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Pour Saïd, la justice se met en quatre

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Saïd, l'étudiant de 27 ans
Publié ce matin à 7 h - Remis à jour à 16 h 24 - Lundi, l’étudiant en sociologie est mort en agressant son ancien professeur chez lui. « Il est quand même un peu tôt pour se prononcer sur des notions juridiques aussi complexes que la légitime défense. Et il reste encore bien des éléments qui méritent d’être éclaircis ».

Hier, Me Jean-Charles Teissèdre s’est constitué partie civile pour le compte de la famille de Saïd, cet étudiant de 27 ans tué par le professeur de sociologie qu’il est allé agresser à son domicile, lundi soir, à Juvignac (Hérault).

« On nous a dit, dans un premier temps, qu’il était mort par strangulation, ce qui n’est pas le cas. Le rapport d’autopsie n’est d’ailleurs pas encore versé au dossier », poursuit
l’avocat montpelliérain. « Il sera important d’établir à quel moment cette mort a eu lieu, et si elle pouvait être évitée. » Pour la famille de l’étudiant, l’objectif est d’avoir accès à l’enquête, voire de demander des actes au juge chargé de cette instruction ouverte pour « homicide volontaire ». « Il est bien difficile de sonder les esprits malades », estime Me Teissèdre. « Le procureur de la République a parlé d’une volonté de saucissonner ces gens, ce que rien ne permet de dire. Dernier point à éclaircir, selon Me Teissèdre : « Comment fait-on pour tuer à mains nues une personne alors qu’on n’est pas un spécialiste des sports de combat ? ».

Pour Me Jean-Robert Phung qui défend le professeur mis en examen, « il est normal qu’il y ait une enquête, car il y a eu mort d’homme, et qu’on n’est pas obligé de croire mon client sur parole ». Mais l’avocat a tenu à redire, hier, sa conviction : « Je suis certain que ce garçon qui avait trois litres d’essence n’était pas venu pour cambrioler. Le réflexe qu’a eu mon client et qui s’est terminé par un drame en a évité un autre encore plus atroce : il a sauvé sa vie, celle de son épouse et de son fils. Mais avoir enlevé la vie à quelqu’un est une chose dont il ne se relèvera sans doute jamais ».

Le Midi libre.com - 23 octobre 2009



Commentaires

  • « cet étudiant de 27 ans » : en année de licence à 27 ans, c’est presque aussi bien que jean, le fils du nabot !
    « Comment fait-on pour tuer à mains nues une personne alors qu’on n’est pas un spécialiste des sports de combat ? » c’est pourtant facile : il suffit d’arroser sa femme et son fils d’essence avec un briquet à la main et cet avocat trouvera de lui-même la réponse !

  • Audrey Verpoorte et Xavier Dubray, parents d'un nourisson de dix jours, abattus comme des (sous)chiens par une chance qui ne supportait pas qu'on se gare devant chez lui! en avril, on en a parlé un jour! depuis plus rien.
    Là ça va faire toute une histoire!

  • Mais l'abbé les sous chiens n'ont aucun droit. Si le Saïd avait mis son plan à exécution le fait ne faisant que quelques lignes et pour pas plus d'une édition.
    Il y eu à Rennes une très jeune étudiante assassinée. Une chance pour la France avait soupçonnée mais vite relachée, et plus personne n'entendit parler de ce meurtre.

  • Il a l'air barbu le S.I.D.A....

  • Dans le MIDI LIBRE, on pouvait lire un article qui disait.

    Un cambriolage qui a tourné au drame...

    Qu'est-ce que ça serait si SIDA avait enflammé les sous-chiens!!!

    Ces journalistes devraient avoir le privilège d'être placés en haut de la liste rouge...

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