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Marc Machin rattrapé par ses "pulsions"...

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Marc Machin sort de prison avec son avocat le 7 octobre 2008
(Cliquez sur la photo pour la voir en totalité)
 Libre et en attente de la révision de sa peine pour le meurtre de Marie-Agnès Bedot, il doit être déféré mercredi au parquet de Paris pour avoir abusé d'une jeune femme dans le XXème arrondissement. «Une pulsion».
C'est ainsi que Marc Machin, 27 ans, explique son geste. Il a reconnu mardi au cours de sa garde de vue l'agression sexuelle d'une jeune femme, le 5 juin 2009. Une pulsion étroitement liée, selon lui, à ses six années passées en prison, pour un meurtre qu'il n'a pas commis. Il doit être déféré mercredi dans l'après-midi au parquet de Paris.

Selon les premiers éléments de l'enquête, Marc Machin aurait repéré la jeune femme, âgée d'une trentaine d'années, à une sortie de métro. Il l'aurait alors suivi -de « manière insistante » selon la victime- jusqu'à son hall d'immeuble, situé dans le XXème arrondissement de Paris. Là, il aurait tenté de filmer sa culotte avec son téléphone portable. Il l'aurait ensuite frappée plusieurs coups de poing au visage- lui cassant une dent, avant de commettre sur elle des attouchements sexuels. Alertés par les cris de la victime, des voisins mettent en déroute l'agresseur.

Identifié par les caméras de la RATP

Marc Machin se serait ensuite dirigé vers le métro Gambetta, où il a été filmé par les caméras de la RATP. Il est interpellé lundi vers les 15h30, non loin de son domicile du XVIIIème arrondissement. Au cours d'une perquisition dans son appartement, les policiers ont trouvé un pantalon avec des traces de sang. Des analyses sont actuellement en cours. Les examens médicaux pratiqués sur la jeune femme confirment qu'elle a subi des violences.

«Maintenant, il n'y a plus qu'à rendre des comptes à la justice et à se faire soigner», a réagi mardi sur Europe 1 son père, qui se prénomme lui aussi Marc. «Mais je sais très bien qu'il ne se fera pas soigner puisqu'il ne l'a jamais été depuis sept ou huit ans». Le père a toutefois relevé qu'il ne fallait «pas faire la comparaison entre un homicide et de la prison pour rien et une agression sexuelle». «Ce sont des affaires complètement différentes», a-t-il mis en garde. Et ce dernier de préciser que son fils avait déjà commis deux agressions avant d'être incarcéré pour l'homicide du Pont de Neuilly, dont la révision du procès doit se tenir le 24 juin prochain.

Le 7 octobre 2008, Marc Machin avait été libéré après les aveux de David Sagno, un SDF, qui affirmait avoir tué Marie-Agnès Bedot ainsi qu'une seconde femme sur le Pont de Neuilly-sur-Seine à Courbevoie (Hauts-de-Seine). Un double homicide confirmé par la découverte de son ADN sur les deux scènes de crime.

Le Figaro - 17 juin 2009

Les expertises ADN sont-elles fiables?

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