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Non-lieu pour le commerçant qui avait tué un cambrioleur

La chambre de l'instruction de la cour d'appel de a prononcé un non-lieu en faveur d'un commerçant du Val-de-Marne qui était renvoyé aux assises pour avoir tué en 2006 un cambrioleur et qui avait alors reçu le soutien de Nicolas Sarkozy, a-t-on appris vendredi de source judiciaire.

«La chambre a infirmé l'ordonnance de renvoi du juge d'instruction et a prononcé un non-lieu. La thèse de la légitime défense a été retenue», a indiqué cette source.

Le 27 octobre 2006, trois hommes s'étaient introduits au domicile de René Dahan, directeur commercial en textiles de 58 ans, à Nogent-sur-Marne (Val-de-Marne), afin de le cambrioler. Mis en joue par l'un de ses assaillants, le commerçant avait réussi à retourner l'arme qui le visait, atteignant à trois reprises, dont deux dans le dos, l'un des cambrioleurs, âgé de 26 ans qui avait succombé à ses blessures.

La mise en examen du commerçant pour homicide volontaire en octobre 2006 avait soulevé l'indignation de Nicolas Sarkozy. Alors ministre de l'Intérieur, il avait estimé avoir «du mal à admettre qu'un honnête homme, agressé chez lui, menacé de avec une arme et craignant pour la vie de son épouse, soit en retour mis en examen pour homicide volontaire.» Des propos qui avaient révolté la famille du cambrioleur.

En novembre 2009, un juge d'instruction avait toutefois renvoyé le commerçant pour homicide volontaire devant la cour d'assises du Val-de-Marne.

Le parquet de Créteil, qui soutenait la thèse de la légitime défense, avait fait appel de cette ordonnance et vient donc d'obtenir gain de cause devant la chambre de l'instruction de Paris.

La famille du cambrioleur avait à l'époque de l'instruction refusé l'idée que le commerçant puisse bénéficier d'un non-lieu.

Le Parisien - 29/05/10

Commentaires

  • Vouloir retirer le droit de se défendre en cas de cambriolage à des personnes, est un crime assez récent. Il y quelques petites décennies, il était reconnu comme normal ( ce qui l'est d'ailleurs) de se défendre quitte à ôter la vie ou a blesser gravement le malfaisant.
    Ce qui répugne, c'est de savoir que la famille du cambrioleur a le culot de réclamer , de se dire révoltée.
    Que l'on nous donne les nom et prénom du voleur !
    Le cambriolage ressemble à la spéculation en Bourse, on prend des risques, on gagne ou on perd . Une sorte de loterie. (Il ne nuira plus)

  • Bravo à la cour d’appel qui a pris la bonne décision ! C’est tellement rare !
    Entièrement d’accord avec le commentaire de turigol. Mais on peut noter deux choses :
    1) la victime du cambriolage avait le soutien du nabot et on approche des élections : cela a certainement pesé dans la décision
    2) la victime n’est pas n’importe qui.
    Comme d’habitude le pharisien donne le coup de pied de l’âne et pleure sur l’agresseur !

  • @ turigol; bien d'accord avec vous, mais ce qui est curieux ici, c'et l'intervention de Sarkozy en faveur de René Dahan...
    Il n'intervient pas pour tous les cas de légitime défense!

  • bien entendu la victime n,est pas n,importe qui ,d,ou l,implication de sarkosy! cela aussi sautait aux yeux !! salutations.

  • @ parvus: ce commerçant n'était pas n'inporte qui, d'où l'intervention élyséenne... vous avez rasion!

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