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Il propose un référendum sur "l'autonomie" à la Martinique

Autonomie de la Martinique.jpg
Au Lamentin, le 25 juin 2009
(Cliquez sur la photo pour la voir en entier)

Le président Nicolas Sarközy a proposé vendredi à Fort-de-France l'organisation d'un référendum sur un éventuel statut d'autonomie pour l'île de la Martinique, aujourd'hui département-région régi par l'article 73 de la Constitution, tout en excluant l'indépendance.

"Je suis venu vous annoncer clairement que j'ai l'intention de consulter les Martiniquais sur l'évolution institutionnelle de leur territoire comme la Constitution m'y autorise", a-t-il déclaré lors d'une cérémonie au cours de laquelle l'aéroport de Fort-de-France a été rebaptisé du nom du poète et homme politique martiniquais Aimé Césaire.

"Les Martiniquais seront libres de choisir en leur âme et conscience le chemin qu'ils souhaitent emprunter", a ajouté le chef de l'Etat.

Interrogé par la presse à l'issue de son allocution, Nicolas Sarkozy a confirmé que cette consultation prendrait bien la forme d'un "référendum", un terme juridique réservé à la consultation de l'ensemble du pays.

Le chef de l'Etat a pris la précaution de bien délimiter le cadre de cette consultation populaire, précisant qu'elle ne concernerait que le "degré d'autonomie" de la Martinique par rapport à l'Etat et ne proposerait en aucun cas l'indépendance de l'île française des Caraïbes.

"Le débat dont nous parlons n'est pas celui de l'indépendance. Il ne s'agit pas d'organiser, à mes yeux subrepticement, un je ne sais quel "largage" de la République. Le débat qui est ouvert est celui du juste degré d'autonomie, celui de la responsabilité, celui de l'équation unité-singularité", a-t-il dit.

"La Martinique est française et le restera, d'abord parce qu'elle le veut, et aussi parce que la France le souhaite (...) je le dis, la France sans la Martinique ne serait pas la France", a souligné Nicolas Sarkozy.

"Tant que je serai président de la République, la question de l'indépendance de la Martinique, c'est-à-dire de sa séparation d'avec la France, ne sera pas posée", a-t-il également souligné.

Devant la presse, Nicolas Sarkozy a précisé que les modalités de la consultation seraient définies d'ici à "fin septembre, début octobre", après une large consultation avec les élus martiniquais.

Les élus départementaux et régionaux de Martinique réunis en Congrès avaient voté vendredi 19 juin une résolution demandant le report des élections régionales prévues en 2010, dans la perspective d'une consultation de la population martiniquaise sur une évolution institutionnelle.

Interrogé sur ce point, Nicolas Sarkozy s'est refusé à prendre position pour l'instant. "Je ne répondrai pas à ça maintenant car il y a des positions divergentes et je dois bien préserver ce consensus (sur le principe du référendum, ndlr)", a-t-il répondu, "ça fait partie des discussions que je vais avoir avec les élus".

L'article 72 de la Constitution autorise le chef de l'Etat de à consulter les populations des départements et territoires d'Outre-mer sur son "organisation", ses "compétences" ou son "régime législatif". Tout changement de statut doit recueillir l'approbation des populations concernées, selon ce texte.

AFP. 26 juin 2009

Commentaires

  • Et si déjà on ne départementalisait pas Mayotte !
    On pourrait leur donner l'indépendance, même s'il ne la veulent pas.
    C'est ce que de Gaulle à fait pour le Gabon, qui voulait être départementalisé, mais il craignait qu'ils viennent massivement en France ! Alors indépendance forcée !
    (Cela fut rappelé hier soir sur Radio Courtoisie, dans le « Libre Journal des Historiens »)

  • entièrement d'accord pour que l'on élague l'arbre républicain.
    Du vent !

  • Il est beau l'arbre républicain français !
    Il faudrait d'abord commencer à élaguer à l'intérieur : Cohn-Bendit, Jack Lang, Lelouche, Kouchner etc... du balai !

  • Une branche de l'arbre républicain

    http://www.youtube.com/watch?v=fJ3VcQuZLdc&feature=channel_page

  • @ Catherine : et Bé cHa meL , et Chikelcrott, et quiniknopo et bien sur Sarkoko et Tchéterra, la France est depuis longtemps (trop longtemps) dans le POT AU NOIR.

  • Les Martiniquais en Turquie et les Turcs en Martinique.
    Tous européens,mais ils auront du mal à cohabiter,bonjour le multiculturalisme mondialiste.
    Sarko le hongrois,bonjour l'embrouille.

  • C’est en Guadeloupe que l’on sema le désordre, et c’est à la Martinique qu’il propose l’autonomie! Comme on s’en doute les ennemis de la France vont se frotter les mains.
    Et on sait depuis longtemps qu’en France il vaut bien mieux être un africain noir immigré bien haineux de la France et des Français qu’un Français noir de Martinique ou de Guadeloupe, etc….qui aime sa patrie!

  • Les DOM-TOM = 2,3 millions d'habitants, non-Blancs à plus de 90%, plus 600.000 "Ultramarins" vivant en Métropole...
    Une vraie Europe?? Alors, un seul mot: IN-DE-PEN-DAN-CE !!
    Bon vent, et bon RAP (Retour Au Pays) à tous ceux qui se sont enkystés sur le sol métropolitain...
    Accessoirement, la Métropole économisera des milliards d'euros, perfusés en pure perte dans ces "confettis de l'Empire" dont nous n'avons nul besoin....

  • Encore un commentaire.... On pourrait en profiter après l'indépendance des DOM-TOM, pour reconduire à la frontière un politicien marseillais véreux, d'origine antillaise... Vous savez, le seul Noir du Conseil Régional PACA (123 conseillers)... Un Noir élu sous l'étiquette FN... Vous ne voyez toujours pas ?
    Bon vent, Stefano !

  • @ Klaas Malan
    Personnellement, je serais pour l'indépendance .
    Mais nous ne leurrons pas : nous continuerons à déverser des sommes fabuleuses sur ces départements devenus indépendants .
    Et nous continuerons à subir l'immigration d'illégaux qui passent par les dom-tom.
    Le vrai problème est la réforme du code de la nationalité et l'arrêt de l'immigration .

  • @ Klass Malan
    Je n'avais pas vu votre dernier commentaire ; je ne connais "stephano" que de nom, mais je suis outrée par votre commentaire.
    Qu'attendez-vous pour le dénoncer à la police ? Ils vous répondront qu'ils n'ont pas le temps car ils doivent s'occuper, enfin officiellement, de david-jonathan; mais ils changeront d'avis si c'est un membre du FN.
    Alors un conseil : imaginez-vous qu'il se prénomme david-jonathan, et vous irez mieux, vous verrez .

  • Merci, Klaas Malan, je sais bien de qui vous parlez!

    Amicalement!

  • Cher Klaas Malan, je suis bien de votre avis pour l'INDEPENDANCE totale!

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