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Qui licencie en France ne peut pas recruter à l'étranger

Une entreprise ayant remercié 80 salariés l'an dernier s'est vue refuser par le préfet de faire venir travailler des Tunisiens.

Le préfet de la Vienne a, selon ses termes, «piqué une petite gueulante». Motif de son mécontentement : le Suédois Autoliv, propriétaire du fabricant de volants de voitures Autoliv-Isodelta, a annoncé la semaine dernière la venue de 22 de ses employés tunisiens, pour pallier un manque de main-d'œuvre sur le site de Chiré-en-Montreuil. Bémol : cette réorganisation intervient à peine un an après que 80 salariés de la société ont été remerciés. «Autoliv a fait le choix de délocaliser en Tunisie. Très bien. Mais qu'ils l'assument et qu'ils ne fassent pas venir ici des travailleurs tunisiens» prévient le secrétaire général de la préfecture de la Vienne, Jean-Philippe Setbon.

La production des volants de cette société se partage en effet entre le site de Chiré-en-Montreuil (680 salariés), et de El Nadhour en Tunisie (700 salariés). Le gainage en cuir y a été délocalisé il y a une quinzaine d'années, car les deux heures nécessaires pour chaque opération la rendait difficilement rentable en France. Mais peu avant Noël, l'usine tunisienne part en flammes. Il semble donc logique à l'entreprise de faire exceptionnellement travailler à Chiré-en-Montreuil quelques uns de ces salariés inoccupés. C'est compter sans la vigilance du préfet, qui reproche à Autoliv de n'avoir pas respecté la loi du 24 juillet 2006. Selon ce texte, toute entreprise qui souhaite faire travailler des étrangers sur le sol français se doit de remplir certains critères. Parmi eux, s'assurer auprès de Pôle emploi qu'il n'existe pas de demandeurs d'emploi correspondant au poste. Or, rappelle Bernard Tomasini, les bassins d'emploi de Poitiers et de Châtellerault ont gravement soufferts de la crise, en particulier dans le secteur de la sous-traitance automobile. «Je ferai respecter la loi à chaque fois qu'il le faudra», conclut le préfet. 80 intérimaires ont déjà été recrutés, pour assurer les commandes.

Le Figaro - 12.01.10

 

   

Commentaires

  • Quel baratin , alors qu'on sait qu'ils importent des centaines de milliers d'immigrés pour ne rien faire d'autre que de vivre aux crochets de la société .

  • Bravo au préfet. En espérant qu'il ne soit pas poursuivi par une assoc au nom de l'anti-racisme ...

  • Le figaro nous prouve par a+b que le gouvernement lutte très énergiquement contre l’immigration : rendez-vous compte, il aura interdit l’immigration de 22 travailleurs étrangers ! Il est vrai que nous sommes à quelques semaines des élections. Les veaux que sont les électeurs vont gober ça !

  • Cela paraît juste, mais d'un autre côté, il ne faut pas oublier que la France doit encore beaucoup à ses anciennes colonies.

  • Stivo


    Quelle inversion accusatoire, ce sont ses anciennes colonies qui doivent TOUT à la France, surtout un "Pays" qui n'existait pas avant (dixit Ferhat -Abbas)
    D'où viennent les gens instruits de toutes ces colonies, qui en a fait des Hommes. Depuis qu'ils ont voulu que la France parte (elle à foutu le camp), ils régressent à fond la caisse, alors ne pouvant plus être colonisés chez eux, ils reviennent prendre un bon bain de Colonisation..chez nous.
    Mais il y a problème, la piscine et la baignoire ne sont pas assez spacieuses, l'eau était propre et limpide avant leur venue, ce n'est plus le cas maintenant, donc, une seule solution. Du balai !!

  • @Stivo.
    Le devoir d'inventaire est vite fait,ils ont tout détruit ou laissé à l'abandon.

  • Nous connaissons tous les spécialistes héréditaires de l'inversion accusatoire.
    Pauvre chti' veau, qu'attend t-il pour partir dare-dare payer sa "dette" !

  • On aurait dû, avant de partir, pratiquer la politique de la terre brûlée! Ils nous auraient respectés!

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