Pour la première fois en 70 ans, un grand rabbin de France s'est rendu à Vichy, capitale du régime collaborationniste du maréchal Pétain. Ce dimanche, Journée des déportés, Gilles Bernheim a rendu hommage aux Français ayant caché des juifs pendant la Seconde Guerre mondiale.
C'est une visite à très haute portée symbolique. Pour la première fois depuis la Seconde Guerre mondiale, un grand rabbin de France est allé se recueillir à Vichy, qui devint en 1940 la capitale de l'Etat français du Maréchal Philippe Pétain.
En cette Journée des déportés, Gilles Bernheim s'est tout d'abord rendu devant une maison où sa belle-mère avait été cachée entre 1939 et 1945 avec quinze autres membres de sa famille. «La mère de mon épouse doit sa vie, et la famille qu'elle a pu constituer après la guerre, pour mon plus grand bonheur, au fait qu'elle a été cachée ici pendant la Guerre» a-t-il souligné. Il a qualifié ce moment de «très émouvant».
«Nous ne devons pas oublier» les Justes
S'adressant ensuite à plusieurs centaines de personnes venues l'écouter, le grand rabbin de France a rendu un hommage appuyé aux Justes, ces Français ayant bravé l'autorité pour sauver des juifs. Il a rappelé que «les trois quarts de la communauté juive (avait) survécu, notamment grâce à l'aide de familles françaises. Nous ne devons pas oublier la fraternité et l'héroïsme de tous ces Français qui ont permis à des Juifs à survivre».
Gilles Bernheim a enfin lancé un appel au souvenir à l'occasion de la Journée des déportés. Pour lui, cette journée est l'occasion de nous «rappeler ce qui s'est passé sous le régime de Pétain, pendant lequel un quart des juifs français ont été arrêtés, dénoncés, déportés».
Le Figaro - 25/04/2010
Commentaires
Le Maréchal Pétain nous a sorti de la pire situation en 4O, ces individus ont tous les culots , mais l'obsession ne s'arrêtera que le jour où ils seront expulsés.
Leurs insultes doivent se retourner contre eux.
Qu'ils aillent faire repentance à Mamilla en particulier et dans les coups fourrés en général.
Comment des juifs à Vichy pendant la guerre ? Mais ils ne savaient que c’était là que se cachait Pétain, le double de Hitler ? En fait c’était pour faire une cure d’eau de Vichy.
Cher abad, c'était la solution thermale.
@ turigol, parlez-nous de Mamilla, merci.
@Gaelle
Volontiers.
En 614 , jes Juifs achetèrent à prix d'or et d'argent (étonnant non, mais que ne fait pas la haine) tous les Chrétiens qu'ils purent pour en faire un grand massacre (90.000 morts environ) enfants, femmes, hommes près d'une fontaine construite par Ponce Pilate (!).
Les Perses, lorsqu'ils comprirent l'horreur et la raison des achats de Chrétiens, firent stopper ce Crime contre l'Humanité. Jusqu'où cela aurait-il pu aller, Dieu seul le sait.
Nous attendons depuis quelque "murmures" de repentance et quelques mouvements de têtes devant un mur des lamentations symbolique.
Nada, Macache, Ouellou,Nihil, Niente, bref : RIEN !
@ turigol: merci. Je ne ne connaissais pas cet épisode abominable, acheter des êtres humains pour les massacrer... en 614.
Les Perses ont fait stopper ce crime contre l'Humanité, écrivez-vous.
Vous racontez très bien, et cette histoire, si éloignée dans le temps, semble très proche.
Ne pas oublier Mamilla.
Merci.
Ce trio dans cette jolie petite ville "vieille france", je le ressens comme une occupation, un sacrilège.
J'aime bien le mot "Banque" en haut à gauche sur la photo - je ne crois pas au hasard ;o)
Je n'avais pas vu l'enseigne "banque " !
En effet, la coincidence est étrange ; un signe du ciel ?
D'ailleurs, ce trio , dans un genre différent, me fait penser au film "il était une fois dans l'ouest".
En fait ils vont au restaurant d'à côté manger des carottes "Vichy".
Quelqu'un connait-il l'expression :ah , mamilla ou quelque chose comme cela ?
Je l'ai déjà entendue ; mais après recherches sur le net,je n'ai rien trouvé .
@philippe maréchal
Quand les carottes seront-elles cuites pour eux ?
Bientôt chère Marie, çà sent le roussi et il y a un peu d'affolement - leur tour de Babel ne tient pas le vent !
Espérons, Philippe, car l'air frais manque terriblement.
Je ne suis pas à l'article de la mort, mais je ne voudrais pas quitter cette terre sans revoir la France telle que je l'ai connue adolescente.
@Philippe Maréchal: j'avais remarqué le mot "Banque", et j'espérais que quelqu'un d'autre le remarque aussi: c'est vous!
Non, il n'y a pas de hasard...
@marie
Avec un peu de retard, je vous donne une explication possible : A Mama mia " (ah ma mère). Le mia se prononce "milla"
Merci figaro pour cette précieuse information :
« Gilles Bernheim a enfin lancé un appel au souvenir à l'occasion de la Journée des déportés. Pour lui, cette journée est l'occasion de nous «rappeler ce qui s'est passé sous le régime de Pétain, pendant lequel un quart des juifs français ont été arrêtés, dénoncés, déportés".
Donc sous Pétain, les trois-quarts des juifs n’ont été ni arrêtés, ni dénoncés, ni déportés. Ce qu’il y a de bien avec figaro, c’est qu’on en apprend tous les jours !
@ Turigol
Merci pour votre réponse ; j'ai un peu honte, je vous l'avoue.
Ayant entendu dans mon enfance de la part de ma grand-mère , l'expression :" il lui fait passer les Philippines" et ayant appris par la suite que cette expression était en rapport avec des évènements survenus aux Philippines , j'ai fait un rapprochement hasardeux avec Mamilla .
Encore merci de votre obligeance.
La journée nationale des déportés concerne tous les déportés ; mais ILS l'ont dénaturée , en la réservant à leur seuls déportés ; ils ne s'intéressent qu'à leurs g...les : eux et leurs "justes"; pour les autres , qui sont morts par dizaines de millions, ils n'ont jamais un mot ; ILS sont ignobles.