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Chaque jour en province, deux cafés mettent la clé sous la porte

On l’aime pour son patron, ses tabourets brinquebalant, son jambon-beurre à toute heure, ses œufs durs sur le zinc, les blagues de ses piliers de comptoir, son baby-foot. Mais pour combien de temps encore ? Car le bistrot, le troquet, le rade, bref le café du coin est en voie de disparition, à la campagne comme dans certains quartiers des grandes villes.

 Dans les années 1960, on en comptait 200 000. Il en reste 35 000, à peine un par commune en moyenne. L’an dernier, en Ile-de- , 2 000 d’entre eux ont mis la clé sous la porte. Chaque jour, en province, deux baissent le rideau. La faute, pêle-mêle, à l’exode rural, aux tarifs des « conso » qui ont grimpé en flèche, aux loyers qui ont flambé dans les métropoles, aux campagnes de prévention sur l’alcoolisme ou à l’interdiction de fumer. De plus en plus de villages et d’associations de quartier se mobilisent pour que ces parloirs ouverts à tous, où l’on boit un coup en refaisant le monde, survivent à la .
Dans les Yvelines, les habitants d’un village font un appel aux dons sur pour sauver leur bistrot de la banqueroute.

Bernard Quartier, président de l’Institut de développement des cafés brasseries, a des solutions pour inverser la tendance. « Les cafés doivent évoluer, devenir des espaces d’événements. En faisant, par exemple, le café à 1 € le matin ou en diffusant un match de foot. »

Le parisien - 18.02.10

Commentaires

  • J'avais lu une étude sur l'historique des cafés. Ils se sont développés avec l"exode rural, dû à la révolution industrielle. C'était un lieu de vie et de rencontre où les paysans déracinés aimaient à se retrouver dans un endroit convivial. Malheureusement, les centres urbains étant des zones d'inégalité et de pauvreté, l'alcoolisme se développa. La première unité de médecine légale, Vienne, je crois, fût créee à cette époque, car il y avait une recrudescence des crimes crapuleux.
    Mes souvenirs sont confus, mais tout était lié. Désolé pour les détails inexacts. Merci de ne pas me voler dans les plumes!

  • Tout est attaqué en France.

    La paysannerie , l'industrie, l'école, la Religion ( n'en parlons pas) et puis, mine de rien, les petits bistrots sympas disparaissent ainsi que les plaques minéralogiques, toutes les racines "doivent "être détruites. Béchamel a dit ( le foulosof): "j'aime pas les binious, la bourrée,ce qui est franchouillard " (chacun peut en rajouter).
    Nous n'aimons pas les pitres, cuistres et autres merdeux merdiatiques, ni leur origines puisqu'ils n'aiment pas la nôtre, et pourtant, Nous, nous sommes chez nous.
    Reconquista, comme en Espagne, mais plus rapide et plus brutale.

  • Les gouvernements UMPS n’aiment pas les patrons de bistrots, car en général, on n’y pense pas «politiquement correct» ! Alors tous les moyens sont bons pour les faire fermer ; la lutte contre l’alcoolisme permet d’attaquer à la fois les producteurs d’alcool et les bistrots. Mais les bistrotiers sont tout aussi stupides que les syndicalistes moyens : leur président est vraiment un vendu au «politiquement correct» pour faire une déclaration aussi sotte !

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