité de Montreuil, trois associations portant le souvenir de la déportation pour homosexualité, en l’occurrence le Mémorial de la Déportation Homosexuelle (MDH), l’Inter-LGBT et la Coordination Lesbienne en France ont été invitées pour la première fois à déposer dimanche une gerbe à la mémoire des déporté-e-s pour homosexualité en France et en Europe.
“A peine une heure après la cérémonie qui avait lieu à 11h, nous avons constaté la disparition de la gerbe déposée en la mémoire des déportés homosexuels”, explique Hussein Bourgi. “Sur les quatres gerbes déposées en la mémoire des déportés, elle est la seule à avoir été volée”. Il s’agissait d’une gerbe ornée d’un triangle rose (signe distinctif des homosexuels dans les camps) et d’un triangle noir (signe distinctif des lesbiennes dans les camps).
AMI-France 27 avril 2009
Commentaires
“Sur les quatres gerbes déposées en la mémoire des déportés, elle est la seule à avoir été volée”.
Appelez la HALDE ! Il s'agit d'une discrimination insupportable. On les tue deux fois. Pleurons ensemble mes frères (et mes soeurs, et... enfin, je ne sais pas trop comment les appeler).
“profanation mémorielle”.
Alors c'est ça que l'abominable Dieudonné, ce malotru, appelle la "pornographie mémorielle"... Moi qui me demandait ce qu'il entendait par là.
lu sur le site du Figaro que la l’Inter-LGBT" ne comprendrait pas que des actions d’aussi grande portée ne soient pas menées pour faire reculer la lesbophobie, l’homophobie et la transphobie".
«lesbophobie, l’homophobie et la transphobie» : jusqu’à présent je pensais que les employés du figaro étaient complètement ignares. Je me trompais : ils connaissent ces trois mots. Ce doit être beaucoup pour eux ! Mais ils sont vraiment stupides car j’ai cherché dans le dictionnaire, ces trois mots n’existent pas.
@Abad
C'est la "l’Inter-LGBT", qui s'exprime ainsi; à l'instar de toutes les assocations ayant pour vocation de détruire notre civlisation, ils refusent les termes génériques, comme celui usité d'homophobie ,en créant la" lesbophobie".
Quant à la transphobie !
A propos d'homosexualité, avez-vous remarqué comment les "sionistes" s'emploient à justifier une éventuelle guerre en Iran au motif, entre autres, que les dirigeants iraniens seraient homophobes .
Merci Catherine, pour la correction. Donc, ces pauvres employés du figaro ne connaissent même pas ces trois mots.
Chère Catherine, vous avez raison de souligner les arguments très spécieux des sionistes pour justifier une attaque de l’Iran : ils font feu de tout bois. L’homophobie vaut bien une guerre mondiale, n’est-ce pas ? Voilà pourquoi depuis plusieurs années on nous matraque avec toutes ces déviances que l’on veut nous faire passer pour normales : ce sont autant de futurs arguments pour les sionistes.
Aucune vulgarité, aucune trivialité nauséabonde à l'Inter- LGBT! Le respect, quoi!
Lorsque des représentants du FN déposaient une gerbe dans un lieu elle ne restait que le temps qu'ils tournent les talons.
Il existe un mémorial dde la déportation homosexuel ?
On nous gave avec ça car si on retourne plus de 60 ans en arrière, l'homosexualité était très confidentiellle surtout pour les femmes. La gaypride n'existait pas. Les homosexuels se cachaient plutôt. Et aujourd'hui on voudrait faire croire qu'ils partaient presque par train dans les camps accusés de déviance sexuelle.
Dans ma jeunesse l'instituteur communiste racontait que les nazis avaient d'horribles habitudes, qu'ils n'aimaient que les hommes. Du mensonge tout le temps.
Je l'ai entendu également ce gros bobard. Les romans présentant leurs nazis de fiction comme homosexuels et pédophiles abondent (sans parler du dernier prix Goncourt). Inversion accusatoire typique. Il faut lire en miroir, comme le conseille Hervé Ryssen.
Excellent, son "Miroir du Judaïsme', au fait.
Uriner sur les fleurs augmente leur floraison m'a t-on dit. En plus, je parie que ça ferait plaisir à ceux à qui on rend hommage à titre posthume.