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Xynthia: Bussereau réclame une étude avant toute démolition

Alors que a réaffirmé lundi matin sa volonté d'interdire la réinstallation des victimes de la tempête Xynthia dans les «zones noires» où elles seraient exposées à un «risque mortel», le du conseil général de Charente-Maritime, Dominique Bussereau, va déposer une «motion» adressée au président de la République pour «assurer la protection des habitats».

En tout, 1 510 logements seraient promis à la démolition sur le littoral atlantique.

 

Si Philippe de Villiers, président MPF de Vendée, le département le plus touché par la tempête de fin février, soutient les mesures prônées par l'Etat, son collègue de Charente-Maritime, par ailleurs secrétaire d'Etat aux Transports, s'y oppose. 

Dimanche, des centaines d'habitants des Boucholeurs (Charente-Maritime), village à cheval entre les communes d'Yves et Châtelaillon-Plage, comme d'autres l'avaient fait les jours précédents, ont manifesté pour s'opposer à la destruction de leurs maisons. Lundi, le conseil général de Charente-Maritime a voté, à l'unanimité, toutes tendances politiques confondues, un texte allant dans leur sens.

Réunion à Matignon ce mardi

Les élus charentais demandent que «l'ensemble des zonages actuellement élaborés, et notamment les secteurs classés en zone d'extrême danger à délocaliser, fasse l'objet d'une étude et d'une estimation des moyens qui pourraient être mis en œuvre pour assurer la protection des habitats avant de prendre la décision définitive de les détruire». Cette motion «n'est pas un geste neutre», a commenté Dominique Bussereau, précisant qu'il «la ferai(t) porter à l'Elysée ce soir (lundi, ndlr) et la remettrait en main propre au Premier ministre». Par ailleurs, des sinistrés ont déjà annoncé qu'ils iraient en justice pour que leur habitation principale ou secondaire ne soit pas rasée.

En temps que secrétaire d'Etat aux Transports, Dominique Bussereau est convoqué mardi à 11 heures à Matignon. Outre le Premier ministre François Fillion, Jean-Louis Borloo (Environnement), Christine Lagarde (Economie), Brice Hortefeux (Intérieur),  Luc Chatel (Education), François Baroin (Budget), Chantal Jouanno (Environnement) et Benoist Apparu (Logement) assisteront à cette réunion. Nicolas Sarkozy avait appelé lundi matin le Premier ministre à tenir «rapidement» cette réunion afin de «vérifier la mobilisation effective des services de l'Etat aux côtés des sinistrés et le respect» des principes qu'il avait lui-même arrêtés au lendemain de la catastrophe. En réaffirmant que personne ne logera dans les «zones noires»...

Le Parisien - 12 avril 2010

Commentaires

  • «En réaffirmant que personne ne logera dans les «zones noires». » : mais c’est de la discrimination ! Alors on ne peut se loger qu’en zone non-noire ? voilà du racisme à l’état pur. Que font le CRIF, SOS-machin, Le Mrap, le Cran, mi-putes-mi-soumise, etc. ? Mais ce n’est pas grave et la Halde va y mettre bon ordre et le nabot n’aura qu’à bien se tenir !

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