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Le centre ville de Poitiers saccagé par un commando d'ultra-gauche et par des casseurs

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(Cliquez sur les photos pour les voir en entier)

Environ 200 personnes ont dégradé bâtiments publics et commerces. Mais qui est derrière tout ça?

"Scène de guerre", "commando"...

Les termes employés par les témoins du saccage du centre-ville de Poitiers sont forts.

Ce samedi, une manifestation a dégénéré.
Des dizaines de commerces et plusieurs bâtiments publics ont été tagués, des vitrines et des abri-bus ont volé en éclats, des poubelles ont brûlé. Heureusement, sans faire de blessés.

 

"L'ambiance était apocalyptique, effrayante, et l'air irrespirable. Et puis, ils sont mis à tout détruire", raconte une jeune fille sur Poitiers.maville.com.

"J'ai vu des mouvements de foule, apeurée par la violence des casseurs, qui ont pillé et volé des ordinateurs, avant de mettre le feu dans les locaux du journal local et de casser une trentaine de vitrines", relate Emmanuel qui se présente comme un commerçant de Poitiers, dans les commentaires sur le site de TF1.

17 personnes ont été interpellées. Elles devraient comparaître dès lundi devant le tribunal.

 

Mais tout n'est pas très clair dans cette affaire. Quelques questions restent en suspens. Eléments de réponse.


 C'était quoi cette manifestation ?
Au départ, il s'agissait d'un petit groupe qui devait manifester contre le transfèrement de détenus entre l'ancienne et la nouvelle prison de la ville, explique Le Figaro. Le rassemblement était organisé à l'initiative de groupes libertaires opposés aux prisons.

 Pourquoi n'était-elle pas plus encadrée ?
"Les affiches appelant au rassemblement à 16 h 30 sur la place du Maréchal-Leclerc à Poitiers, avaient de quoi tromper leur monde. Les organisateurs y parlaient de débats, de concerts festifs", explique La Nouvelle République.

Et les forces de l'ordre s'attendaient à voir moins de gens. La manifestation a été "plus importante que prévue", selon la directrice de cabinet du préfet, Anne Frackowiack.

Avec des personnes venues "de l'extérieur de Poitiers", selon Bernard Tomasini, Préfet de Poitou-Charentes, interrogé sur France Info. "On attendait 50 à 70 personnes pour ce type de manifestation. Nous avions mis en face des forces de l'ordre pour canaliser", poursuit-il. Mais visiblement pas assez... Les manifestants étaient environ 200.

Et qui sont ces gens ?
"Des gens très très bien organisés et très très bien formés pour ce genre de combat de rue", estime Bernard Tomasini.

"Ils portaient cagoules ou foulards, et étaient armés parfois de bâtons, de fumigènes ou de pétards"
, selon France 2.

Ils sont présentés comme des militants se réclamant d'un "mouvement anti-carcéral" qui avaient fait la publicité de ce rassemblement sur des sites et blogs libertaires et anarchistes.

 On en est sûr ?
C'est en tout cas ce qu'il ressort des déclarations de la police, de la Préfecture et des médias locaux.

 Et c'est la première fois que de tels incidents ont lieu à Poitiers ?
Oui, selon le maire socialiste de la ville.
Alain Clayes, qui parle de "commando de casseurs" explique sur France Info que "ce n'est pas acceptable" et qu'il s'agit là "d'une vraie blessure pour tous les Poitevins".
Le Post - 11 octobre 2009

Commentaires

  • LA BATAILLE DE POITIER
    Ces personnes venues de l'extérieur de Poitiers ont fait abondamment usage de massettes (martels) pour briser les vitrines. Ils ont en outre « tagé » un monument religieux parmi les plus anciens de France.
    Ne cherchaient-ils pas un revanche sur la bataille de 732 ?

  • Oui, BOGOMIR, il s'agit du baptistère Saint-Jean (IVéme siècle), sans doute le plus ancien de France ...
    Curieux d'ailleurs que les ..."medias" ne nous aient parlé (et montré) que de vitrines de magasins cassées...

  • Et qui sait, c'est peut-être une répétition, un essai pour bien assurer le fonctionnement de ce genre de guerre civile, Poitiers n' est certes pas une ville choisie au hasard,Bogomir a certainement raison de rappeler 732, ce qui indique bien qui sont les porteurs de la Barbarie.
    Au fait, dans les prisons Françaises, qui sont les plus nombreux ? Erdogan aurait-il de l'avance à l'allumage ?

  • Où est passé le Karcher du nain ?

    Et l'évêque d'Evry, est-ce qu'on va l'entendre cette fois? En fait c'est le digne descendant de l'évêque Cochon!

  • Si ce sont des mahométans qui ont dévasté Poitiers : on parlera des "Sarrasins de la colère ".

    Devenons leur Charles Martel et infligeons aux troupes de
    "Haroun et Rachid" ou "Sale Adin" une déculottée digne de notre grand ancêtre .

  • @abad
    La "Cathédraleé d'Evry est construite d'après des plans maçonniques. L'évêque serait favorable à la secte.

  • @marcel: c'est bon, ça, les Sarrasins de la colère! Bravo!

  • D'ordinaire cette mouvance d'ultra gauche anarcho-autonome se signalait par des actes menés par de petits groupes isolés avec relativement peu de logistique et de coordination, comme le raid du couple Audry Maupin-Florence Rey contre des policiers ou les sabotages de la bande de Tarnac. Même action directe ou les brigades rouges reposaient sur de petits noyaux qui pratiquait ponctuellement des assassinats ciblés. Ici on a l'impression d'un mouvement plus vaste,plus structuré, mais aussi plus proche d'une contestation sociale classique, même s'il y a eu des débordements et des casseurs. Cela montre que les idées de l'ultragauche progressent.

  • cela fait des années qu'ils progressent et qu'ils tissent leur toile.
    mais c'est encore une élucubration des fachos de le dire.

Les commentaires sont fermés.