Deux vacancières d’une trentaine d’années ont vécu un véritable cauchemar, qui s’est soldé par un viol, après s’être risquées à faire de l’auto-stop à la sortie d’un night-club cannois, dans la nuit de jeudi à vendredi. Trois jeunes hommes, dont deux mineurs, circulant à bord d’une Golf, les ont terrorisées au cours d’une dramatique équipée à travers les Alpes-Maritimes et le Var. Si l’une des malheureuses auto-stoppeuses a miraculeusement pu s’échapper à La Gaude, le calvaire s’est poursuivi jusqu’au petit matin pour la seconde : frappée et violée à plusieurs reprises, elle a été abandonnée à l’aube, sur le bord de la route, entre Le Muy et Draguignan. Les agresseurs ont été interpellés quelques heures plus tard après une enquête éclair des gendarmes de Grasse, aidés par la police municipale de Cannes.
Insouciantes et confiantes
Tout a commencé peu après minuit, près de la Croisette. Marie et Jenny* , en vacances à Nice, sortent de boîte de nuit et flânent un peu, avant de songer à rentrer à leur hôtel. La nuit cannoise est belle, sous les lumières qui scintillent. Elles sont insouciantes. Confiantes : « Et si on rentrait en stop ? » Toutes deux vivent habituellement à Paris. La première est française. Sa profession, intermittente du spectacle. Son amie, enseignante, est américaine. Elles ne se doutent pas que le danger les guette lorsqu’une vieille Golf grise se porte à leur hauteur. A l’intérieur, trois très jeunes hommes les invitent à monter... Soudain, tout bascule. Les deux vacancières comprennent rapidement qu’elles sont désormais en odieuse compagnie et le ton monte. Les mains des mauvais garçons se font baladeuses. Commencent les attouchements. Elles crient, se débattent, tentent de fuir, mais en vain et l’auto file vers l’arrière-pays, direction Grasse. Les trois individus allaient-ils abuser d’elles dans un coin sombre d’un quartier résidentiel de La Gaude ? « C’est là que la jeune Américaine est parvenue à s’extirper des mains de ses ravisseurs », explique le capitaine Daniel Chazalon, officier adjoint à la compagnie de Grasse, qui a dirigé l’enquête. Parvenue à ouvrir une portière, Jenny court à toutes jambes. Elle a laissé son amie dans l’auto mais veut donner l’alerte. Sonne au portail d’une villa, puis d’une autre maison. Vainement. A la troisième tentative, on lui ouvre. Elle est sauvée. Prise en charge par les gendarmes grassois, et examinée par le médecin légiste, elle est indemne et vient d’échapper au pire.
Localisés grâce à la carte bleue de leur victime
Il reste alors à retrouver Marie car la voiture a pris la fuite. Dans quelle direction ? Mystère. La réponse surgira au petit matin. Vers six heures, un militaire de carrière circulant sur la route reliant Le Muy à Draguignan, aperçoit une jeune femme qui déambule, hagarde, sur le bas-côté. C’est Marie. Il s’arrête et la prend à son bord. Elle est prostrée. Sa robe est déchirée, elle porte des traces de coups sur les bras. Son visage est tuméfié. « Immédiatement, l’automobiliste se dirige vers la gendarmerie du Muy. La seconde victime est sérieusement choquée, mais vivante ! On lui a dérobé son portable et extorqué le code de sa carte bancaire », confie le capitaine Chazalon. Un médecin établira qu’elle a subi des viols à plusieurs reprises. La carte bleue... Une aubaine pour les enquêteurs qui interrogent le centre des cartes bancaires et découvrent dès vendredi matin que les agresseurs sont revenus à Cannes pour retirer de l’argent sur le dos de leur victime. Alors que les communications de téléphonie mobile sont analysées sur les secteurs concernés, les gendarmes bénéficient du concours de la police municipale cannoise : grâce à la vidéo-surveillance et aux signalements fournis par les vacancières, la Golf est identifiée. Indice précieux : sa vitre arrière cassée a été remplacée par du plastique « scotché ». Mieux, elle est repérée en train de rouler dans les rues de la ville. Puis de stationner... Les gendarmes de la brigade des recherches et du peloton de surveillance de Grasse foncent aux abords de l’auto et attendent que les quatre occupants reviennent pour les interpeller. « L’un d’eux sera mis hors de cause, mais les victimes ont formellement reconnu les trois autres, des Roumains, âgés de 16, 17 et 19 ans, qui n’ont pas de domicile fixe mais zonent régulièrement sur Cannes », détaille le capitaine en précisant qu’ils ont été placés en garde à vue et seront déférés aujourd’hui au parquet de Grasse. Une affaire rondement menée en collaboration entre gendarmerie et police municipale, mais également un sordide fait divers qui rappelle à quel point il est devenu dangereux de faire de l’auto-stop.
*Les prénoms des jeunes femmes ont été changés
VAR-MATIN - 15/08/10
Commentaires
Gaëlle, vous allez peut-être me trouver enquiquineur, mais comment savez-vous que ce sont des Roms ?
«un sordide fait divers qui rappelle à quel point il est devenu dangereux de faire de l’auto-stop» : mais cela n’empêchera pas MAM, Fillon et le nabot d’affirmer haut et fort que l’insécurité recule, statistique en mains ! Au fait, c’est la faute à qui si l’auto-stop est devenu si dangereux ?
Quant à ces roms, voilà l’occasion d’appliquer les dernières mesures annoncées. Qui parie qu’elles resterons lettre morte !
@ Pharamond, j'ai modifié le titre, puisqu'effectivement les médias n'osent pas dire qu'il s'agit de jeunes Roms.
Et moi, je suis sûre à 100% que ce sont des Roms. Mais je ne vais pas vous contrarier pour si peu.
je ne comprends toujours pas la naivéte de ces deux femmes , vu dans le monde que l,on vit et les nombreuses affaires qui défrayent la chronique quotidienne!! je dirais que je reste étonné devant ce manque de prudence de certains (es), alors que la société est infesté de prédateurs en tout genre!!
bien sur ce sont des ordures et une seule peine!! boutin va encore pleurer!!
salutations
Bien d’accord avec vous, chère Gaëlle, vous ne vous trompez pas : ils ne peuvent être que des Roms ! Les merdiats, comme les politichiens, font semblant de confondre « Roms » et «Roumains». Autrefois, selon la provenance de ces populations, on disait gitans, tsiganes, romanichels, etc…. Mais « Roms » est une invention récente pour justement créer cette confusion. Cela a été concocté par des officines chargées de la propagande mondialiste. En outre, c’est une insulte ignoble vis-à-vis des Roumains et ces gens là se prétendent partisans de l’Europe, alors qu’ils sont prêts à traiter de tout n’importe quel peuple européen du moment que c’est pour leur propagande !
Le cocktail rhum-melon est indigeste pour la côte d'azur !