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Aubrac et Barbie

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Raymond Aubrac, né Raymond Samuel
 
Raymond Samuel, né en 1914, est fils de commerçants juifs aisés, propriétaires de magasins de confection à Vesoul et à Dijon. Son père Albert est né à Vesoul, sa mère, Hélène Falk née à Crest, dans un milieu de petits commerçants, est plus intellectuelle. La pratique religieuse des deux parents est peu prononcée. Le père est plutôt conservateur alors que la mère est sensible aux idées progressistes. Le jeune Raymond passe son enfance et sa jeunesse dans une dizaine de villes de province, fréquente les Éclaireurs de France, laïques, mais aussi un cercle d'études juives.
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Klaus Barbie (1913-1991)
 
 

En 1983, Klaus Barbie est extradé de Bolivie et il est jugé à Lyon en 1987, non pas pour les arrestations de Caluire ou des crimes perpétrés dans le cadre de la lutte contre la Résistance — pour lesquels il y a prescription — mais pour crimes contre l'humanité. Il est condamné à la peine maximum, la réclusion à perpétuité. Le 4 juillet 1990, Barbie demande à comparaître devant un juge accompagné de son avocat Jacques Vergès pour lui remettre un texte de 63 pages que l'on appellera Testament de Barbie, qui circulera dans les salles de rédaction dès la mort de Barbie en 1991, mais ne sera connu du grand public qu'en 1997, avec la publication du livre de Gérard Chauvy : Aubrac, Lyon, 1943. Dans ce « testament », Barbie présente Aubrac comme un agent à son service, qui aurait été « retourné » lors de sa première arrestation en mars 1943. Toujours selon ce document de Barbie, Lucie aurait été l'agent de liaison entre Aubrac et lui et elle aurait téléphoné à Barbie la date et le lieu de la réunion de Caluire.

En mars 1997, juste après la sortie du film Lucie Aubrac, de Claude Berri, le journaliste et historien lyonnais Gérard Chauvy publie donc son livre Aubrac, Lyon, 1943 dans lequel il dévoile le Testament de Barbie et produit un certain nombre de documents d'archives connus ou inédits qui mettent en évidence les incohérences dans les différents récits et témoignages que Lucie et Raymond Aubrac ont fait depuis leur arrivée à Londres en 1944 sur les événements survenus à Lyon entre mars et octobre 1943.

En conclusion, Chauvy, sans adhérer à la thèse de la trahison du Testament de Barbie, indique : « Aujourd'hui, aucune pièce d'archives ne permet de valider l'accusation de trahison proférée par Klaus Barbie à l'encontre de Raymond Aubrac, mais au terme de cette étude, on constate que des récits parfois fantaisistes ont été formulés."

(Extraits de Wikipédia)

Commentaires

  • ayant lu l,ouvrage de Chauvy , il y a de cela plusieurs années en arriére, et si mes souvenirs sont bon , il relate ce passage: lors d,un transfert le sieur aubrac étant installé dans un véhicule de la gestapo escorté par des membres du SD , demanda qu,on s,arréta à une pharmaçie pour je ne sais plus quelle raison invoqué , ceux-ci obtempérent , et attendirent à l,extérieur du commerce , pendant qu,il filait par une porte de derriére! ce fut la raison officielle de son évasion!
    surement une négligence du SD !!!!
    salutations.

  • Je me demande si c’est toutes les heures que les merdiats nous parlent de la shoah, ou toutes les minutes. Je vais faire une statistique pour en avoir le cœur net. Peut-être vais-je découvrir qu’ils en parlent toutes les secondes : c’est permanent, quoi ! Des fois qu’on oublierait !

  • Cher Abad, la réponse à votre question EST !!!
    Tous les jours, toutes les minutes, toutes les secondes !
    Permanent, comme vous écrivez !
    Ce soir, au JT de Fr2, un reportage sur les Archives, exclusivement illustré par des fiches sur les "collabos", sur les femmes ayant collaboré "à l'horizontale", disait élégamment le commentateur, sur tous les sal**** de notre Histoire disait en substance le reportage !
    (Hier, exception à cette règle, c'était la France et son affreux passé colonial !)
    Lucie Aubrac, ce n'est pas elle qu'on a imposée aux lycéens et collégiens à qui elle rendait "témoignage de .." , il y a quelques années ?

    La promo de "Nuit et Brouillard" dans tous les établissements scolaires, ça, je me souviens, c'était pour "Carpentras" !
    Les voyages (imposés) pour Auschwitz, ça, c'est tous les ans pour les élèves.
    Mme Veil à l'Académie, ça, c'est cette année.
    Les dîners du CRIF, avec 23 de Notre-Dame, ça aussi, c'est tous les ans.

  • Mais non Parvus ,pour l'episode la Pharmacie , c'est de Leopold Trepper chef de l'orchestre Rouge qu'il s'agit :
    Alors qu' il etait , à Paris , dans une voiture de la Gestapo , il s'offrit à procurer un remède à son accompagnateur et demanda de l'arreter à la Pharmacie Bailly , prés de la Gare St Lazare ...........il en profita pour s'echapper par une issue arrière
    ( L'Orchestre Rouge de G. Perrault )

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