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Les 44 communes sinistrées du Var sont-elles oubliées par l'Etat?

DRAGUIGNAN — Les maires des 44 communes sinistrées par les inondations de juin dans le Var, qui ont causé plus d'un milliard d'euros de dégâts, ont réclamé vendredi des moyens et une simplification des procédures administratives, alors que tous les travaux de remise en état sont loin d'être réalisés.

"Donnez-nous des sous, mettons en place un plan Marshall," a dit le maire du Cannet-des-Maures Jean-Luc Longour lors d'une réunion au Conseil général à Draguignan.

Le préfet Hugues Parant a déclaré être intervenu pour "qu'un décret d'avance puisse être signé le plus rapidement pour permettre l'engagement des travaux" et avoir demandé que soit accélérée "la mission d'évaluation" diligentée par l'Etat.

A ce stade 1/3 des fonds de premiers secours ont été attribués sur les 3 millions débloqués par l'Etat, selon le préfet, qui a précisé que le reste sera utilisé pour des opérations sanitaires et de sécurité.

"A Paris il y a quelqu'un qui tient la caisse. La confiance est totale, mais un peu de vérification ne nuit pas," a-t-il dit, ajoutant que les travaux devaient être exécutés conformément aux avis des experts.

Reconstruction de ponts, réfection de canalisations figurent parmi la longue liste de travaux en attente.

Le Conseil général doit faire face à plus de 60 millions d'euros de travaux sur les routes, 8 millions pour les travaux d'eau et assainissement, 2,6 millions pour les bâtiments et les 12 collèges touchés. Un fond de 30 millions d'euros a été créé en faveur des communes sinistrées, a ajouté le président UMP Horace Lanfranchi.

Les inondations, consécutives à des pluies torrentielles, avaient fait 23 morts et deux disparus les 15 et 16 juin.

Un mois et demi après, il reste 283 familles (693 personnes) à reloger dont 193 à titre définitif, essentiellement à Draguignan et Fréjus.

Sur le plan économique, au 23 juillet, 334 autorisations de chômage partiel pour 1.752 salariés avaient été enregistrées.

AFP. 23/07/10

Commentaires

  • Ces communes devraient légèrement modifier leurs noms et faire croire qu’elles sont à Haïti ! Immédiatement le gouvernement, qui est nul en géographie (comme en tout, d’ailleurs) leur débloquerait les fonds demandés !

  • S'il y a des mochequées et des synagogues, taguées de préférence, alors pas de problème, les poches des Français fonctionneront à l'envers du tonneau des Danaïdes, ON saura trouver des sous.

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