Julius Young, un homme noir de 60 ans, a été exécuté hier soir dans l'Oklahoma (sud) par injection mortelle, pour le meurtre en 1993 d'une jeune femme et son fils à coups de batte de base-ball, a-t-on appris aujourd'hui auprès des autorités pénitentiaires.
Le décès a été prononcé à 18h27, six minutes après que les produits mortels ont commencé à se diffuser dans les veines du condamné, a précisé Jerry Massie, porte-parole des autorités pénitentiaires.
Julius Young avait été condamné à mort en 1995 pour le double meurtre deux ans plus tôt de la fille et du petit fils, âgé de 6 ans, de son ancienne compagne à qui il reprochait de l'avoir quitté. Les deux cadavres avaient été découverts dans leur appartement de Tulsa (Oklahoma), morts sous les coups.
Le Figaro - 15 janvier 2010
Commentaires
Condamné à mort en 1995 ?
15 ans d'attente ! C'est quand même bien long. Celà manque cruellement d'humanité.
Comparons avec la France : par exemple, V. C. condamnée pour le meurtre de ses trois enfants (des bébés !) : 8 ans de prison ; elle va être bientôt libérée et n’aura fait que 3 ou 4 ans de prison.
@ zelionaya
Les quinze ans d'attente ne sont dûs qu'à l'existence des différentes voies de recours .
Pour ma part, je me réjouis de la mort de cet assassin immonde .
catherine je me réjouis également de l'élimination de ces assassins. Mais je trouve ce système de voies de recours bien anormal. Il faudrait accélérer tout ça. 15 ans quand même ! Et hier ou avant-hier on pouvait lire ici que pour une autre affaire toujours en Amérique l'exécution avait eu lieu plus de 20 ans après le jugement. Là vraiment c'est se foutre des victimes autant que du condamné.
Les avocats du meurtrier épuisent toutes les voies de recours. D'où ces années d'attente, qui font aussi d'une certaine manière partie du châtiment. Prendre la vie des gens, ce n'est pas rien!
@ zelionaya
Comme le dit Gaelle, ces année d'attente font aussi partie du châtiment.
"Se foutre du condamné" ; mais s'il n'avait pas exercé les voies de recours mises à sa disposition , il aurait été exécuté beaucoup plus tôt.
Le seul problème qui demeure est celui de l'erreur judiciaire ; mais dans ce cas , il n'y avait peut-être aucun doute .
Et tous les assassins clament qu'ils sont innocents ; c'est humain, si l'on peut dire ; les voies de recours, qui retardent l'application de la sentence, sont quand même une garantie.
Ohé les victimes, venez nous donner votre point de vue !!!
Excusez moi, c'est vrai, vous êtes réellement condamnés à Perpète.