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La burqa s'invite aux voeux de Sarkozy

Les responsables religieux ont présenté aujourd'hui leurs voeux au président de la République à l'Elysée et parlé du voile intégral, le représentant de l'islam Mohammed Moussaoui redisant son opposition à une loi d'interdiction.

En sortant de cette rencontre qui a duré plus d'une heure, le président du CFCM (Conseil français du culte musulman) s'est dit "réservé sur une loi générale qui interdirait le voile intégral sur la voie publique" mais a déclaré attendre les préconisations de la mission parlementaire.

Le cardinal André Vingt-Trois, président de la Conférence des évêques de France (CERF) et archevêque de Paris, a d'abord dit que comme responsable catholique, il n'avait pas à se prononcer sur le sujet du voile. Mais, "en tant que citoyen", il s'est déclaré "réticent à l'idée que les pouvoirs publics s'occupent de la façon dont on s'habille, ou alors ils doivent s'occuper aussi de la façon dont on se déshabille". S'ils s'occupent du voile intégral, "que disent-ils des publicités de femmes nues sur les 4x4?", s'est-il interrogé.

"Différencier l'Islam et les extrémistes" (Mgr Vingt-Trois)

Le Grand Rabbin de France Gilles Bernheim, questionné lui aussi au sujet du voile a répondu qu'"il ne lui appartient pas de prendre position sur cette question qui concerne les musulmans" de même qu'il ne comprendrait pas qu'un imam prenne position sur des questions rabbiniques. Selon lui, le port du voile traduit "une peur devant ce qui apparaît comme une trop grande libéralisation des moeurs".

Par ailleurs, le cardinal Vingt-Trois a dit avoir exprimé sa préoccupation sur le sort des chrétiens au Proche-Orient. Le Grand Rabbin Bernheim a exprimé "le souhait de la communauté de participer au débat sur l'identité (...) de participer à une meilleure compréhension de l'identité française". Il a également exprimé son souci du dialogue entre les communautés juive et musulmane, de "faire la différence entre l'islam dans son ensemble et les extrémistes".

Le pasteur Claude Baty, président de la Fédération protestante de France, le métropolite orthodoxe grec Emmanuel et le président de l'Union des bouddhistes de France Olivier Wang-Genh, également reçus à l'Elysée, n'ont pas fait de commentaire à l'issue de la rencontre.

Le Figaro - 21.01.10

Commentaires

  • Moussaoui est contre une opposition à la loi d'interdiction, cet abruti se mêle de nos affaires, de quel droit, veut-il un coup de pied occulte quand il se penche sur son tapis .
    Mgr 23 ne se mouille pas, bof ,il est de la fausse église.

    Le Grand Machin Bernheim , y va de son couplet (tradition dans la tribu ) "avec une meilleure compréhension de l'identité Française" . Pas besoin de ce rabbin , nous savons qui nous sommes, depuis longtemps, son identité ne nous intéresse pas, son intrusion dans nos vies nous agace.
    Il pousse le mépris des Français en invoquant un dialogue entre musulmans et juifs. Où sommes nous situés dans cette invasion
    "Les Hommes guerroieront et Dieu donnera la victoire " (Ste Jehanne d'Arc);

  • Le dialogue islamo-catholique relève de l'imposture à laquelle se prête les évêques.

  • Pas la moindre piécette pour des évêques malsains, ne payez pas de denier du culte lorsque vous constatez , soit une attaque contre les Français (même indirecte et bien camouflée), soit un silence assourdissant alors qu'il faudrait hurler la Vérité.
    Chien mauvais ou chiens "muets", se rejoignent. ils sont à rejeter dans les deux cas.

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