Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Affrontements entre communautés immigrées en Italie

Milan émeutes 14 02 10.jpg
Après l'émeute à Milan - 14.02.10

Les affrontements entre communautés sud-américaine et nord-africaine qui ont eu lieu dans la nuit du samedi 13 au dimanche 14 février à Milan ont relancé la polémique permanente, en Italie, sur l'immigration. A la suite d'une dispute survenue dans un autobus, un Egyptien de 19 ans, Ahmed Abdel Aziz El Sayed Abdou, a été mortellement atteint d'un coup de couteau au thorax porté par un ressortissant péruvien.

Ce meurtre, survenu dans un quartier du nord-est de Milan habité par de nombreux immigrés, a été le déclencheur de plusieurs heures d'émeute. Dix-sept voitures ont été renversées et cinq magasins appartenant à des Sud-Américains ont été saccagés par une centaine de Nord-Africains. Des témoins, cités par la presse italienne, racontent avoir entendu des cris comme : "Italiens, nous allons vous massacrer", alors que, de leurs fenêtres, des habitants du quartier hurlaient : "Retournez chez vous." Quatre Egyptiens étaient en garde à vue dimanche.

Les violences racistes ont des précédents : le 20 septembre 2008, six Africains étaient assassinés par la Mafia à Castelvolturno, dans la banlieue de Naples, et des centaines d'immigrés manifestaient pour dénoncer "le racisme des Italiens". Les 7 et 8 janvier 2010 à Rosarno, en Calabre, des émeutes opposant des travailleurs journaliers africains aux habitants italiens ont conduit un millier d'immigrés à s'enfuir. Roberto Maroni, le ministre de l'intérieur, membre de la Ligue du Nord, et Silvio Berlusconi, le président du Conseil, ont attribué la responsabilité de ces affrontements à "l'immigration clandestine". La Ligue, très implantée dans l'Italie septentrionale et forte de quatre ministres au sein du gouvernement, veut profiter des émeutes de Milan pour justifier un tour de vis supplémentaire à l'encontre de l'immigration clandestine, quand bien même la victime de samedi était en situation régulière.

"Les contrôles ne suffisent plus, a commenté Matteo Salvini, député européen et conseiller municipal de Milan. Il faut blinder le quartier, contrôler et expulser maison par maison, étage par étage." M. Savelli s'était fait remarquer en 2009 en réclamant des wagons séparés pour les Italiens et les immigrés dans le métro milanais.

A la veille des élections régionales des 28 et 29 mars, la Ligue, qui vise la présidence de région en Vénétie et dans le Piémont, attise les peurs en comparant les violences de la capitale lombarde à celles des banlieues française en 2005. Pour le ministre de la simplification des lois, Roberto Calderoli, elles "sont une réponse à ceux qui s'obstinent à penser que l'intégration puisse advenir par la loi".

La gauche - et une minorité de droite regroupée autour du président de l'Assemblée nationale, Gianfranco Fini - milite en faveur d'une politique plus accueillante et d'un processus d'intégration fondé notamment sur l'octroi de la nationalité dans un délai de cinq ans, contre dix actuellement.

Le gouvernement s'y oppose et place des obstacles supplémentaires tels que la prochaine mise en place d'un permis de séjour à points, alors qu'il faut déjà plusieurs mois aux étrangers pour renouveler le leur. "Continuer à cultiver la question de l'immigration à des fins électorales et sans chercher à régler le problème n'est plus acceptable", a déclaré le secrétaire national du Parti démocrate (centre gauche), Pierluigi Bersani.

Face aux flambées de violence régulières à l'encontre des immigrés, deux rapporteurs spéciaux de l'ONU pour les droits des migrants et contre le racisme, Jorge Bustamante et Githu Muigai, ont invité en janvier les autorités italiennes à "prendre toutes les mesures nécessaires pour combattre les croissantes attitudes xénophobes". Le ministre de la politique européenne, Andrea Ronchi, a répondu : "En Italie, il n'y a pas de racisme. C'est une accusation de personnes qui ne connaissent pas l'Italie. "

Le Monde - 14.02.10

Commentaires

  • Patriotes Européens, unissez-vous, armez-vous, il n'y a plus que désordres voulus par des saloperies qui tiennent nos Patries.
    Leurs lois ?? à la poubelle (pardon poubelle pour cette injure)
    Listons les traîtres, les collabos, pour le jour J .

  • Voilà de bonnes nouvelles transalpines,les mondialistes Onusiens ne vont pas réussir à faire copuler les maghrébins et hispanos-Yankee.
    Pour éviter ces attitudes dites xénophobes il n'y a qu'une solution:chacun chez soi.

  • «Les violences racistes ont des précédents : le 20 septembre 2008, six Africains étaient assassinés par la Mafia» : pour l’immonde, lorsque la mafia assassine des Italiens, il s’agit d’un règlement de compte. Quand elle assassine des immigrés, ce sont forcément des crimes racistes. Les vrais racistes, ce sont bien ces faux journalistes qui oeuvrent à la destruction des pays européens. Ces pauvres imbéciles ne se rendent pas compte que lorsque les immigrés seront devenus majoritaires, ils en seront les premières victimes ! L’immonde c’est vraiment un abject torchon !

  • Cher abad, c'est selon moi le plus abject des torchons sous des airs "d'objectivité"... Mais il faut bien que je glane ici et là des informations que je ne trouve pas ailleurs... Les articles de l'ennemi sont toujours très instructifs, à mon sens.

  • Notons que la droite nationaliste (la vraie droite) est la seule qui enraye et tente d'inverser le flot migratoire entretenu par le lobby qui existe et le patronat mondialiste : cette droite réelle agit au contraire de la drauche q ui pérore beaucoup mais n'agit jamais .

    @abad:
    habent oculos sed non vident!

  • @marcel


    Habent culos ut tapamus in éis .

  • la ligue du nord défends les Italiens et leur patrie, on est avec eux!mais ce pauvre pays comme le notre et d,autres en europe , sont sous la botte des mondialistes! donc les problémes ne font que commencer et ne sont pas prés de finir! salutations.

Les commentaires sont fermés.