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Immigration: ces bus où l'insécurité explose

Bus 148.jpg
Les bus de la ligne148 sont escortés par des CRS
(Cliquez sur la photo)

Un contrôle qui tourne mal sur le 148, la lunette arrière du bus qui vole en éclats, les véhicules suivants caillassés. Et c’est une fois de plus la cité des Tilleuls, au Blanc-Mesnil (Seine-Saint-Denis), qui se retrouve privée de transports depuis mardi. Mercredi soir, c’était au tour des machinistes de la ligne TVO Argenteuil-Sartrouville de ne plus desservir la cité des Indes après un caillassage de bus.

  En avril, cette violence éclatait au grand jour avec la diffusion sur d’une vidéo montrant l’agression du passager d’un bus de nuit parisien sous les yeux d’un chauffeur impuissant.

La se refuse catégoriquement à dévoiler ses propres statistiques. Mais selon un rapport interne que nous avons pu consulter, la montée de l’insécurité est réelle. À tel point que les autorités ont décidé en fin d’année dernière de faire escorter par des CRS les lignes chaudes en petite couronne, dont la fameuse 148. Pour les onze premiers mois de l’année 2009, les « atteintes à la sécurité des voyageurs » ont ainsi grimpé de 13 % d’une année sur l’autre. Les vols à la tire, de portables surtout, explosent à bord des bus (+ 63 %). En 2008, 1 223 actes de violence visant des voyageurs sur l’ensemble du réseau tram/bus ont été recensés. Un record. Mais on s’attend à ce qu’il soit pulvérisé en 2009. Par comparaison, en 2005, la RATP n’en avait recensé « que » 900…
Les « atteintes à la sécurité des agents » (machinistes, contrôleurs, services de sécurité) étaient toutefois en baisse en fin d’année dernière. Ce qui n’empêche pas l’ensemble des agents d’être victimes d’une agression physique et demie et de cinq outrages ou menaces par jour.
«C’est à l’Etat et à l’uniforme que l’on s’en prend », indiquent des machinistes qui se disent régulièrement confrontés à des phénomènes de bande à l’approche de quartiers sensibles. « Ils arrivent au feu rouge, ils sont capables de bloquer les portes pour faire entrer le maximum de leurs copains. Si vous refusez, le bus est caillassé au retour ou poursuivi en voiture. Une fois à l’intérieur, ils imposent leur loi. »
Parfois, la situation atteint son paroxysme, comme le 18 novembre, jour du match Egypte - Algérie de la Coupe d’Afrique des nations. Un peu partout en région parisienne, les bus se sont retrouvés assaillis par des supporteurs survoltés qui ont commencé à les caillasser et à grimper sur les toits. A 21 h 30, la préfecture de police a décidé de faire rentrer au dépôt la totalité des bus du réseau. 
 
Le Parisien - 26.02.10

Commentaires

  • Au lieu d'accompagner les bus , les CRS feraient mieux de tirer dans le tas (avec prime à la tête de porc).
    En un jour l'ordre reviendrait, n'est-ce pas les franc-macs ?
    La Merde n'a jamais dégagé de parfum.
    Pourquoi la maintenir, la cajoler. Pouah !

  • Ces idiots de Français à qui on a gravement expliqué qu’il n’y avait pas de problèmes de sécurité, que ce n’était qu’uns impression d’insécurité, acceptent de payer des flics et tous les frais correspondants pour se contenter de donner une simple ‘impression de sécurité’ !

  • @abad

    C'est pour cela que pleuvent les amendes (multifacettes), il faut de l'argent pour payer ces fonctionnaires parasites, alors vaches à lait automobilistes, raquez , les envahisseurs sont toujours insolvables de droit . Il serait si simple et agréable de tirer dans le tas.
    Ah, la belle musique des Guns, la bonne odeur de la poudre, et le gai sifflement des balles.
    Pas qu'un rêve, une espérance.

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