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Dix-sept associations caritatives à but non lucratif sont dans le collimateur de la justice. Le parquet de Paris a ouvert en mars une information judiciaire contre X pour « escroqueries aggravées » et « abus de confiance aggravé » visant ces différentes structures.
- Deux juges d’instruction du pôle financier du tribunal de Paris ont été désignés pour conduire ces investigations et tenter de déterminer la destination réelle des millions d’euros collectés par ces associations depuis plusieurs années.
Les magistrats et les policiers de la brigade de répression de la délinquance astucieuse (BRDA) saisis de l’enquête s’intéressent plus particulièrement aux fondateurs et aux dirigeants de ces associations domiciliées pour la majeure partie d’entre elles aux Etats-Unis. « Plusieurs n’ont qu’une simple adresse en France, correspondant à une domiciliation d’entreprise, confie une source proche de l’affaire. La plupart semblent avoir été dupliquées sur un modèle unique. Seul l’objet social ou la mission ont été modifiés. De multiples investigations sont en cours pour remonter la piste des organisateurs de ce système. »
Si les dirigeants de ces structures caritatives sont plus particulièrement visés par les enquêteurs, ceux-ci minimisent largement le rôle qu’auraient joué les quelques employés français de ces associations. « Ils sont sans doute de bonne foi, ajoute-t-on dans l’entourage de l’enquête. Ils sont convaincus du bien-fondé de leur action. ». Ainsi, Jeannette, la responsable française de l'Association mère Térésa pour les enfants (AMTE) explique ne pas «gérer les chèques».
Une escroquerie «d’ampleur internationale »
Mais la question essentielle posée par l’enquête reste la destination des millions d’euros de dons qui auraient été détournés des caisses de ces organisations caritatives. Une kyrielle de sociétés intermédiaires, chargées par exemple de la rédaction des courriers appelant aux dons et également basées aux Etats-Unis, seraient ainsi impliquées dans cette escroquerie « d’ampleur internationale », selon une source judiciaire.
Il convient de souligner qu’en octobre 2008, l’Inspection générale des affaires sociales (Igas) avait mis en évidence le fonctionnement trouble de deux associations aujourd’hui suspectées de détournements de fonds par la justice. Depuis, elles semblent avoir été mises en sommeil.
Les structures visées par l'enquête
L’enquête ouverte par le procureur de la République de Paris vise 17 associations :
Association Mère Teresa pour les enfants (Amte) ; Association pour la recherche sur le diabète (ARD) ; Association pour la recherche sur la dégénérescence maculaire liée à l’âge (ARDMLA) ; Association internationale pour la recherche sur la maladie d’Alzheimer (Airma) ; Ligue européenne contre la maladie d’Alzheimer (Lecma) ; Mission d’aide mondiale (MAM) ; Mission médicale internationale (MMI) ; Cancer et résilience (CER) ; Fonds de recherche et de soutien pour le cancer du sein (FRSCS) ; Doctors with a Mission (Dwam) ; Opération sauvetage enfants (OSE) ; Agir pour les enfants du monde (AEM) ; Village du monde pour enfants (VMPE) ; Pain et eau pour l’Afrique (PEA) ; Nourriture du monde (NDM) ; Hopegivers France, rebaptisée Lumière d’espoir ; World assistance (WA).
Le parisien - 14 octobre 2009
Escroquerie à la charité chrétienne...
Commentaires
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Seuls les grands naïfs seront étonnés par cette information !
Notons que le pharisen, selon sa bonne habitude, veut dédouaner les salariés français de ces associations, lesquelles sont de véritables multinationales qui rapportent beaucoup d’argent. Je suis sûr que le ‘pharisien’ anglais équivalent explique la même chose concernant les salariés britanniques ; Car ils sont tous complices et les gogos qui sont incités à leur donner de l’argent en sont pour leurs frais !
Ne soyons pas surpris de subir de plus en plus de Taxes, véritables racketts, à cause de catholiques gogos et C.. à la fois, en effet, les rapaces constatent que le franchouillard accepte de donner encore et encore aux trucs- machins de fausse charité, dés lors pourquoi se gêner : les De Souche ont des sous, pompons les et pompons les gaiement, comme dans l'ancienne chanson.
Tout à fait d’accord avec vous turigol ! Chaque fois que le nain apprend qu’un Français de souche a donné de l’argent à ces assos pourries, il doit s’exclamer ; « mais, c’est des sous à moi ! Donc, je ne leur fait pas payer suffisamment d’impôts » !