Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Le Vélib': un vandalisme record!

Vélib vandalisme.jpg

Depuis le lancement à Paris en juillet 2007, 18 000 vélos ont été dégradés et plus de 8 000 volés.

Guidons tordus, paniers arrachés ou vélos totalement rouillés après un séjour prolongé dans la Seine : le vandalisme des Vélib' à Paris et en proche couronne a atteint un niveau inédit. Depuis le lancement en juillet 2007 de ce système en libre-service, on compte 18 000 vélos détériorés et le nombre de vols a franchi la barre des 8 000. «C'est bien simple, en moyenne, chacun des 20 000 Vélib' parisiens a été remplacé au moins une fois», souligne Albert Asséraf, directeur général stratégie-études et marketing de JCDecaux. Le nombre de vols a d'ailleurs dépassé les estimations de l'opérateur qui misait sur quelques centaines seulement par an.

«Nous apprenons en roulant», signale Albert Asséraf en rappelant aussi que, par son étendue, Vélib' est unique au monde. Mais la note est salée pour l'afficheur puisque, entre mi-2007 et août 2009, ces actes de vandalisme -  dégradations et pillage compris - ont coûté 8,5 millions d'euros. Or, avec le succès toujours grandissant de Vélib', ce coût pourrait continuer à progresser.

 

L'ampleur de ce vandalisme est à l'origine de discussions serrées entre la Ville de Paris et l'opérateur en vue de revoir les termes du contrat. Au terme de ces négociations, les bases d'un accord ont finalement été trouvées et donnent lieu à une délibération soumise lundi au conseil de Paris.

À l'avenir, il a ainsi été décidé que la municipalité versera une contribution de 400 euros par vélo lorsque 4 à 25 % du parc sera vandalisé. Jusqu'à présent, en vertu d'un premier avenant adopté fin mars 2008, cette contribution n'était considérée comme due que lorsque la proportion d'appareils endommagés était comprise entre 4 et 20 %.

 

Par ailleurs, JCDecaux devrait être pour la première fois intéressé aux résultats dégagés par Vélib'. Au-delà de 14 millions d'euros de recettes et jusqu'à 17,5 millions, 35 % de la somme serait rétrocédée à l'afficheur. Au-delà de 17,5 millions d'euros, ce dernier récupérera la moitié.

 

Une bicyclette consolidée

 

JCDecaux aura donc tout intérêt à faire reculer le vandalisme. Un objectif difficile. Une des raisons des vols tient au fait qu'il y a chaque jour beaucoup de «primo-utilisateurs», comme les appelle Albert Asséraf. Des touristes français ou étrangers qui pour visiter la capitale se servent de Vélib', mais le raccrochent mal ensuite dans la station… Quelques passants malintentionnés n'ont plus ensuite qu'à se servir. Quant aux dégradations, l'afficheur a déjà consolidé le vélo qui donne un peu plus de fil à retordre aux vandales.

En contrepartie de cet intéressement, la Ville de Paris souhaite un effort en matière de service. Ainsi la régulation doit être améliorée : les utilisateurs doivent trouver facilement un Vélib' et une place pour le rendre. Par ailleurs et pour la première fois, la Ville a fixé des objectifs pour les réclamations : l'attente d'un utilisateur au téléphone ne devra pas dépasser deux minutes et la réponse à un courrier d'un usager de Vélib' doit intervenir dans les quinze jours.

Pour répondre à ces exigences de qualité, l'opérateur a prévu de pérenniser tous les emplois des 40 collaborateurs du centre d'appel et d'en porter le nombre à 60 environ.

Le Figaro - 23 novembre 2009

Commentaires

  • Comme c'est beau la culture venue d'ailleurs, on nomme ce genre de création Art Moderne, par lequel les jeunes s'expriment, seuls les béotiens ne comprendront pas la grandeur de la décadence de l'Art Ancien, "du passé faisons table rase".
    Les cathédrales, les églises, les châteaux, nos villes, nos villages, ont besoin d'être améliorés, voire détruits, pour laisser place aux nouveaux génies, les jeunes comme on dit, on dit aussi Alloufs, c'est plus moderne.

  • Passons sur la dangerosité du vélib qu’il est interdit de signaler, car le vélo est un instrument idéologique pour écolo-bobo-gogos !
    Et qui paie ces dégâts ? Je vous laisse deviner !

Les commentaires sont fermés.