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Sarkozy à la botte de la mondialiste Merkel - une petite phrase peu commentée

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12 juillet 2010

PARIS (EJP)--- Le Président français Nicolas Sarkozy a estimé que l'"on ne peut pas faire payer à l'Allemagne le nazisme jusqu'à la fin des temps".

Répondant à une question sur la rigueur budgétaire en Europe et ses relations avec la chancelière allemande Angela Merkel au cours d’une interview sur France-2 lundi soir, le président de la République a déclaré qu’en Europe il y a deux pays qui tiennent le système: "l'Allemagne et la France", ajoutant qu'il ferait "tout pour qu'il en soit toujours ainsi".

EJP - 14/07/10

L'Allemagne, cheval de Troie du NOM - (extraits)

Un « Pôle carolingien »

 

Malgré les désaccords de façade,Nicolas Sarkozy est, avec Angela Merkel, à l’avant-garde de ce que l’on pourrait appeler le « Pôle Carolingien » d’une union fédérale de la France et de l’Allemagne devant constituer, ensemble, l’armature intérieure d’une Europe inféodée à l’ordre mondial. Si le ralliement de la France à la doctrine mondialiste est récent, du moins dans sa phase décisive, l’ancrage de l’Allemagne, principal pays allié des États-Unis en Europe depuis 1945, est plus profond, et c’est le ministre des Affaires étrangères Joshka Fischer qui avait, en quelque sorte, ouvert le bal, lors de son discours à l’Université de Humboldt, le 12 mai 2000, relayé quelques jours après par son prédécesseur, Hans Dietrich Gensher, ministre des Affaires étrangère allemand, dans Le Figaro du 20 mai suivant : « L’intention de Joshka Fischer est maintenant de renforcer l’Union européenne dans la perspective de son élargissement. Il s’agit d’en faire un acteur efficace du Nouvel ordre mondial… » Puis encore, comme pour enfoncer le clou, Wolfghang Schäuble, ex patron de la CDU, dans Le Monde du 22 mai de la même année : « Au monde bipolaire de la guerre froide s’est substitué un monde multipolaire. Les États-Unis, la Russie, la Chine et, à quelques distances, le Japon, y ont déjà pris place. L’Inde va entrer dans le club. Il ne faut pas que l’Europe soit en reste. À ses débuts, le nouveau gouvernement allemand avait laissé un peu en friche le terrain de la politique étrangère. Ce plan Fisher lui restitue un visage européen sur l’arrière plan de la mondialisation. »

 

Concept mondialiste

 

La doctrine stratégique « globale » des États-Unis avait été élaborée une vingtaine d’années auparavant. Il est clairement énoncé dans le nouveau concept étasunien de « stratégie nationale de sécurité » dont le contenu fut révélé dans un article du New York Times du 8 mars 1992, qui mentionnait pour la première fois le Defense Planning Guidance du Pentagone, élaboré en liaison avec le Conseil national de la sécurité (NSA), plus haute instance américaine de sécurité et de politique internationale. On y apprend que les États-Unis doivent « tout faire pour dissuader d’éventuels rivaux, parmi les pays avancés et industrialisés, de défier notre domination, ne serait-ce que d’aspirer à un rôle plus grand à l’échelle mondiale ou régionale (…) La mission des États-unis sera de s’assurer qu’il ne soit permis a aucune puissance rivale d’émerger en Europe occidentale, en Asie ou sur le territoire russe. »(3) Il s’agit ni plus ni moins d’empêcher par n’importe quel moyen l’Europe et le Japon,“alliés” relativement dociles, ainsi que la Russie affaiblie mais encore redoutable, de relever la tête et de porter, un jour, ombrage au nouvel ordre mondial politique et économique imposé par Washington.

 

Ce document rend inutile tout commentaire, éclairant de lui-même les intentions étasuniennes, dont la nature même est d’ordre conspirative. Mais nous aurions néanmoins tort de désespérer, car aucune situation, aussi perdue qu’elle puisse paraître, n’est jamais complètement fermée. C’est la faille salvatrice qu’il nous faut désormais trouver pour opposer un Nouveau monde à ce Nouvel ordre mondial.

 

Clovis CASADUE, pour la revue FLASH

Publié sur Mecanopolis, avec l’aimable autorisation de Jean-Emile Néaumet, directeur de la rédaction.

Mecanopolis - 15/07/10

 

Commentaires

  • Il y a également intégration en Eurasie, avec une intention d'intégrer l'Europe et l'Asie :

    « Nazarbayev calls for single document outlining Eurasian integration »

    http://en.rian.ru/exsoviet/20100717/159845758.html

  • Un « Pôle carolingien » : quel culot ! Faut-il rappeler à ces juifs sionistes et mondialistes que Charlemagne était profondément chrétien et était le protecteur de l’Eglise ? Eux n’ont de cesse de vouloir détruire l’Eglise ! Cela révèle bien ce qu’ils sont : des usurpateurs !

  • Cher abad, il me semble, en relisant l'article, que l'expresssion "Pôle carolingien", si malheureuse, si inappropriée, est de l'auteur de l'article (FLASH) : "de ce que l’on pourrait appeler le « Pôle carolingien". - Mais il ne fait sans doute que reprendre une formulation utilisée par les "usurpateurs". Je préfère le croire!
    Moi aussi, j'ai été étonnée et choquée par cette formulation, mais j'ai laissé l'article tel quel, en citant sa source.

  • Qui peut menacer le NOM,rien;il s'installe et il gagne actuellement.Il a sa religion,ses "valeurs",ses Seigneurs Crotales et finalement les masses lui sont favorables et lui seront encore longtemps favorables.
    Nous sommes dans l'âge des ténèbres:constat.
    Il y a une résistance,ici et là,éparpillée dont les membres seront ostracisés(on le voit avec le blog des Intransigeants),poursuivis,ruinés,déshonorés.
    Combien de temps durera cette période.Nous ne le savons pas.
    D'autant moins que chaque jour de nouvelles découvertes dans toutes les disciplines piétinent un peu plus les sociétés traditionnelles.
    Une guerre atomique aura-t-elle lieu avec la Chine,d'autres et fantastiques événements,possible,tout est ouvert.
    En attendant,notre riposte consiste à entretenir la flamme par le sang,par la foi dans de petites communautés reliées entr'elles confidentiellement,voire clandestinement si la situation l'exige réparties sur l'ensemble des nations européennes avec un impératif:transmettre le flambeau aux générations à venir.
    "Autour de moi rien ne subsiste
    De tout cela que je rêvais.
    Jusqu'à la mort,mon âme est triste,
    Mon âme est triste,il faut veiller".
    Robert Brasillach.

  • Je ne désespère pas de l'Allemagne;quand Alphonse de Chateaubriant écrit:"l'enfant allemand est certainement une des grâces de la nature.Son visage blond,la pervenche de son regard,sont une demeure que l'ironie n'habitera jamais.Voyez ses mouvements naïfs;sa démarche candide,expression tout entière d'une petite âme lumineuse qui laisse voir en elle,sans le savoir,le myosotis au bleu pur que l'esprit divin qui le créa a caché sous son herbe",il décrit exactement ce que j'ai ressenti lors de mon voyage sur les bords de la Baltique et c'est justement pour eux,pour tous les enfants européens qu'il ne faut pas baisser les bras devant le NOM et ses Seigneurs Crotales.
    Brasillach et Chateaubriant ne s'entendaient guère mais la germanophilie du second a été ensuite rejointe par celle du rédacteur en chef de "Je suis partout"et l'auteur des admirables poèmes de Fresnes.
    Tous les véritables européens qu'ils soient français ou d'autres nationalités aiment profondément l'Allemagne,mystiquement l'Allemagne.
    Brasillach fusillé à 35 ans et toute son oeuvre était devant lui-voyez"Comme le temps passe" et cette fabuleuse nuit de Tolède qui me transportait adolescent- et quelle oeuvre et Chateaubriant mort en exil,tous les deux catholiques en sont la parfaite illustration.
    Quand je relis Brasillach,je ne peux m'empêcher de penser à tous ces officiers et sous-officiers en Algérie-Degueldre,un gars de chez moi et les autres- qui choisirent l'honneur et furent comme lui fusillés sur ordre de De Gaulle,leurs grâces ayant été refusées.
    "Ceux qu'on enferme dans le froid,sous les serrures solennelles,
    Ceux qu'on a de bure vêtus,ceux qui s'accrochent aux barreaux,
    Ceux qu'on jette la chaîne aux pieds dans les cachots sans soupiraux,
    Ceux qui partent les mains liés,refusés à l'aube nouvelle;
    Ceux qui tombent dans le matin,tout disloqués à leur poteau.
    Ceux qui lancent un dernier cri avant de quitter leur peau,
    Ils seront quelque jour pourtant la cour de justice éternelle"

  • Cher Matthieu, moi non plus, je ne désespère pas de l'Allemagne.
    Merci pour cette page admirable d'A de Ch. - Comme elle demeure vraie pour l'avenir! Comme elle est juste! Et mystérieuse! Mystique et simple à la fois! Il parle d'un petit enfant et c'est tout un monde qui apparaît, sortant de la forêt de nos origines...

    Merci pour Robert Brasillach, poète assassiné par les crotales. Les poèmes de Fresnes sont d'une rare beauté et élévation d'âme. Ils sont comme un viatique pour notre temps. Un contre-poison.

    Ils se sont rejoints et leurs âmes sont immortelles. Et veillent sur nous.

  • Chère Gaëlle, je viens de recevoir ‘Flash’ où j’ai lu l’article en question dans son intégralité. Vous avez raison : l’expression ‘Pôle carolingien’ semble bien être de l’auteur de l’article. Je retire donc ma remarque, mais cette expression est malheureuse !

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