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La famille Grossouvre s'interroge sur les "raisons de la parution" d'un livre accréditant la thèse du suicide

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François de Grossouvre le 13 juillet 1982

PARIS - La famille Grossouvre s'interroge samedi, dans une lettre ouverte, sur "les raisons de la parution" du livre allant dans le sens de la thèse officielle du suicide de l'ancien conseiller de François Mitterrand, François de Grossouvre, qu'elle a toujours contestée.

 Dans une "lettre ouverte aux lecteurs" du livre de Raphaëlle Bacqué "Le dernier mort de Mitterrand" communiquée à l'AFP, dix membres de la famille de François de Grossouvre, dont ses enfants, jugent l'ouvrage "tendancieux".

Ils "s'étonnent d'erreurs" concernant "certains éléments des rapports de police et d'autopsie" et "des mots prêtés à François de Grossouvre".

"Pour rester objectif le lecteur peut garder en mémoire plusieurs éléments importants", écrivent-ils.

Ils affirment ainsi que "les murs du bureau de François de Grossouvre n'étaient pas capitonnés" et que "personne, dans le rapport de police, ne déclare avoir entendu le coup de feu, pas même son garde du corps".

"Plus grave, poursuivent-ils, le rapport d'autopsie ne stipule pas "une luxation de l'épaule gauche" mais "une luxation avant de l'épaule gauche et une ecchymose à la face". "En médecine légale, cela est plus compatible avec l'hypothèse d'un coup porté au visage et une torsion arrière du bras, qu'avec celle de la conséquence d'un tir contre soi-même", font-ils valoir.

"Si l'auteur était en droit de présenter sa version des faits, les moyens utilisés pour y parvenir ne font que renforcer les interrogations quant aux circonstances de la mort de François de Grossouvre", ajoutent-ils, en s'interrogeant sur la "raisons de la parution" de cet ouvrage.

L'ancien conseiller de François Mitterrand avait été retrouvé mort à l'Elysée le 7 avril 1994 d'une balle dans la tête.

L'enquête judiciaire concluant à un suicide avait suscité de nombreuses contestations, certains membres de l'entourage du défunt ayant privilégié la thèse d'un assassinat sur fond de rivalités au sein de l'Elysée.

L'Express - 22/05/10

Commentaires

  • Il faudra bien qu'un jour la vérité sorte du puits.
    Il y a beaucoup de "suicides" mal expliqués ou carrément tordus.
    Etrange suicide que celui du maire de Nevers il y a quelques années.
    Partout dans le monde (malsain de la politique) il y a eu des personnes "suicidées" par nécessité.
    Les scrupules n'existent pas dans certains milieux.

  • @ turigol: certains ouvrent un parapluie en faisant publier ce livre actuellement...

  • Dans l'histoire des hommes,il faut bien comprendre l'action capitale des Services.

  • On ne versera pas de larmes (même de crocodile) sur cet intrigant ; d’ailleurs personne ne l’a pleuré. Mais il faut bien le compter parmi les innombrables morts inexpliquées de la cinquième république qui n’a rien à envier aux républiques bananières !

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