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C'est l'ETA!

Nicolas Sarkozy a formellement attribué le du policier, mardi soir à Dammarie-les-Lys (Seine-et-Marne), à «un commando terroriste de l'ETA». «Le de la République exprime sa très vive émotion à la suite du décès de Jean-Serge Nérin, brigadier chef, affecté à la circonscription de sécurité publique de Dammarie-les-Lys, mortellement blessé lors d'un échange de coups de feu avec un commando terroriste de l'ETA», affirme l'Elysée dans un communiqué mercredi après-midi.

   C'est la première fois qu'un policier ou gendarme français est tué par l'organisation séparatiste basque. Le parquet antiterroriste de Paris, qui s'est saisi de l'enquête, a confirmé l'implication de l'ETA dans le meurtre du policier.

Dans la matinée, le chef du gouvernement espagnol, José Luis Rodriguez Zapatero, avait lui-même attribué le crime à l'ETA. Il a appelé Nicolas Sarkozy «pour lui présenter ses condoléances et lui faire part de sa solidarité». Les deux chefs d'Etat «ont décidé de continuer de travailler ensemble et de redoubler d'efforts pour éradiquer le fléau du terrorisme», selon un porte-parole du gouvernement espagnol.

Sarkozy au chevet de la famille

Le président de la République se rendra jeudi matin en Seine-et-Marne pour rencontrer la famille de la victime, 52 ans.  En poste au commissariat de Dammarie-les-Lys depuis trente ans, Jean-Serge Nérin était père de quatre enfants.
Sarkozy a également prévu de s'entretenir avec les policiers du département, sous le choc.

L'Union Unité-police/SGP, premier syndicat de gardiens de la paix, a appelé à une journée «police en deuil» le jour des obsèques du Jean-Serge Nérin. Des policiers ont appelé à un rassemblement «spontané» ce mercredi à 18 heures devant le commissariat de Dammarie-Les-Lys (Seine-et-Marne), «dans la calme et la dignité», afin de se «recueillir» et d'«exprimer le ras-le-bol».

Le suspect interpellé était recherché en Espagne

Dès mardi soir, l'enquête s'est focalisée sur la piste de l'organisation séparatiste basque, avec l'arrestation d'un membre présumé de l'ETA sur les lieux du crime. Recherché en Espagne, Joseba Fernandez Aspurz fait l'objet de deux procédures devant l'Audience nationale pour des violences urbaines perpétrées par des groupes indépendantistes basques, en mars et septembre 2008. La justice espganole a formellement demandé à la France que le suspect lui soit remis.

Un commando de six personnes, dont une femme

Les faits se sont produits mardi en fin de journée. Jean-Serge Nérin, brigadier-chef de 52 ans, a été mortellement blessé de deux balles peu après un braquage dans un dépôt-vente de voitures d'occasion situé en limite de Dammarie-les-Lys et de Villiers-en-Bière (Seine-et-Marne).

Peu avant le drame, vers 19 heures, un commando de six personnes, dont une femme, a fait irruption dans un dépôt-vente automobile. L'enceinte grillagée se situe au milieu des champs, au bord d'une route passante qui permet de relier notamment le grand centre commercial de Villiers-en-Bière. Sous la menace de leurs armes, les malfaiteurs font main basse sur six véhicules et repartent en trombe, laissant le gérant et son employé sous le choc.

Cinq des six véhicules volés retrouvé

Une voiture de patrouille du commissariat de Dammarie aperçoit alors un des véhicules volés qui s'engage à très vive allure sur une chemin rural, à deux pas du dépôt-vente. A bord, les quatre policiers ne savent pas encore qu'un braquage vient d'être commis, mais ils décident de rattraper le véhicule pour le contrôler. La scène se passe à hauteur du lieu-dit Fortoiseau, en bordure d'un bois. Une deuxième voiture arrive derrière les policiers, qui se retrouvent immédiatement pris pour cible. Bien que portant un gilet pare-balles, le brigadier-chef Nérin s'écroule, touché à deux reprises. Les projectiles l'ont atteint sous l'aisselle. Il décédera une heure plus tard.

Ses collègues parviennent à interpeller un suspect, tandis que les autres malfaiteurs prennent la fuite. Dans la nuit, cinq des six véhicules volés sont retrouvés, tout comme l'arme qui aurait atteint Jean-Serge Nérin. Il s'agirait d'un 357 Magnum de calibre 11,43 mm, dont le numéro de série avait été limé.

Le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, s'est rendu mardi soir au commissariat de Dammarie-les-Lys, où il est «venu partager l'émotion des policiers». 

Le Parisien - 17.03.10

Commentaires

  • Notre nabot se prend pour Sherlock Holmes ! C’est lui qui fait l’enquête ! Et naturellement, il ira juste avant le deuxième tour des élections rendre visite à la famille du malheureux policier assassiné. Quand il s’agit de meurtres commis par des immigrés, on ne l’entend pas et s’abstient de rendre visite aux victimes !
    Mais cette affaire ressemble beaucoup aux attentats de Madrid quand Aznar affirmait avec véhémance qu’ils étaient dus à l’ETA, alors qu’il était évident que c’étaient des attentats islamiques. Cela lui a coûté sa place !

  • Cher abad, je ne sais pas pourquoi exactement, mais je sens, comme vous dites, un fort relent islamiste dans cette affaire!

    Selon une information non confirmée, le policier blessé à la tête par un parpaing (non basque) serait mort dans son coma. Une affaire occultée?

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