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Le service civique pour occuper les jeunes: une idée de Martin Hirsch

Offrir une soupe chaude et un sourire aux SDF, s’amuser au Scrabble avec les résidents d’une maison de retraite, sensibiliser les habitants d’une cité HLM aux vertus du tri sélectif, partir au Bangladesh aux côtés d’une ONG (organisation non gouvernementale)… Voilà quelques-unes des missions possibles qui seront proposées aux jeunes dans le cadre du futur service civique.

Après les sénateurs, c’est au tour des députés d’examiner aujourd’hui la proposition de loi créant ce dispositif devant remplacer, ces prochains mois, le méconnu service civil volontaire (SCV). Evoqué pour la première fois lors de l’annonce, en 1996, de la fin du service militaire obligatoire, présenté par le Chirac durant les émeutes en banlieue de l’automne 2005 et, enfin, né en 2006, ce dernier n’a séduit que 3 000 jeunes. Un flop ! Le nouveau dispositif, porté par , haut-commissaire à la Jeunesse, et soutenu par , se veut plus simple, plus ambitieux, plus visible, plus valorisant. La mesure qui, politiquement, fait consensus devrait être votée « dès le mois de mars ». Les premiers volontaires sont attendus « avant l’été ».

Plus de crédits débloqués. La nouvelle formule s’adresse toujours aux 16-25 ans qui souhaitent s’investir dans « une mission d’intérêt général » auprès d’une association, d’une ONG, d’une fondation, d’une collectivité locale, d’une ambassade ou d’un établissement public. « Ce ne peut pas être de la main-d’oeuvre pour une entreprise », rappelle Martin Hirsch. En passant de « civil » entendu comme opposition à « militaire » à « civique », le dispositif entend mettre l’accent sur « la notion de citoyenneté, d’engagement ». Les crédits sont revus à la hausse. « Dès cette année, nous débloquerons 40 millions d’euros contre 7 à 8 millions d’euros pour l’ancien dispositif », chiffre-t-il.

Plus de jeunes engagés. Cette année, 10 000 « volontaires » devraient tenter l’aventure. Dans cinq ans, le haut-commissaire espère en recenser 75 000. A terme, c’est 500 millions d’euros qui pourraient, chaque année, financer cette mesure. Le montant de l’indemnité perçue par les volontaires restera voisin des 600 € mensuels actuels. Les plus précaires pourraient néanmoins obtenir une rallonge de quelques dizaines d’euros. Les engagés seront directement payés par l’Etat et non plus par l’organisme d’accueil qui devait ensuite attendre des mois avant d’être remboursé. La période du service comptera désormais clairement dans le calcul des droits à la retraite. « Un trimestre de service civique, ce sera un trimestre de retraite », détaille Martin Hirsch.

Moins de bureaucratie. Aujourd’hui, une structure qui souhaite recruter un jeune doit obtenir deux agréments, l’un émanant de l’Etat, l’autre d’un établissement public. A l’avenir, il y aura moins de paperasserie : un seul agrément sera nécessaire, délivré par une nouvelle agence du service civique.

Plus de diversité et de reconnaissance. Il est reproché au service civil actuel d’avoir enrôlé une écrasante majorité de diplômés. Martin Hirsch veut donc que le futur dispositif s’ouvre davantage à ceux qui n’ont pas de qualification. « Il faut qu’il soit le reflet de la diversité sociale et culturelle de notre pays. On s’obligera à vérifier que la proportion des jeunes sans diplôme soit bien représentée », insiste-t-il. Par ailleurs, le service civique pourra être validé dans le cadre d’études supérieures, au même titre par exemple qu’un mémoire en master à la fac.

Le Parisien - 04.02.10

Commentaires

  • Encore le faisandage par le bas, cet abruti sait ce qu'il fait, moins de bureaucratie, quel aveu, c'est donc qu'il y en avait beaucoup trop, mais surtout qu'il faut tout adapter à l'hyper médiocrité des nouveaux chéris de la Gueuse .
    Les Français, les vrais, sont accablés par une bureaucrasserie compliquée (pléonasme pour cocos).
    Ce Hirsch Martin, d'où vient -t-il, çà interpelle quelque part...

  • A turigol : « Ce Hirsch Martin, d'où vient -t-il, çà interpelle quelque part... » : ben si justement, ça interpelle au niveau de la lune qu’il aime baiser !

  • Martin est le seul à crier son nom quand il éternue : Hirschhh ;o)

  • « le service civique pourra être validé dans le cadre d’études supérieures, au même titre par exemple qu’un mémoire en master à la fac » : génial, fallait y penser ; ainsi trois de vacances au Bangladesh, tous frais payés par la gueuse, vaudra un doctorat en droit !

  • Cher abad, c'est tout simplement AFFOLANT de lire des choses pareilles!
    On voit tout le mal qu'un Hirsch peut faire dans son coin! Un non-chrétien d'Emmaüs!

  • @Gaelle


    Vous assistez a ce fameux combat des deux Citées, si bien démontré par St Augustin le Plus Grand des Pères de l'Eglise.
    C'est le bon grain mélangé à l'ivraie.(zizania en latin)
    Nous sommes prévenus, soyons encore plus fermes dans notre combat de la Bonne Citée, que nos ennemis de la mauvaise citée.
    Notre époque est certainement la plus violemment troublée de notre Histoire, n'en soyons que plus résolus à combattre rigoureusement.

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