Des policiers n'ont pas respecté les règles d'utilisation du flashball lors d'un tir qui a coûté un oeil à un homme de 34 ans, le 8 juillet à Montreuil (Seine-Saint-Denis), selon l'Inspection générale des services (IGS), la "police des polices".
La préfecture de Seine-Saint-Denis avait indiqué que les policiers avaient riposté aux projectiles des manifestants en utilisant ce pistolet à balles en caoutchouc non perforantes. A dix mètres de distance, sa balle fait l'effet d'un uppercut donné par un bon boxeur.
"Il y a eu un non-respect des consignes d'utilisation de flashball. Certains policiers n'ont pas respecté les règles", écrit l'IGS dans son rapport transmis au juge d'instruction le 31 juillet, selon une source proche du dossier.
L'IGS "veut dire qu'il y a eu une bavure, une faute de la part de la police", a commenté une autre source proche du dossier.
Le directeur départemental de la sécurité publique (DDSP) de Seine-Saint-Denis Jean-François Herdhuin, en poste depuis environ un an, aurait quitté ses fonctions début août, d'après des sources policières. Il aurait été poussé vers la sortie en raison de sa gestion contestée de cette manifestation, d'après le quotidien Le Parisien.
M. Herdhuin n'était pas joignable mercredi. D'après son secrétariat, "il est actuellement en vacances et rentre fin août".
"La mutation du directeur de la police montre qu'au plus haut de l'Etat on ne cautionne pas l'usage inconsidéré du flashball", a réagi Dominique Voynet, la sénatrice-maire (Verts) de Montreuil.
Comme d'autres élus, associations et syndicats de gauche qui réclament un moratoire sur le flashball, Mme Voynet estime que cette arme "dangereuse" peut "provoquer des handicaps irréparables et ne contribue pas à la tranquillité publique".
Face à la multiplication de blessures graves occasionnées par des tirs de flashball, la Direction centrale de la sécurité publique (DSCP) a adressé en mai une note aux divers directeurs départementaux leur rappelant les "règles impératives" d'utilisation de cette arme, considérée comme non létale.
Y sont rappelés le respect des distances minimales, "pas moins de sept mètres", l'interdiction de viser "au niveau du visage ou de la tête" et la nécessité d'une utilisation "proportionnée" aux faits et liée à la légitime défense.
D'après le quotidien Le Monde, l'auteur du tir indexé est un policier de la brigade anticriminalité (BAC), qui "ne se trouvait pas en situation de légitime défense".
Le parquet de Bobigny (Seine-Saint-Denis) a ouvert une information judiciaire fin juillet contre X pour "violences ayant entraîné mutilation et infirmité permanente sur l'une des victimes, qui a perdu un oeil, et pour violences par personne dépositaire de l'autorité publique".
AFP. 19.08.09
Commentaires
La police n’a toujours pas compris la règle du jeu :
- quand ce sont des djeunes qui commettent des agressions, des viols, des assassinats, etc., elle doit se sauver, ne rien voir, ne rien faire….
- quand ce sont des jeunes Français, bien blancs, elle peut tirer à vue même s’ils ne font rien. C’est ce qu’à bien compris lui, le policier Granomort.
Donnez leur des pistolets en plastique, et apprenez leur à crier "PAN" , comme le fait Lucky Luke, çà marche parfois.
Mais qui posséde des vrais flingues, n'est pas français, ne le sera jamais, roule sans permis, vole, agresse, fait le malin ...pour le moment ??
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turigol vous avez été plus rapide que moi.
Je n'ai pas encore compris pourquoi la police se déplace. Ils feraient mieux d'aller à la ceuillette des mûres c'est l'époque.
@mélanie rault
En effet, ils feraient mieux d'aller cueillir ces merveilleux fruits, avec pour cri de ralliement :
A nous les mûres, la France nous abandonne !
(c'était le cri des poivrots autrefois, : "à moi les murs, la terre m'abandonne !)
Cher abad, et Granomort a même été décoré en Israël! Il ne faut pas l'oublier!
@gaelle mann
Granomort a été décoré en Israel ! je l'ignorais . quels dégénérés haineux !