Adolf Hitler a bénéficié d'un traitement de faveur lors de sa détention à la prison de Landsberg en 1924: des centaines de personnes lui ont rendu visite, dont plusieurs dizaines pour célébrer son 35e anniversaire, montrent des documents de l'établissement pénitentiaire, situé près de Munich.
Ces pièces ont été découvertes récemment par un habitant de Nuremberg dans les objets personnels de son défunt père. Ce dernier les avaient achetées sur un marché aux puces dans les années 1970, précise Werner Behringer, dont la maison de vente à Fürth, en Bavière, les mettra aux enchères le mois prochain. Selon M. Behringer, les quelque 500 documents se trouvaient avec des livres sur la Première Guerre mondiale que son père avait achetés.
Robert Bierschneider, un employé des Archives du Land de Bavière, qui a examiné des copies des documents transmises par M. Behringer, a précisé qu'elles portaient des tampons caractéristiques de la prison de Landsberg à l'époque. "Les documents semblent authentiques, mais pour procéder à un réel examen, il faut avoir les originaux entre les mains", a-t-il déclaré à l'Associated Press.
Les documents seront vendus aux enchères le 2 juillet, le prix de départ ayant été fixé à 25.000 euros. Un seul porte la signature d'Hitler. Le dirigeant nazi avait été incarcéré à la prison de Landsberg après "le putsch de la brasserie", tentative avortée de prise de pouvoir par la force en Bavière en 1923. Condamné à cinq ans de prison, il avait bénéficié d'une libération anticipée, ne restant que neuf mois derrière les barreaux.
Il avait des amis très influents, dont le héros de la Première Guerre mondiale Erich Ludendorff, qui lui a rendu visite plusieurs fois durant sa détention. Les documents montrent que le général prussien était autorisé à voir l'ancien caporal sans surveillance aussi longtemps qu'il le voulait.
Les documents montrent également que 30 à 40 visiteurs ont pu entrer dans la prison pour célébrer l'anniversaire d'Hitler avec lui le 20 avril 1924, seulement 19 jours après le début de sa détention. "Son séjour en prison ressemblait plutôt à des vacances", remarque M. Behringer.
Dans une note datée du 18 septembre 1924, le directeur de la prison, Otto Leybold, évoque un détenu "raisonnable, modeste, humble et poli avec tout le monde".
Ces pièces ont été découvertes récemment par un habitant de Nuremberg dans les objets personnels de son défunt père. Ce dernier les avaient achetées sur un marché aux puces dans les années 1970, précise Werner Behringer, dont la maison de vente à Fürth, en Bavière, les mettra aux enchères le mois prochain. Selon M. Behringer, les quelque 500 documents se trouvaient avec des livres sur la Première Guerre mondiale que son père avait achetés.
Robert Bierschneider, un employé des Archives du Land de Bavière, qui a examiné des copies des documents transmises par M. Behringer, a précisé qu'elles portaient des tampons caractéristiques de la prison de Landsberg à l'époque. "Les documents semblent authentiques, mais pour procéder à un réel examen, il faut avoir les originaux entre les mains", a-t-il déclaré à l'Associated Press.
Les documents seront vendus aux enchères le 2 juillet, le prix de départ ayant été fixé à 25.000 euros. Un seul porte la signature d'Hitler. Le dirigeant nazi avait été incarcéré à la prison de Landsberg après "le putsch de la brasserie", tentative avortée de prise de pouvoir par la force en Bavière en 1923. Condamné à cinq ans de prison, il avait bénéficié d'une libération anticipée, ne restant que neuf mois derrière les barreaux.
Il avait des amis très influents, dont le héros de la Première Guerre mondiale Erich Ludendorff, qui lui a rendu visite plusieurs fois durant sa détention. Les documents montrent que le général prussien était autorisé à voir l'ancien caporal sans surveillance aussi longtemps qu'il le voulait.
Les documents montrent également que 30 à 40 visiteurs ont pu entrer dans la prison pour célébrer l'anniversaire d'Hitler avec lui le 20 avril 1924, seulement 19 jours après le début de sa détention. "Son séjour en prison ressemblait plutôt à des vacances", remarque M. Behringer.
Dans une note datée du 18 septembre 1924, le directeur de la prison, Otto Leybold, évoque un détenu "raisonnable, modeste, humble et poli avec tout le monde".
Hitler a passé une grande partie de sa détention à écrire son manifeste "Mein Kampf", mais les documents montrent qu'il avait également du temps pour des pensées plus prosaïques.
Dans une lettre à un concessionnaire automobile de Munich, le futur dictateur explique vouloir acheter une voiture mais hésiter entre deux modèles Benz, et demande s'il pourrait obtenir un rabais, selon une copie dactylographiée de la missive.
Dans une lettre à un concessionnaire automobile de Munich, le futur dictateur explique vouloir acheter une voiture mais hésiter entre deux modèles Benz, et demande s'il pourrait obtenir un rabais, selon une copie dactylographiée de la missive.
Alliance - Samedi 26 Juin 2010 - 14 Tammuz 5770
Commentaires
Ce fut surtout un temps d'intense méditation pour l'homme qui incarnait par un mystérieux décret le destin de l'Allemagne et plus encore celui du monde indo-européen.
Et le destin de 1924 à 1940 porta Adolf Hitler de victoire en victoire.
La guerre aurait dû se terminer en 1940 par la victoire définitive de l'Allemagne;incompréhensiblement,il n'en fut pas ainsi et pourtant tout attaché militaire n'aurait pas donné cher de la peau des Britanniques à la même date.
Le non-anéantissement du corps britannique à Dunkerque en juin 40 fut la première d'une série d'erreurs tactiques qui coûtèrent la victoire à l'Allemagne.
1940-2010,70 ans se sont écoulés et la France se trouve dans une situation tragique où elle joue son existence et bien plus.
On peut dire que le destin de notre monde A BASCULE dans le second semestre 1940,on m'aura sans doute compris.
Cher Matthieu: je vous comprends très bien pour ma part. Et je pense qu'ici beaucoup vous comprennent.
Ce soir, la France, ce n'est que l'affaire Woerth, tous les ministres volant à son secours... Il ne démissionnera pas, comme l'honneur l'exigerait.
C'est tout petit, c'est honteux...
Merci pour "smet": souillure.
Le patron de la CIA, Leon Panetta, serait selon Wikipédia, de parents italiens calabrais émigrés, restaurateurs en Californie. Cela sent la maffia. Son père s'appellait Carmelo Panetta Frank.
Panetta de la CIA avait présenté Monica Lewinski à Bill Clinton...
Sincèrement je préfèrerais croiser dans nos rues de tels jeunes gens, beaux, propres, bien habillés, sèrieux et fiers que les dégénérés braillards et vulgaires qui hantent mon décor quotidien...
Mais pour cela il aurait fallu perdre la guerre.
Et on nous certifie que nous l'avons gagnée. Alors tout va bien.
La France 2010
zin-zin
inculture
immoralité
obscénité.
Et évidemment,nous sommes dans la fosse septique.
De temps à autre,on a beau siffler son chien,le dégoût vous submerge.
Alors on se console avec Albert Samain:
"Puis je pris en dégoût le carton du décor;
Et maintenant,j'entends en moi l'âme du nord
Qui chante,et chaque jour j'aime d'un coeur plus fort
Ton air de sainte femme,ô ma terre de Flandre,
Ton peuple grave et droit,ennemi de l'esclandre,
Ta douceur de misère où le coeur se laisse prendre,
Tes marais,tes près verts où rouïssent les lins,
Tes bateaux,ton ciel gris où tournent les moulins,
Et cette veuve en noir avec ses orphelins."
Chère Gaëlle, l’honneur, ces gens là s’en tapent ! Non, il devrait démissionner car son cas relève maintenant des tribunaux : c’est une raison plus que suffisante !
Cher abad, il me semble comme à vous que son cas et peut-être aussi celui de sa femme relènet des tribunaux.
Un des professeurs de français que j'ai eu jadis au lycée nous disait: "Rappellez-vous cela: le jour où l'on comprendra plus Corneille, où le sens de l'honneur aura disparu, ce sera la fin de la France et et de toute une civilisation".
Nous y sommes. Et je me souviens de cette phrase.
(C'était une femme, je le précise, me refusant à écrire "professeure").
@ Matthieu, vous me faites redécouvrir Albert Samain avec ce très beau poème. Merci.
Oui, nous vivons en effet des temps "obscènes" à tous les points de vue. C'est bien le mot.
Je regardais hier soir un tableau d'Ingres, étrange et magnifique: "Le songe d'Ossian".
Puis j'ai écouté un lied de Schubert.
Chère Gaëlle, c’est à cela qu’on reconnaît les grands professeurs : on se souvient de leur enseignement, même réduit à quelques phrases, toute sa vie. Et ce qu’elle vous a dit ce jour là est tellement vrai et fort ! Merci, de nous l’enseigner à votre tour !
Cher abad: je ne me souviens pas de son nom ce soir, mais plus de sa personne qui, cependant, n'avait rien de remarquable: une femme de quarante ans environ, plutôt blonde, discrète, qui ne cachait qu'elle était catholique et croyante. Je crois qu'elle était agrégée de lettres. Ce n'était pas seulement un professseur de français, elle nous enseignait aussi le latin et nous faisait ressortir la beauté de cette langue.
Et puis on a étudié Corneille, Le Cid... et elle nous a dit soudain cela que je rapporte, que je n'ai jamais oublié. Oui, c'était un grand professeur, mais nous n'en avions pas conscience alors. Ni elle non plus sans doute, car elle était modeste et effacée. Mais, entendant des ricanements stupides au fond de la salle, elle n'a pas hésité à nous dire clairement sa pensée, juste et quasiment visionnaire.