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Recherché par Interpol pour crimes de guerre

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Une information judiciaire avait été ouverte contre lui en 2008
Il aura suffi d'une remarque désobligeante sur son poids à une patiente pour que l'affaire éclate. Le soir, elle en parle à son mari, qui pianote le nom du médecin du travail de l'hôpital de Maubeuge sur internet. Et là, surprise, le nom d'Eugène Rwamucyo apparaît à de très nombreuses reprises, notamment sur des sites de victimes du génocide perpétré au Rwanda en 1994 (800 000 morts, essentiellement des Tutsis). Mais également sur celui d'Interpol, tout simplement parce que le Dr Rwamucyo est recherché pour « génocide et crimes de guerre ».
Sa fiche, classée rouge, (la catégorie de gravité la plus élevée) demande à toute personne disposant d'informations sur cet homme de contacter la police.


La patiente, par ailleurs infirmière, heurtée par la désinvolture à son égard du médecin a, elle, prévenu les syndicats de l'hôpital. La suite n'a pas traîné. Jeudi, la direction de l'hôpital de Maubeuge décide la « suspension immédiate, à titre conservatoire » du médecin rwandais recruté en mai 2008.
Qu'est-il reproché au juste à l'ancien médecin-chef du centre de santé publique de Butare au sud de Rwanda ? Le collectif des parties civiles pour le Rwanda a porté plainte contre une quinzaine de personnes vivant en France pour leur implication présumée dans le génocide perpétré entre avril et juillet 1994.
Parmi elles, le médecin exerçant à Maubeuge.
Impliqué, selon plusieurs organisations internationales, « dans la planification du génocide rwandais » - ce qu'il nie - Eugène Rwamucyo s'était vu refuser pour cela l'asile politique en France.
Outre ses amitiés avec des génocidaires ou encore avec le directeur de la radio des Mille Collines dont le rôle dans l'appel aux massacres a été établi et des déclarations faites, à l'époque, le Dr Rwamucyo avait fini par obtenir une carte de séjour en France.
La justice française n'a guère été curieuse, malgré l'ouverture d'une information judiciaire contre lui en février 2008. Peut-être va-t-elle, désormais, se montrer plus empressée à y aller voir de plus près ?

Nord-Eclair - 18 octobre 2009

Commentaires

  • L’embauche de ce « médecin » est directement une conséquence de la discrimination « positive » dont on mesure là les effets dévastateurs ! Car, évidemment, du moment qu’il s’agissait d’un «médecin» africain, il eût été indécent de lire son CV de près et de rechercher ses antécédents comme cela s’est toujours pratiqué lors d’une embauche pour tout candidat Français ! Le moins qu’on puisse dire est que l’administration française, soumise à toutes ces lois et directives mondialistes et immigrationnistes, est tout simplement devenue anti-française et contribue à la destruction du pays. Et pendant ce temps des diplômés de médecine Français sont refusés dans les hôpitaux et laissés au chômage !

  • Cher abad, vous dites très juste, comme toujours, et je me permets de co-signer votre commentaire si pertinent!

    Du moment que ce n'était pas un "mâle blanc", comme dit la Lauvergeon, on l'a engagé illico! Un Noir, quel chance pour l'hôpital de Maubeuge!
    Seulement, il y a eu une personne blessée par son insolence et son impolitesse, qui a voulu vérifier qui il était vraiment!

    Pour savoir tuer et découper, il ne doit pas avoir son pareil!

    Cannibalisme, également, au Rwanda...

  • -----Si la roue tourne comme je l'espère, il va falloir faire un sacré ménage.------

  • @montezuma

    Oui vous avez ouaison, un sakoué ménage

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