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Israël veut se soustraire à une enquête internatioale - Les cinq Irlandais du Rachel Corrie sont rentrés à Dublin

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De G à D: Derek et Jenny Graham, Fiona Thompson, Dennis Hallyday et Mairead Maguire arrivent à Dublin le 7 juin 2010
(Cliquez sur la photo pour la voir en totalité)

GAZA — Quatre activistes palestiniens ont été tués lundi par Israël à Gaza, au moment où le gouvernement Netanyahu se débat face aux pressions pour une enquête internationale sur son raid meurtrier contre une flottille humanitaire.

Le dernier groupe --cinq Irlandais-- des 19 personnes à bord du cargo irlandais Rachel Corrie arraisonné samedi en tentant de forcer le blocus israélien de Gaza, a été expulsé lundi matin, a par ailleurs indiqué le service israélien de l'immigration.

Cinq militants pro-palestiniens irlandais, capturés par les forces israéliennes après avoir tenté de forcer le blocus de Gaza, ont dit lundi, à leur retour à Dublin, leur intention de tenter à nouveau d'apporter de l'aide au territoire palestinien.

Interrogé sur la question de savoir s'il avait l'intention de retenter l'expérience, le capitaine du bateau, Derek Graham a affirmé : "Oh Jésus oui, tout de suite", selon l'Irish Times.

Mairead Maguire a affirmé qu'elle souhaitait aussi refaire le voyage, tout en appelant le gouvernement irlandais et le président américain Barack Obama à encourager le dialogue pour une levée du blocus israélien de Gaza, selon la BBC.

Sur le plan politique, les sept principaux ministres du gouvernement de Benjamin Netanyahu ont discuté de l'attitude à adopter face aux pressions croissantes pour une commission d'enquête internationale sur le raid contre la flottille, qui a coûté la vie à neuf Turcs le 31 mai.

Ils envisageraient la création d'une "commission de vérification", où pourrait siéger des observateurs étrangers, sur les circonstances de cet abordage sanglant et sur les aspects légaux de la poursuite du blocus de Gaza au regard du droit international, selon la radio publique. Aucune décision officielle n'a été prise.

Le vice-président américain Joe Biden, de passage en Egypte, a indiqué que les Etats-Unis étudiaient de "nouveaux moyens pour répondre aux aspects humanitaire, économique, sécuritaire et politique de la situation à Gaza", réitérant la position de Washington selon laquelle "le statu quo est intenable".

Les chefs de la diplomatie française et britannique, Bernard Kouchner et William Hague, ont insisté dimanche sur la nécessité d'une enquête avec une composante "internationale", alors que les responsables israéliens plaident plutôt pour une enquête interne.

La France a proposé que l'Union européenne assure le contrôle des navires à destination de Gaza, a indiqué M. Kouchner, les deux ministres estimant toutefois nécessaire de s'assurer qu'ils ne transportent pas d'armes.

La Turquie, qui a pris des sanctions diplomatiques contre Israël, a prévenu qu'il ne "saurait être question d'une normalisation des relations turco-israéliennes" si Israël refusait une commission d'enquête indépendante de l'ONU, par la voix de son ministre des Affaires étrangères Ahmet Davutoglu.

En Iran, pays qui ne reconnaît pas Israël, le Croissant-Rouge a annoncé son intention d'envoyer trois bateaux et un avion chargés d'aide humanitaire vers la bande de Gaza, l'avion étant censé passer par l'Egypte.

Les Gardiens de la révolution (Pasdaran), l'armée idéologique du régime iranien, avaient indiqué dimanche qu'ils étaient prêts à escorter des flottilles d'aide destinée à Gaza.

AFP. 07/06/10

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