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"Il y a danger pour Polanski" souligne un de ses pairs de l'Institut

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Le luxueux chalet de Polanski à Gstaad - (Cliquez sur la photo)

PARIS — "Il y a danger pour Polanski", a souligné le compositeur Michaël Levinas, membre de l'Institut de France comme le cinéaste franco-polonais, après l'avoir rencontré samedi à Gstaad (Suisse), où il est assigné en résidence depuis plus de cinq mois.

Les compositeurs François-Bernard Mâche et Michaël Levinas, membres de l'Académie des beaux-arts à l'instar de Roman Polanski, lui ont rendu une visite de "près de quatre heures", alors que le réalisateur est menacé d'extradition vers les Etats-Unis pour une affaire de moeurs remontant à 1977.

"Nous avons rendu une visite à l'homme seul, qui s'imposerait à tout homme dans une telle situation", a déclaré à l'AFP M. Levinas.

"Nous avons évoqué son histoire, qui a été celle du Juif enfermé dans le ghetto de Cracovie. Il est certain qu'à 76 ans, après avoir vécu les drames du XXe siècle dans la situation la plus exposée, cette épreuve de plus, qui montre l'absurdité du droit quand il est aveugle, il n'est pas sûr de la supporter", a affirmé le compositeur.

"Il y a danger pour Polanski, nous avons eu une réelle inquiétude", a-t-il précisé après sa rencontre avec "un homme fort, courageux mais éprouvé".

Michaël Levinas et François-Bernard Mâche ont rendu cette visite à Roman Polanski en leur "nom propre, après en avoir informé l'Académie et dans l'esprit d'une motion de soutien votée par l'Académie au moment de son arrestation". Ils étaient accompagnés d'Olivier Corpet, directeur de l'Institut Mémoires de l'édition contemporaine (Imec).

Poursuivi aux Etats-Unis en 1977 pour des relations sexuelles avec une mineure, Roman Polanski affirme avoir conclu à l'époque, après 42 jours en prison, un accord avec la justice et avoir été contraint à l'exil en France après une volte-face du juge.

Arrêté sur mandat international américain le 26 septembre à son arrivée à Zurich pour un festival de cinéma, il a été libéré le 4 décembre sous caution et assigné à résidence.

Dans une interview publiée samedi par le journal alémanique Neue Zürcher Zeitung, la ministre suisse de la Justice, Eveline Widmer-Schlumpf, a assuré qu'elle examinerait elle-même la réponse de l'Office fédéral de justice à la demande d'extradition américaine.

Elle n'a pas précisé quand la décision serait prise: "Cela dépend de quand nous disposerons des documents dont nous avons besoin pour juger la demande d'extradition", a-t-elle expliqué.

AFP. 08/05/10

Commentaires

  • Qu'il boivent ensemble un grand verre de rouge et chantent joyeusement :

    "Le pinard c'est du Lévinas, çà réchauffe là où qu 'çà passe ".

  • Faut-il encore expliquer à ces deux crétins de musiciens (sic !) que le danger ce sont les enfants qui le courent si jamais ils se trouvent face à ce violeur pédophile ! En fait on sait que cela ne les intéresse pas : ce qu’ils veulent, c'est faire qu’il soit libre pour pouvoir s’adonner à ces vices en sa compagnie !

  • Cher abad, ce sont en effet les petites jeunes filles de 13 ans, ou moins si affinités, qui courent un danger!
    Lévinasse a peur que le Cracovien fasse "une bêtise"? C'est touchant au possible...

  • Chère Gaëlle Mann,
    Quand on écrit quelque chose, il est bon de se renseigner.
    Bien sûr personne ne peut cautionner ce que Polanski a fait en 1977, mais le Polanski de 2010 n'est plus le Polanski de 1977.
    Polanski est marié depuis plus de 20 ans avec la même femme,
    qui est la mère de ses deux enfants, une fille de 17 ans et un garçon de 10 ans.
    Ne pensez-vous pas que tous ces commentaires désobligeants sur son mari et leur père doivent profondément les chagriner? Pour ma part je ne vois pas quel risque il peut faire courir à actuellement à notre société. Et je ne vois pas en quoi c'est choquant que ceux qui le connaissent bien le défendent: ils savent ce qu'ils font.
    Pour ma part je ne connais pas Polanski, mais je suis vraiment sidérée quand je lis tous ces commentaires qui s'acharnent contre lui et contre tous ceux qui le soutiennent.

  • @ Béatrice: vous ne m'apprenez absolument rien, car figurez-vous que je lis la presse comme vous!
    Pour moi, je n'aurais jamais épousé un homme qui a sodomisé après l'avoir droguée une petite jeune fille de 13 ans. Cet homme-là, malgré son talent cinématographique, m'aurait dégoûtée...
    Monsieur Polanski n'est pas au-dessus des lois, et je pense que la justice américaine sait ce qu'elle fait.
    Maintenant, s'il vous émeut, c'est votre droit, et je pense qu'il vaut mieux clore là cette discussion inutile. Vous ne convaincrez pas. Tout comme je ne vous convaincrai pas. Amen.

  • @ Béatrice: oui, c'est malheureux pour les enfants, j'en conviens. Mais qui est le premier coupable?
    C'était malheureux aussi pour Samantha, à 13 ans, de se retrouver violée, sodomisée par un homme de 44 ans, qui aurait pu être son père...
    Il a fallu qu'il la drogue... C'est un acte ignoble, qui n'est pas digne d'un homme. Il est pédophile, acceptez-le!

    On a eu beaucoup moins d'indulgence pour Michael Jackson, sans doute parce qu'il était noir...

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