Sept personnes ont été placées en garde en vue au groupe de violences urbaines, pour "dégradation, outrage, rébellion et coups et blessures sur agents ayant autorité". La garde à vue ne peut pas pas excéder 48 heures. Un service d'ordre exceptionnel avait été mis en place, avec plus de 150 hommes mobilisés.
L'Algérie a battu dimanche le Rwanda (3-1), reprenant 3 points d'avance en tête du Groupe C de la zone Afrique des qualifications au Mondial-2010. Elle tiendra son billet pour l'Afrique du Sud si elle ne perd pas par plus d'un but d'écart au Caire contre l'Egypte, le 14 novembre.
La communauté a célébré hier soir la victoire de son équipe nationale de football
La nuit avait pourtant bien commencé pour la communauté algérienne de Marseille. La sélection nationale d'Algérie, avec dans ses rangs l'ex-olympien Karim Ziani, a fait un grand pas vers la qualification pour la coupe du monde 2010 de football, en battant le Rwanda sur le score de 3-1. Vers 22h30, une véritable marée humaine - environ 3000 personnes - a inondé le Vieux-Port, et une partie de la Canebière, dans un concert assourdissant de pétards et klaxons. Des gens perchés sur les panneaux, des dérapages de voitures, des fumigènes…
"C'est un honneur, une fierté, l'Algérie, c'est ma terre, mon pays. Ça fait depuis 1986 qu'on attend ce moment, c'est que du bonheur", lâche Hakim, les larmes aux yeux. "Ce soir, Marseille est algérienne", peut-on entendre dans la cohue. "Je suis né en 1986, date de la dernière qualification, alors imaginez le plaisir. C'est énorme. On a peur de personne. L'Italie, la France, l'Allemagne, on s'en fiche. On va gagner!", hurle Said, venu en scooter du quartier de la Solidarité.
Même les femmes et leurs enfants sont descendus dans la rue, grimés aux couleurs algériennes. La victoire est belle. Elle rassemble, elle unit, dans la moiteur de la nuit phocéenne. Interloqués, les gens qui sortent du métro n'en croient pas leurs yeux. "Je ne savais pas que l'OM jouait. C'est la Ligue des Champions, c'est ça ?", interroge Yannick, fraîchement débarqué de la gare Saint-Charles. "Non mon frère, c'est l'Algérie, ça, c'est encore mieux qu'une victoire contre le Real Madrid ou Milan !", le coupe brusquement Miloud, maillot de l'ancien marseillais Belmadi sur les épaules.
La nuit bascule
Mais la joie, la ferveur qu'a entraîné la performance des "Fennecs" n'a été que de courte durée. Les fumigènes ont fait place aux grenades lacrymogènes, les scooters aux fourgons de CRS, et les passants aux policiers en civil. Car malheureusement une "minorité" de pseudo-supporters a dérapé, certains improvisant un lancé de tessons de bouteilles sur le Vieux-Port, d'autres en lançant des scooters à pleine vitesse à ras de la foule, mais aussi une pluie de projectiles et des poubelles en travers de la route, à la vue des forces de l'ordre. Du coup, vers 23h30, de nombreux CRS ont investi la Canebière, et lancé des charges répétés contre les fauteurs de troubles.
Le Vieux-Port prenait alors une autre allure, les fatmas et leurs enfants, fous de joie il y a encore quelques minutes, se réfugiaient dans les restaurants encore ouverts. À l'angle du quai Rive-Neuve, un minot, fanion algérien noué en cape, semble pensif. Peut-être songe-t-il déjà au 14 novembre prochain, date du match crucial contre l'Égypte pour la qualification...
La Provence - 12/10/09
La "France algérienne" footeuse de m....!
Commentaires
De toutes façons, ils ne savent rien faire d’autre que saccager les magasins, les écoles, les rues, les piscines,…. : c’est leur ‘culture’ (sic !).
«La nuit avait pourtant bien commencé pour la communauté algérienne de Marseille» quels abrutis ces journaleux de la Provence ; ils peuvent donner la main à ceux du figaro et de l’immonde !
Et chez eux, ça se fête comme ça aussi la victoire ?
Car, si j'en crois le drapeau qu'ils arborent, chez eux, ce n'est pas ici .
Et le maire, il est où ?
@tania: il n'est pas où, il est avec... un giton!
-----Je suis très heureux de ce qui s'est passé car ces évènements montrent bien qu'ils sont inassimilables, qu'ils ne sont pas Français dans leurs coeurs (comme nous), qu'ils nous haissent et qu'ils sont nos ennemis : chaque jour qui passe ouvre les yeux de plus en plus de nos compatriotes et la haine qui nous anime n'est pas moindre que la leur. Personnellement, je les hais tellement que je n'éprouve aucune compassion quoiqu'il puisse leur arriver. Ils prouvent eux-même qu'ils n'ont rien à faire chez nous et quand nous auront chassés les traitres qui nous gouvernent nous nous occuperons d'eux.