Un roi tyrannique a capturé son opposant le plus farouche. Le lendemain, il lui donne une ultime chance d'être gracié.
Il place deux billes au fond d'un heaume, une blanche symbolisant la liberté, une noire représentant la mort.
Devant le peuple réuni pour l'occasion, le prisonnier devra tirer au hasard une seule bille qui décidera de son sort.
La nuit, un espion apprend au prisonnier que le roi a placé dans le heaume deux billes noires.
Comment peut-il s'y prendre pour être libéré en ne tirant au hasard qu'une seule bille?
Commentaires
Il peut proposer au roi un pari qu’il est sûr de gagner : « je parie que je peux deviner la couleur de la bille que je vais tirer et si je gagne mon pari, j’ai la liberté ».
@ abad
Si ce n'est pas la bonne réponse , la seule , la vraie, tant pis, la vôtre est géniale, je l'adopte......Contestataires à vos postes....
----Je pense que le tirage de la boule se fera en public ; Oui puisque c'est devant le peuple ;rien n'empèche le condamné de dire : j'accepte de tirer une boule mais à condition que je choisisse la couleur et je veux que se soit la boule noire qui m'accorde la liberté. Là, il est sûr de s'en sortir. Ou alors, si c'est possible, il sort les deux boules en même temps et le peuple se rendra bien compte de la turpitude du tyran.------------Mais je rève, c'est trop simple.
c'est très certainement ce qu'abad propose.
lla seconde hypothèse de montezuma est alléchante mais ce genre d'acte héroïque ne se voit hélas qu'au cinéma...
@montezuma
Bien joué votre raisonnement, à retenir aussi.
Il laisse l'honneur au roi de tirer la première boule et ainsi de ne lui en laisser qu'une. Une fois une noire tirée il n'a pas besoin de prendre l'autre qui doit être par déduction la blanche : il est libre.
A Pharamond : votre idée est astucieuse !
Même Pharamond s'en mêle, c'est pas juste. Tous les petits génies se sont donné le mot pour trouver des réponses étonnantes, alors, désespèré, je vais me pieuter, pour oublier.
Après tout ,il y en a qui boivent pour oublier qu'ils boivent.
Bonne nuit à tous et toutes.
----Non Pharamond - Dans l'énoncé il n'est pas dit que le Roi doit tirer une boule ; il n'y a que le condamné qui doit prendre une boule et une seule.
Montezuma a raison: le roi ne tire de bille, c'est au prisonnier seul de le faire dans l"noncé.
Il y a écrit "bille" et non "boule": on n'est pas dans une loge franc-maçonne avec des boules blanches et des boules noires pour "blackbouler". La bille est plus petite, comme celle des gamins, on ne voit pas sa couleur au fond du heaume.
Non, le roi ne plaisante pas, il ne prend pas de pari, il ne discute pas avec le prisonnier. Celui-ci doit tirer une seule bille, et comme elle sera noire, il faut qu'il trouve un moyen de s'en sortir. Il le trouve! Et c'est imparable!
PS. Ce problème n'est de moi, mais tiré d'un de mes grimoires dont je suis friande...
Personne ne brûle pour le moment. Imaginez la situation et mettez-vous à la place du prisonnier qui doit absolument sauver sa vie!
Le roi et le prisonnier ne se parlent pas. Le roi veut sa mort, il doit tirer une bille, qui sera noire, et c'est tout.
Le pari d'abad était fort intéressant, en effet! C'est la meilleure réponse jusqu'à présent. Mais encore une fois, le roi ne prend aucun pari.
Je pense la chose possible si on fait entrer davantage en scène l'espion qui vient prévenir le condamné de la forfaiture du roi. Peut-être que c'est lui-même qui a été chargé de remplacer, sur ordre du roi, la bille blanche dans le heaume par une seconde bille noire et que, durant la nuit, en allant voir le prisonnier, il lui a remis la bille blanche qui le sauverait de la mort. Au matin, le prisonnier ferait semblant, devant tout le monde, de tirer une bille et sortirait la bille blanche qu'il avait caché au creux de sa main.
J’admire l’imagination de montezuma qui a trouvé un bon scénario de film. Mais je ne crois pas en cette solution. J’en propose une autre : puisqu’il sait que la bille sera noire, il s’enduit la main de peinture blanche toute fraîche et pendant qu’il la sort du heaume, il la malaxe bien dans sa main pour la teindre en blanc.
@montezuma et abad: excellents scénarios, mais il y a encore plus simple. L'espion ne joue aucun rôle, et le prisonnier n'a pas de peinture blanche à sa disposition.
La solution existe! Et le peuple ne pourra qu'approuver la remise en liberté du prisonnier, même si le roi n'est pas dupe et se devra se résigner...
Nouvelle tentative : il tire une bille, mais au lieu de la montrer au roi, il lui montre le heaume et affirme : « Voyez-vous même, Sire, il reste la bille noire : j’ai donc gagné la liberté ! »
A peine la bille tirée , il l'avale avant que quiconque ne la voit. Comme lui ouvrir le ventre serait le tuer et que l'on doit attendre la justice des billes, on est obligé de regarder celle qui reste...
BRAVO, Pharamond! Il avale la bille (noire, forcément) et montre l'autre noire au peuple: " voyez, celle qui reste est noire, donc j'ai avalé la blanche et le roi doit m'accorder la liberté!" - comme le peuple ignore la ruse du roi, celui-ci ne peut que se résigner à faire délivrer le prisonnier...
Lui ouvrir le ventre serait le tuer, en effet. Et l'on est obligé de regarder la couleur de celle qui reste...
Tous mes compliments! Et merci d'avoir joué! c'est sympathique!
Je crois que des espions ont avalé des boulettes de papier pour ne pas se faire prendre...
Chouette ! c'est la première fois que je trouve le premier. Les énigmes mathématiques, je n'essaie même pas...
A Pharamond : bravo, vous avez trouvé la bonne solution !
A Gaëlle : oui, cela est souvent arrivé ; et n’oublions la fin tragique de Jean de Brem, écrivain et philosophe : soupçonné d’être de l’OAS quand la police l’arrête chez lui, il avale les papiers en sa possession. Alors les policiers lui tranchent la gorge ; vidé de son sang, il meurt : il avait 27 ans ! Evidemment, la police a cherché à donner une autre version des faits. Belle police que la police gaulliste !
gaelle peux tu me donner le titre de tes grimoires préférés merci , moi aussi j'adore