Confronté à 200 habitants venus vider leur détresse face à une délinquance de plus en plus présente dans leurs cités, le directeur de cabinet du préfet de police, Christian Lambert est venu, hier en mairie de Champigny, réaffirmer la détermination des autorités de police. « Nous ne céderons pas de terrain aux délinquants! » a-t-il martelé.
Pour en assurer la municipalité et la population, il s’était entouré d’une dizaine de hauts fonctionnaires de la police, directeurs, sous-directeurs qui, chacun, ont précisé la mission de leurs services respectifs. « Votre commissariat n’est plus isolé, a insisté le préfet Lambert, à tout moment, il peut profiter de l’appui d’effectifs départementaux mais aussi de fonctionnaires de la direction de la sécurité publique de l’agglomération parisienne (DSPAP). » Une mesure que confirme le sous-directeur de la DSPAP : « Depuis le début de l’année, chaque jour, vous recevez les renforts de deux, trois ou quatres voitures. Depuis le début de l’année, nous avons ainsi mis 45 voitures à disposition de la circonscription dont les fonctionnaires, au nombre de trois ou quatre par voiture, vont agir en fonction des actes de délinquance constatés. Toutes les informations recueillies sur le terrain sont transmises à ces équipes. »
« Mais il faut savoir que sans vous nous ne sommes rien, rebondit le préfet Lambert, nous avons peu, voire pas d’informations. » « On peut faire des témoignages sous X, confirme le sous-directeur de la police judiciaire, voire faire remonter une information par un bailleur. Vous avez la possibilité de ne pas apparaître, ensuite, c’est à nous de travailler. Nous avons maintenant les moyens de les toucher au portefeuille par le biais de services spécialisés qui peuvent agir pour récupérer le patrimoine des dealers. »
Une proposition que nombre de locataires ont appréciée. « Vous ne pouvez pas savoir le calvaire qu’ont vécu les rares habitants qui ont osé déposer plainte, témoigne le président d’une amicale de locataires, certains ont été obligés de quitter leur logement pour se mettre à l’abri. » Un enfer dont le préfet s’est dit parfaitement conscient : « Nous sommes venus ici pour vous écouter même si nous connaissions votre situation. Je m’engage à ce qu’il y ait un suivi, nous ne sommes pas que de passage. Les mafieux et les autres voyous ne nous marcheront pas sur les pieds », a-t-il conclu.
Le parisien- 7 avril 2010
Commentaires
« Nous ne céderons pas de terrain aux délinquants!» : quand on dit ça, c’est qu’on a déjà tout céder ! La preuve : il se sait tellement peu crédible, qu’il est obligé de s’entourer de hauts fonctionnaires, de directeurs, des sous-directeurs à cette réunion à la mairie, mais pas dans les HLM !
Ils ont le culot, eux qui n’arrivent pas à se faire respecter, et encore mois à rétablir l’ordre de demander aux habitants victimes de ces violences de venir les dénoncer ! Avec ce gouvernement d’incapables et de bonimenteurs, on aura tout vu, tout entendu. Et le pharisien, comme d’habitude vut nous bourrer le mou en affirmant que ces inepties ont été appréciées par ces malheureux locataires !
100% d'accord avec abad
Pour terroriser les terroristes, il est nécessaire de s'organiser sans passer par la police, se défendre est un Droit et un Devoir naturel.
Abattre des saloperies n'est qu'un acte de salubrité publique.
Ceux qui ont des armes, pratiquez l'omerta ( la bonne) ne fournissez aucun renseignement aux zautorités guignolesques en cas de bonne réaction de la population.
"J'ai rien vu, rien entendu".
C'est en effet se moquer du monde! - Ceux qui dénoncent les dealers sont obligés de partir, d'aller habiter ailleurs et très loin, car la police donne leur nom et adresse aux avocats des trafiquants! Ils sont littéralement condamnés à mort, ceux qui parlent!