Israël a protesté auprès de l'ambassadeur d'Espagne à Tel-Aviv contre l'envoi de centaines de lettres anti-israéliennes d'élèves espagnols adressées à l'ambassade de l'Etat hébreu à Madrid, a indiqué un responsable israélien. "Le directeur général adjoint chargé de l'Europe Naor Gilon a téléphoné à l'ambassadeur d'Espagne Alvaro Iranzo pour protester contre l'envoi de ces lettres écrites par des enfants de cinq à dix ans", a précisé à l'AFP ce responsable des Affaires étrangères.
"Dans ces lettres, les enfants demandent par exemple à notre ambassadeur: "combien d'enfants palestiniens as-tu tués aujourd'hui?" ou affirment: "arrête de tuer pour de l'argent". Tout cela relève du bourrage de crâne", a ajouté ce responsable, qui a requis l'anonymat. "L'ambassadeur d'Espagne a répondu que le ministère espagnol de l'Education n'avait rien à voir avec l'envoi de ces lettres d'enfants", a-t-il poursuivi.
Ce responsable a toutefois souligné que ces enfants avaient rédigé ces lettres "dans le cadre de l'école publique" et que le ministère de l'Education "doit tout faire pour empêcher ce genre d'initiative très dangereuse qui influe directement sur l'esprit des enfants".
Le Figaro - 28.02.10
Commentaires
Mais de quoi se mêle l’Israêl dans l’enseignement en Espagne ? Est-ce que les autres pays se mêlent de l’enseignement en Israël ? Décidément les juifs se mêlent de tout, surtout pour déverser leur haine anti-chrétienne !
Cher abad: il y quelque chose qui commence à bouger dans le monde... ces lettres d'enfants sont comme un signe... qu'Israël ne doit pas aller trop loin...
Il semble normal qu'il y ait eu une réponse d'Israel à des courriers envoyés à son ambassadeur.Mais quand on lit "Tout cela relève du bourrage de crâne" ou "tout faire pour empêcher d'influencer directement l'esprit des enfants", on reconnaît bien là les champions mondiaux de l'inversion accusatoire !
@justnaïf: un malheureux Palestinien de 20 ans vient de se faire tuer à Gaza par des tirs israéliens. Son copain est grièvement blessé. Ils ne faisaient rien de mal... On les a tirés comme des lapins, histoire de s'amuser peut-être...
Pour les lettres, un vieux proverbe dit que "la vérité sort de la bouche des enfants"... Il se vérifie ici.
L'inversion accusatoire: c'est cela même!
« Nous devons tuer tous les palestiniens à moins qu’ils ne soient résignés à vivre en tant qu’esclaves ».
Président Heilbrun, du comité pour la réélection du général Shlomo Lehat, maire de Tel-Aviv, octobre 1987.
« Les palestiniens » seront écrasés comme des sauterelles et leurs têtes éclatés contre les rochers et les murs ».
Yitzhak Shamir, premier ministre israélien, 1er avril 1988.
« Lorsque nous aurons colonisé le pays, il ne restera plus aux arabes que de tourner en rond comme des cafards drogués dans une bouteille ».
Raphael Eitan, chef d’Etat major des forces de défense israéliennes (Tsahal), New york Times, 14 avril 1983.
« A-t-on vu un seul peuple abandonner son territoire de sa propre volonté ? De la même façon, les arabes de Palestine n’abandonneront pas leur souveraineté sans l’usage de la violence ».
Vladimir Jabotinsky (fondateur et partisan des organisations terroristes sionistes), cité par Maxime Rodinson dans Peuple juif ou problème juif.
Trouvé ici :
http://www.anti-imperialisme.com/citations-des-principaux-fondateurs-de-l%e2%80%99etat-d%e2%80%99israel/
Tout celà semble faire partie d'un plan :
« La carte actuelle de la Palestine a été dessinée sous le mandat britannique. Le peuple juif possède une autre carte que les jeunes et les adultes doivent s’efforcer de mener à bien : celle du Nil à l’Euphrate ».
Ben Gourion
Néanmoins, revu à la baisse :
« La seule solution est Eretz Israel (Grand Israël), ou au moins Eretz Israel Ouest (toutes les terres à l’ouest du Jourdain), sans les arabes. Il n’y a pas de place pour un compromis sur ce point. Nous ne devons pas laisser un seul village, pas une seule tribu ».
Joseph Weitz, directeur du Fond national juif, 1973
@justnaïf: ces déclarations sont monstrueuses, inhumaines. Qu'on pense ce que l'on veut des Palestiniens, ils sont depuis des siècles et des siècles sur LEURS TERRES.
Je relisais les récits de voyage de Pierre Loti: il a parcouru la Palestine, libre à son époque, il y a vu des villages paisibles, des paysans allant à leurs champs, des oliviers, des fleurs, des bergers. Ce n'était pas un désert! Il y avait là-bas, en Palestine, toute une douceur de vivre, désormais perdue.