Soixante-dix ans après le "départ" du général de Gaulle de Bordeaux pour Londres, à la veille de son appel du 18 juin, la scène a été reconstituée aujourd'hui à l'aéroport de Mérignac avec trois comédiens qui sont descendus de leurs Tractions pour embarquer aussitôt à bord d'un Beechcraft 18.
Comme le 17 juin 1940, la météo n'était pas des plus clémentes et le plafond nuageux situé à basse altitude. Les fortes précipitations des dernières heures a d'ailleurs retardé la reconstitution sur la Base aérienne 106. L'avion, un Beechcraft 18, n'a pas pu décoller à l'heure de la Ferté-Alais où il est habituellement stationné.
Cet appareil, dont les caractéristiques sont très proches de celui emprunté par le général de Gaulle, un Flamingo, a donc décollé vers 11 heures des pistes de Mérignac devant un parterre d'élèves, de journalistes et d'invités. Si le vol historique s'était déroulé à quelques centaines de mètres près au même endroit, il avait été entouré de la plus grande discrétion.
C'est à bord de deux Tractions avant noires que Charles de Gaulle, son aide de camp, Geoffroy de Courcel et le général Sir Edward Spears, agent de liaison personnel de Winston Churchill auprès du gouvernement français, étaient arrivés sur les pistes de l'aéroport. Ils avaient décollé à 9 heures de Mérignac pour arriver vers 14 heures à Londres après une étape à New Jersey pour un ravitaillement en carburant.
(Source Le Figaro - 17/06/10)
Commentaires
La grande Zora attendait le 17 juin à Bordeaux d’être nommé dans le nouveau gouvernement de Pétain. Mais n’ayant pas été retenu par Pétain, il décida de partir et se retrouva à Londres. Le reste c’est de la comédie, comme l’ont très bien démontré ces trois comédiens.
@ abad: j'ignorais cela. On ne le trouve nulle part. Merci.
La statue de De Gaulle , de plus en plus déboulonnée heureusement, va concurrencer , si çà continue, la célèbre tour de Pise.
Une rue Charles de Pise ferait bien dans le trombinoscope des faux-culs.