«Décision politique», «acharnement judiciaire», «intervention du pouvoir»… Les mots sont à la hauteur de la surprise créée par l'appel du parquet, annoncé vendredi matin, au lendemain de la relaxe de Dominique de Villepin dans le procès Clearstream. Unanimement, les proches del'ancien premier ministre sont immédiatement montés au créneau pour critiquer sans ambage la décision du procureur Jean-Claude Marin.
«Personne ne peut imaginer que le procureur Marin n'ait fait appel sans un ordre de l'Elysée», assure ainsi le député villepiniste Jean-Pierre Grand. «Cet acharnement de Nicolas Sarkozy contre Dominique de Villepin enferme le président de la République dans un combat personnel qui nuit à sa fonction présidentielle et par conséquent à la France».
«Pour le chef de l'Etat, la justice est un instrument, un instrument de pouvoir, c'est une vindicte, un acharnement», assure quant à lui François Goulard, un proche de Dominique de Villepin. «C'est aussi un instrument politique parce qu'il y a une crainte réelle de la part du chef de l'Etat que Villepin soit un rival et un rival qui le menace demain».
Pour les villepinistes, la décision du parquet fait donc partie intégrante d'une stratégie mise sur pied par Nicolas Sarkozy pour se débarrasser d'un adversaire encombrant en 2012. Le procès sera «lancé début 2011, avec une audience courant 2011, et éventuellement la cassation pour 2012. Ce calendrier est dangereux pour tout le monde», analyse Georges Tron, lui aussi proche de l'ancien premier ministre.
Les craintes des magistrats
Les responsables socialistes, eux, ne se prononcent pas sur le nouveau règlement de comptes qui s'annonce entre Villepin et Sarkozy. «Dans cette affaire, il n'y en a pas un pour racheter l'autre», note Jean-Christophe Cambadélis, membre de la direction du PS. Mais les soupçons d'intervention de l'Elysée sont profonds rue de Solférino. «Le procureur de la République est devenu le procureur privé des intérêts personnels et politiciens de Nicolas Sarkozy, lequel utilise l'appareil judiciaire à des fins de vindicte politique et de vengeance privative», commente le député Arnaud Montebourg. «Le fait même qu'il puisse y avoir une suspicion et extrêmement malsain pour la sérénité de la justice», assure quant à elle l'ancienne garde des Sceaux Elisatbeth Guigou.
Dans les rangs des magistrats, qui craignent que l'image de la justice ne soit salie dans cette affaire, on s'interroge aussi. Avec une pointe d'agacement. «Ce qui me gêne, c'est que comme d'habitude, les suspicions sont généralisées sur les décisions prises par le parquet, parce qu'il est dépendant du pouvoir politique», regrette Christophe Régnard, président du principal syndicat de magistrats, l'USM. «Il faut couper le lien entre le parquet et le pouvoir politique», assure-t-il. L'avocat général Philippe Bilger n'a lui pas mâché ses mots. «Ce qui me paraît grave, c'est le fait que personne ne croira que Jean-Claude Marin a agi librement et spontanément». Il dit voir dans cet appel «une imprudence judiciaire pour demain».
«Un principe habituel du parquet»
Pour faire face à cette levée de boucliers, les sarkozystes ne cessent de rappeler que le chef de l'Etat n'a aucune responsabilité dans la décision du parquet. Il aurait même déjà «tourné la page». «Le président de la République a été très clair» jeudi en disant que le jugement du tribunal correctionnel de Paris «lui avait donné satisfaction» et qu'il «ne ferait pas appel», explique ainsi Frédéric Lefebvre, porte-parole de l'UMP, qui insiste sur le fait que Nicolas Sarkozy ne sera pas représenté lors du prochain procès.
Les responsables de l'UMP cherchent donc à banaliser la décision du parquet. Patrick Devedjian assure que l'appel est «un principe habituel du parquet. Quand l'une des parties fait appel du jugement, le parquet fait appel pour que toutes les parties soient à égalité».
Pragmatique, le secrétaire général de l'UMP Xavier Bertrand émet quelques craintes vis-à-vis du nouveau duel annoncé au sein de la majorité et avertit que le parti doit rester «rassemblé», «autour du président de la République», précise-t-il. Les villepinistes apprécieront.
Le Figaro - 29.01.10
Commentaires
Le nabot hongrois a soif de sang du Français de souche Villepin de galouzeau.
A travers villepin,le roquet aux ordres des F.M et des sionistes attaque les chrétiens.
Il rend la France invivable avec ses hordes de magrébins et d'africains,démontrant ainsi sa haine envers le pays.
Sarko petit et moche a un grand complexe devant les grands de ce monde,il doit même se "taper" des occasions...
La France s'enfonce tous les jours....à tous les niveaux.
«les villepinistes dénoncent unanimement un «acharnement judicaire» et mettent en doute l'indépendance de la justice» Est-ce que les villepinistes seraient en train de découvrir l’eau chaude ? Depuis Le retour de De Gaulle au pouvoir (exigé et obtenu par les pieds noirs, pour leur malheur) en 1958, la liste est longue des procès politiques organisés par le pouvoir pour faire taire des opposants. Et les victimes de ces procès politiques, dont JMLP est une des figures emblématiques, furent toujours les mêmes : les patriotes, les nationaux qui avaient le tort de vouloir défendre la France, alors que la plupart des traîtres ont échappé aux poursuites.
Faudrait-il encore que la dite justice soit TOTALEMENT indépendante de la Franc-Merderie, or ce n'est pas du tout le cas.
Les "villepinistes" font partie du système , cette affaire entre Sarkozy et Villepin , c'est de la diversion, comme l'affaire Frêche .
Inutile donc de s'extasier , comme le fait certaine, sur Villepin, qui a été le complice de Chirac , Chirac qui a été un des destructeurs les plus zélés de la destruction de la France .
"été un des destructeurs les plus zélés de la France ", bien sûr.
Villepin se moque de la France , comme de sa première chemise ; s'il en avait été autrement, il n'aurait pas été aux côtés de Chirac et de ses CPF .
Il aurait réagi pour le second tour stalinien de 2002.
Il n'aurait pas été le complice de la Betancourt .
@turigol: vu ce matin dans le dernier Faits & Documents la carte (circulaire) de voeux de N.S: il signe avec ses inatiales et place 3 points en triangle entre le N et le S. Il signe donc comme un franc-maçon. C'est très net, pas besoin de prendre une loupe. Il ne cache même plus son appartenance aux Loges!