Les boîtes noires de l'Airbus d'Air France qui s'est abîmé dans l'Atlantique, n'ont pas encore été localisées, même si les équipes de recherches ont perçu des signaux faibles pouvant en émaner, ont annoncé mardi le Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA) chargé de l'enquête et les autorités françaises.
"Nous n'avons, pour l'instant, repéré aucun signal émanant de balises qui ait été validé", a également déclaré le directeur du BEA, Paul-Louis Arslanian, sur la radio RTL.
"Il y a eu effectivement, et ce n'est pas la première fois, des signaux captés. Ca ne veut pas dire que ces signaux sont ceux des balises, ça demande une vérification, et comme à chaque fois, la vérification a commencé, a-t-il ajouté.
Le ministre de la Défense Hervé Morin a indiqué à l'AFP que "des signaux acoustiques avaient été perçus le 20 juin par le sous-marin Emeraude", envoyé par l'armée française pour participer aux recherches.
Le BEA publiera "dans le courant de la semaine prochaine un premier rapport d'étapes", a rappelé son directeur.
Le site internet du quotidien Le Monde avait affirmé mardi matin que les boîtes noires de l'Airbus Rio-Paris avaient été "repérées": fausse nouvelle. "Des bâtiments de la Marine française ont capté un "signal très faible émis par les balises de ces boîtes", affirmait le site d'information".
Philippe Guillemet, commandant du navire scientifique français "Pourquoi pas" qui participe également aux recherches, a démenti formellement l'information et souligné qu'"on est toujours en phase de recherches", sur la radio Europe 1.
L'avion Airbus A330 d'Air France assurant la liaison entre Rio de Janeiro et Paris a disparu au large des côtes brésiliennes dans la nuit du 31 mai au 1er juin 2009. Les précieux enregistreurs de vol émettent en principe un signal pendant un mois.
La recherche des deux boîtes noires mobilise le sous-marin nucléaire français Emeraude, deux remorqueurs de haute mer tirant des sonars au fond de l'eau, ainsi que le navire d'exploration sous-marine "Pourquoi pas" équipé du sous-marin Nautile et d'un robot.
Les débris de l'avion retrouvés ces dernières semaines se situent dans une zone où la profondeur est évaluée entre 3.000 et 5.000 mètres, et dont le relief sous-marin complique les recherches.
AFP. 23 juin 2009
Commentaires
on va dire plus crûment que maintenant on sait où ne pas chercher. Enfin c'est mon avis.
réponse subsidiaire, je connais un peu le milieu des sous-mariniers et je sais qu'un DSM (celui qui écoute les "bruits") est parfairement capable de faire la différence entre un ping envoyé par une boite noire et un dauphin jouant au flipper.
Par ailleurs les sonars sont directifs, par triangulation ils ont nécessairement une bonne idée de la position .
Il faut vraiment qu'ils arrêtent de nous raconter des bobards.