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"Le système scolaire français tend à exclure les enfants des migrants" selon Marie-Rose Moro

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Marie-Rose Moro se pose bien des questions qui pourraient être rapidement résolues...
(Cliquez sur la photo)
Les talents et difficultés spécifiques des enfants de migrants sont souvent négligés par le système scolaire qui exclut rapidement un très grand nombre de ces élèves, souligne dans un entretien à l'AFP Marie-Rose Moro, professeur de psychiatrie.

"L'école ne reconnaît pas à l'enfant de migrants son bilinguisme, son statut transculturel et le prive ainsi de compétences, notamment linguistiques, qui sont essentielles pour son parcours scolaire futur", note celle qui a développé la clinique transculturelle à l'hôpital Avicenne de Bobigny.

Selon le professeur Moro, "la culture et la langue d'origine de l'enfant - le bambara, le turc ou l'arabe - sont reléguées à un statut mineur ou ignorées par l'école alors qu'il faut au contraire donner à l'élève l'envie d'atteindre une rive en s'appuyant sur celle qu'il connaît".

 

A un des moments de "grande vulnérabilité psychologique", celui des grands apprentissages - lecture et écriture - de 6 à 8 ans, "on demande à l'enfant de migrants d'effectuer un choix impossible et traumatique: tourner le dos à ses parents en prenant le risque de perdre leur amour pour s'intégrer dans son pays d'accueil".

"Cette situation crée chez l'enfant un clivage entre le monde du dedans - la famille - et celui du dehors représenté par l'école - et provoque parfois une inhibition qui bloque les apprentissages et le potentiel créatif", dit-elle.

"Pourtant, in fine, les enfants de migrants sont en avance sur les autres et ont naturellement une grande agilité intellectuelle, la capacité d'avoir une réflexion sur le langage puisqu'ils naviguent entre deux langues", poursuit-elle. "Mais on doit les aider à créer des ponts entre les mondes et les savoirs".

"Une frange réussit de manière spectaculaire sur le plan scolaire", relève la psychiatre, "mais une énorme proportion est en échec et est orientée très rapidement". Ainsi environ 40% d'une classe d'âge en moyenne est dirigée, souvent contre son gré, dans des voies dites "adaptées ou professionnelles", d'autres décrochent.

Et cet échec scolaire est "vécu comme une exclusion très violente qui a des répercussions sur l'ensemble de la vie", explique le professeur Moro.

Pour le prévenir, explique-t-elle, il faut notamment "reconnaître qu'il existe d'autres rapports au savoir" - l'initiation et l'oralité des Soninkés du Mali par exemple- , "valoriser les parents à l'école", "prendre en compte le fait que l'enfant aura peut-être du mal à réussir en s'identifiant à des parents humiliés par l'exil", "former les enseignants, qui sont d'ailleurs très demandeurs, à l'anthropologie et au plurilinguisme".

Le professeur en psychiatrie de l'enfant et de l'adolescent regrette que l'Education nationale "ne généralise pas les initiatives de transculturalité qui marchent, par exemple en Seine-Saint-Denis, alors que la majorité des écoles aujourd'hui accueillent un métissage d'enfants".

Marie-Rose Moro se dit "encouragée" par une résolution du parlement européen d'avril 2009 sur ce sujet et espère qu'une "prise de conscience" de l'Education nationale lui permettra un jour de ne plus recevoir en consultation des jeunes "placés dans une situation intenable par un système scolaire qui les conduits à renier une partie d'eux-mêmes".

AFP. 09.09.09

Pour éviter ces "drames", le mieux est que ces enfants et leurs parents restent dans leur pays d'origine! Et ne viennent pas perturber l'enseignement donné aux petits Français!

 

Commentaires

  • Quand on dit que les psy sont souvent fêlés , le cas de Madame Moro en est un exemple frappant .
    Allez zou , je me mets sans retard aux langues si remarquables de l' Afrique autre chose que notre culture française !

    La place de cette folle dingue est à l'asile où elle pourra raconter aux autres illuminés ses théories branlantes sans nuire à la société .
    Remarquons que cette malade est issue de l'immigration .

  • Nos enfants doivent apprendre les langues suivantes : le Grec, le Latin,le Français, le Français, le Français, et encore le Français....et ....mettre le "chewing gum" de côté, il est nuisible, mondialiste , laid et conquérant.(La perfide Albion est toujours d'esprit retors).

    Cette psy...a trouvé une frange de migrants en avance sur les autres ??? Dans ce cas , urgence aux retours chez eux, leurs pays ont besoin d'eux (pour faire une bonne omelette)

  • «Pourtant, in fine, les enfants de migrants sont en avance sur les autres» : de cela on n’en a jamais douté ! Outre de parler le bamboula, dès l’âge de 5 ans, ils savent manier le couteau et la machette, donner des coups boules qui laissent un impérissable souvenir à leurs instituteurs, et connaissent toutes les chansons : Niquetamère, Niquetonpère, Niquetarace, Niquetoi, etc……
    Mais pour cette année, tout sera plus simple : grâce au virus de la grippe mexicaine, petit à petit toutes les classes seront fermées : il n’y aura plus d’école et tout le monde aura le bac à la fin de l’année ! Ce sera le meilleur cru que la France aura connu de son histoire. Et tout le monde sera content.
    Et avez-vous remarqué le regard pénétré de cette psy ? A elle seule, elle vaut plusieurs cellules de soutien psychologique !

  • Cher abad, je n'arrive plus à écrire tellement je ris!

    Cette Moro est impayable de sottise anti-France! - mais... Moro...c'est une élue?

  • @marcel: je ris!!!

    C'est aussi à hurler de rire, ce qu'elle raconte sur la transculturalité:

  • La Marie-Rose, ce n'était pas une lotion pour tuer les poux?

Les commentaires sont fermés.