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Maroc: naufrage d'une embarcation de clandestins

Africains migrants près de teneriffe.jpg

Au moins huit immigrants africains sont morts dans le naufrage samedi matin au large du Maroc d'une embarcation dans laquelle se trouvaient une quarantaine de clandestins, à proximité de l'île de Perejil, à quelques kilomètres de l'enclave espagnole de Ceuta.

Onze personnes ont pu être secourues mais le bilan définitif pourrait être beaucoup plus lourd. Selon une source sécuritaire marocaine, qui chiffre "de 20 à 30 personnes" le nombre de survivants, 42 clandestins se trouvaient dans cette embarcation.
 

La gendarmerie marocaine a indiqué que le naufrage avait eu lieu vers 05H00 du matin (03H00 GMT). L'embarcation était un zodiac qui aurait pris son départ à destination de l'Espagne à proximité de Benyounech, village marocain entouré d'une forêt dense, qui surplomble l'île de Perejil.

Un important dispositif de recherche a été mis en place dès l'alerte lancée par les clandestins eux-mêmes. Un avion et un hélicoptère espagnols continuaient de survoler la zone pour tenter de retrouver d'autres survivants.

Les personnes secourues ont été remises samedi matin par la garde civile espagnole à la marine royale marocaine qui les acheminait dans l'après-midi au port de Tanger (nord), selon une source marocaine.

Les flux migratoires d'Africains "subsahariens" vers les enclaves espagnoles de Melilla et Ceuta, portes d'entrée dans l'Union européenne, avaient déclenché une crise grave fin août 2006 entre l'Espagne et le Maroc qui avaient décidé alors d'amplifier leur coopération pour leur contrôle.

Fin 2005, des milliers de clandestins s'étaient rué à l'assaut des grillages-frontière de Ceuta et Melilla sur des échelles en bois, dernier obstacle après une longue et souvent mortelle traversée du Sahara.

Quatorze immigrants étaient décédés en tentant de passer la frontière, dont certains tués par balles par les forces de sécurité.

Ces tentatives ont drastiquement diminué depuis en raison du renforcement de la surveillance côté marocain, qui a fortement contribué à dévier le flux des clandestins africains vers l'archipel espagnol des Canaries.

En Espagne, les étrangers représentaient début 2009 12% de la population espagnole contre 11,3% en 2008, selon les derniers chiffres officiels, qui montrent que les arrivées ont été moins massives que les années précédentes.

La hausse du nombre d'étrangers a été moins importante que celle des années précédentes, alors que l'Espagne est brutalement frappée par la crise, avec une économie en récession et un taux de chômage de plus de 17% touchant particulièrement les immigrés.

AFP. 19.09.09

 

Commentaires

  • Les criminels sont les mondialistes et leurs lobbies qui, pour réaliser leur rêve scélérat de substitution des populations, poussent, voire obligent, ces malheureux à émigrer en Europe. Il est plus que temps que l’Europe mette un terme définitif à ces transferts de population !

  • Il ne nous est pas demandé d'aimer notre Lointain, mais seulement notre Prochain.

    Pour nos enfants, ce genre " d'accident" n'est pas une tragédie, mais une comédie mondialiste ( SAUF....chez ceux qui ne veulent pas d'immigrés pour eux-mêmes).

  • @abad
    Permettez-moi de co-signer votre commentaire.

    @turigol
    En effet, pourquoi ne demandent-ils pas asile à l' Israel , ce si beau pays , de lait et de miel , comme ils le décrivent sur leurs sites de névrosés égocentriques .

  • Il s'agit d'une nouvelle traite du bois d'ébène, qui ne dit pas son nom.
    L'esclavage n'est nullement aboli pour les mondialistes apatrides! Quelle illusion!
    Tout continue... parce qu'il y aura toujours des peuples propices à l'esclavage, affamés, incapables de se nourrir eux-mêmes.

    Rien de très nouveau sous le soleil africain.

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