Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Les clandestins kurdes trahis par leurs portables?

Kurdes portables.jpg
(Cliquez sur la photo)
Les policiers qui enquêtent sur l'arrivée en Corse de 123 Kurdes disant venir de Syrie veulent faire parler les téléphones portables saisis sur les clandestins. Les policiers de l'Office central pour la répression de l'immigration irrégulière et de l'emploi d'étrangers sans titre (Ocriest) font analyser les données de ces téléphones qui peuvent permettre, notamment grâce à la  géolocalisation, de retracer leur périple au Proche-Orient et en Méditerranée. Une dizaine d'enquêteurs de l'Ocriest venus de Paris avaient participé aux  auditions des clandestins à Bonifacio dans les heures suivant leur découverte sur une route surplombant une plage proche de la ville.

Les téléphones ont été saisis notamment à Nîmes où une soixantaine de clandestins avaient été transférés samedi dans un centre de rétention administrative. Toutes les personnes interrogées dans le gymnase de Bonifacio où elles avaient été hébergées avaient fourni la même version: un voyage en camion des 57 hommes, 29 femmes et 37 enfants de Syrie en Tunisie par la route, puis un embarquement jusqu'en Corse, en payant de 2.500 à 10.000 euros par personne à  des trafiquants. Cette version avait suscité le scepticisme du procureur de la République d'Ajaccio sous l'autorité duquel se déroulaient les auditions et du préfet de  Corse présent sur place. Certains clandestins avaient toutefois indiqué qu'ils prévoyaient d'arriver en Scandinavie.
 
Le yacht mystère
 
Depuis leur transfèrement sur le continent, des versions différentes du voyage ont été fournies. Bien que, selon les enquêteurs, aucun élément probant n'ait permis d'accréditer l'hypothèse d'un transport sur cargo russe inspecté en Italie, les investigations se poursuivent sur ce navire, en raison de l'importante quantité  de nourriture trouvée à bord. Des contrôles sont aussi effectués sur un petit cargo parti de Tunisie. Le  port où se trouve actuellement ce navire et la nationalité de celui-ci n'ont pas  été précisés. Les enquêteurs travaillent encore sur l'hypothèse d'une arrivée des clandestins kurdes à bord de camions venus de Sardaigne. Les contrôles ont été renforcés sur le trafic maritime entre la Corse et la Sardaigne, les ports du nord de l'île italienne n'étant distants que d'une quinzaine de km de la côte  corse.

Les enquêteurs ont enfin entendu un pêcheur de Bonifacio ayant vu un yacht manœuvrer près de la plage à proximité de laquelle les clandestins ont été  découverts. "C'était un yacht bleu à deux étages, aux vitres fumées, dont le pavillon  enroulé sur le mât était de couleur rouge et blanc", a déclaré Gennaro Piro qui  pêchait dans le secteur, à la radio France Bleu Frequenza Mora. M. Piro, qui n'a observé aucune manœuvre de débarquement de passagers et  n'a fourni aucun autre détail sur ce navire, s'est borné à indiquer qu'il se trouvait "à dix, quinze mètres de la côte", estimant que le yacht "devait venir de Porto Torres", en Sardaigne.

TF1 News - 27.01.10

Commentaires

  • Trahis par leurs portables !!! Bien équipés les mendigos , nouveaux "Travailleurs de l'amer".
    Qui donc est le trans-Porteur ???

    Allo, j'écouououte ??

  • La nouvelle géographie : la Corse est devenue le sud de la Scandinavie.
    Pourquoi faire tant d’histoires pour ce débarquement clandestin, alors que :
    a) ces immigrants illégaux sont déjà logés chez nous, nourris et libres d’aller où ils veulent
    b) il en arrive des milliers chaque semaine dans le silence et l’indifférence la plus totale de la part des autorités.
    Comme d’habitude c’est de la poudre aux yeux en vue des prochaines élections et ces veaux de Français vont à nouveau se faire avoir en votant pour leurs pires ennemis.

Les commentaires sont fermés.