Le père d'Anissa (2eG) à côté du maire Franck Marlin,maire UMP d'Etampes
La nouvelle a donné un peu de réconfort à une famille dans la douleur. Anissa, la fillette de 11 ans qui s’était noyée samedi dans la Durance, sera enterrée dans un carré musulman à Etampes, conformément à la volonté des siens. Franck Marlin, le député-maire UMP, a décidé de créer cet espace réservé qui n’existait pas jusque-là dans la ville.
La famille, d’origine algérienne, tenait particulièrement à ce carré. « Dans notre religion, un musulman doit être enterré parmi les musulmans, explique Bouziane, un cousin. Les corps doivent être tournés vers La Mecque et rester là pour toujours. Il n’y a pas de mausolée. La tombe doit être la plus simple possible… »
Si elle tient un restaurant à Etampes, cette famille de trois enfants dont Anissa était l’aînée habite Mérobert. Mais voilà, ce village de 542 habitants ne possède pas de tel carré musulman. Pas plus qu’Etampes, malgré ses 23 000 habitants. La mairie a acheté un terrain afin d’agrandir le cimetière Notre-Dame. Un tel carré est prévu dans l’extension. Mais le projet ne devrait pas se concrétiser avant 2011.
« C’est très important de la garder à nos côtés »
Et enterrer la fillette dans le carré musulman de Massy, Longjumeau ou Bobigny ? Trop loin, estime la famille. Il n’était pas possible de la mettre en terre provisoirement et de la déplacer ensuite dans le futur carré. « Dans notre religion, on n’enterre les gens qu’une seule fois », s’excuse la famille.
Finalement, la solution est venue de Franck Marlin. En accord avec les représentants des autres cultes, un carré d’une dizaine de places est aménagé dans le cimetière Saint-Martin à Etampes. A quelques pas des grands-parents d’Anissa. « J’ai fait ce qu’il fallait pour que cette petite puisse reposer en paix le plus près possible de sa famille », résume, pudique, le maire.
« Je suis content de la faveur qui nous est faite, répondait hier Mourad, le père d’Anissa, remerciant la ville et les autres religions. C’est très important de la garder à nos côtés. » L’enfant sera enterrée vendredi à 15 heures, le temps que la municipalité procède à quelques travaux. Une porte sera créée pour permettre d’accéder directement au lieu depuis l’extérieur. Le carré sera délimité par de la verdure. Certaines questions restent cependant en suspens. La loi française ne permet pas aujourd’hui les enterrements en pleine terre et les concessions perpétuelles. Ce que demande la religion musulmane.
Le parisien - 05.08.09
Commentaires
Barrès pensait que ce qui créé vraiment la Nation, c'est le lien charnel entre la Terre et les morts. En l'occurence ici, il s'agit bien ici de conquête physique du territoire, faisant passer définitivement ces quelques m² de cimetière dans l'espace vital musulman, le "Dar al-Islam".
Très juste Klaas Malan ! Et avez-vous noté avec quelle déférence le maire s’adresse au père ! Et il a réglé le problème en deux jours ! Quand on pense qu’il arrive que, n’ayant plus de place dans le cimetière, certains Français de souche ont dû attendre plus de 3 ans pour qu’on leur trouve une concession !
Le petit Marlin (sur la photo) est entrain de proposer : "Si vous votez pour moi aux prochaines municipales, vous aurez un second carré." Kollabo de malheur !
Un lèche-babouches,ce Frank Marlin,il aura sa légion du deshonneur,sarko en distribue des tonnes.
Qu'est-ce-qu'il est fort ce Frank Marlin ; on avait besoin d'une place et il en a fait dix d'un coup ; faut espérer que çà va pas apporter la scoumoune.
Et les bouddhistes, ils ont des cimetières spéciaux?
Il me semblait que les cimetières étaient laïcs.
Le français Robert Brasillach repose au Carré des supplicés.