Le hangar occupé samedi soir par une petite centaine de migrants à Calais n'abritait plus, dimanche en début d'après-midi, qu'une dizaine de migrants avec des militants altermondialistes. Vers 14h, une cinquantaine de migrants partis à une distribution de repas ont essayé de regagner le hangar mais en ont été empêchés par une vingtaine de CRS qui avaient barré la rue, sans échange de coups.
Samedi soir, accompagnés de militants altermondialistes, les migrants avaient forcé l'entrée du bâtiment, devant lequel une quinzaine de policiers étaient postés. Des policiers et environ 75 CRS avaient ensuite été appelés en renfort pour boucler le quartier autour du bâtiment loué par l'association «SOS soutien ô sans-papiers».
«Le sous-préfet nous a demandé d'évacuer les lieux, nous promettant en échange qu'aucune interpellation de migrants ne serait faite. Mais les migrants, eux, ne veulent pas bouger», expliquait samedi soir Rodolphe Nettier, président de «SOS soutien ô sans-papiers».
Besson : il n'y aura pas de «nouvelle jungle»
Dimanche matin, les membres du gouvernement s'étaient relayés pour condamner cette occupation : «L'Etat ne laissera pas se reconstituer un lieu qui servirait de base arrière aux filières mafieuses de l'immigration clandestine à proximité du port de Calais», a déclaré le ministre de l'Immigration Eric Besson dans un communiqué, réaffirmant sa «détermination» à «ne pas laisser se créer de nouvelle jungle ou de nouveau Sangatte sur le territoire français».
Même détermination pour la secrétaire d'Etat à la famille, Nadine Morano : «Nous ne laisserons pas des personnes aller dans les bois ou s'installer dans des hangars. Nous voulons une immigration qui soit digne. Il y a des procédures pour tous ceux qui sont candidats au statut de réfugié politique. Ces procédures doivent être respectées», a-t-elle insisté, sur Radio J.
Un hangar prévu pour le stockage de matériels
Le hangar de 600 mètres carrés a été loué il y a quelques semaines par l'association «SOS soutien ô sans-papiers», qui en a ensuite confié la gestion aux militants altermondialistes d'une autre association, No Border. Ceux-ci n'ont jamais caché leur intention de s'en servir comme hébergement pour les migrants. Cependant, ce hangar, destiné à la base au stockage de matériels, n'est pas aux normes pour recevoir du public, a fait valoir la préfecture du Pas-de-Calais.
Depuis la fermeture du centre d'hébergement et d'accueil d'urgence humanitaire administré par la Croix-Rouge de Sangatte en 2002, les migrants sont dispersés sur le littoral en attendant de pouvoir passer en Angleterre.
Le parisien - 07.02.10
Commentaires
Tous ces migrants, futurs massacreurs pour la France entièrement Vendéenne. Altermonc...ls , vous ne méritez que le mépris et la vengeance.