Ce rejet laisse présager d'un vote similaire lors de l'examen de cet amendement dans l'hémicycle, probablement mercredi.
M. Lefebvre entend "permettre aux salariés qui en feraient la demande de maintenir une activité par la voie du télétravail dans certains cas où leur contrat est normalement suspendu", selon l'exposé des motifs de son amendement.
"L'intérêt de la poursuite du contrat de travail est évident pour le salarié à qui elle permettrait, au minimum, de maintenir sa rémunération, à nombre d'heures de travail effectuées équivalent", détaille l'exposé des motifs.
"L'employeur pourrait également être incité à encourager le passage au télétravail en se voyant offrir une réduction de charges sociales, financée par les économies réalisées par la caisse d'assurance maladie, qui n'aurait plus à verser d'indémnité au télétravailleur", lit-on également.
Le passage au télétravail serait "de droit pour le salarié" sauf si l'employeur démontre que l'activité ne peut se poursuivre que dans les locaux de l'entreprise.
Un avis médical favorable serait requis et, en cas de congé maternité, le contrat de travail serait "nécessairement suspendu" pendant une période de huit semaines.
"C'est tout simplement hallucinant ! Les principes ainsi bafoués remontent à la fin du XIXe siècle", a déclaré dans l'hémicycle à propos de l'amendement Lefebvre le socialiste Alain Vidalies en défendant une motion de procédure, finalement rejetée.
"Bien entendu, c'est toujours à l'abri du volontariat du salarié que vous avancez ces régressions majeures. Les salariés doivent être volontaires pour travailler le dimanche, volontaires pour le prêt de main-d'oeuvre et maintenant volontaires pour continuer à travailler même s'ils sont malades", a-t-il ajouté.
"Cette démarche est la négation même du lien de subordination qui est la raison même de l'existence du Code du travail", a estimé M. Vidalies.
AFP 25/05/09
Commentaires
qu'est-ce qu'il est laid ! Il porte son âme noire sur son visage .
Un visage de petite frappe à l'ancienne.
Faire travailler plus ceux qui travaillent, pour permettre à ceux qui ne veulent pas travailler de continuer à se la couler douce.
Quant au contrôle des arrêts de maladie de complaisance, il m'étonnerait qu'il soit mis en oeuvre, surtout sur certains territoires " sensibles"; d'ailleurs la petite frappe n'évoque même pas ce contrôle , car son objectif est bien celui-ci : continuation d'une politique laxiste d'assistanat pour mieux avoir un pays sous la coupe ; mais pour maintenir cette politique, il est nécessaire d'en demander toujours plus à ceux qui travaillent , souvent pour des rémunértions dérisoires.
Nos politichiens ont déjà l’habitude de faire voter des morts. Alors faire travailler des malades, ce n’est pas ça qui leur fait peur !
Excellent commentaire, chère Catherine ! Permettez-moi de le co-signer.
@ Paul-Emic, oh oui, qu'est-ce qu'il est laid! On dirait qu'il sort d'un film d'horreur!