Selon les chiffres de l'Association nationale des agents immobiliers (NAR), le mois de juillet a vu tomber les ventes de logements anciens à 3,83 millions en rythme annuel immobilier soit 27% de moins que le mois précédent.
Le neuf s'étant raréfié, l'ancien représente actuellement entre 90 et 95% du marché immobilier américain.
Ce mois de juillet avait tout pour être une catastrophe. L'Etat a mis un terme à un crédit d'impôt pour inciter à l'achat d'un logement, qui supposait d'avoir signé un compromis de vente avant le 30 avril. Ce coup de pouce disparu, le marché est retourné à des profondeurs qu'il n'avait plus connues depuis 1995.
"Pratiquement toutes les mesures de l'activité dans l'immobilier se sont dégradées depuis que le crédit d'impôt a expiré", ont indiqué les analystes de Nomura Securities.
En juillet, les ménages ont assisté à la lente, mais manifeste dégradation des indicateurs économiques, qui allait pousser la banque centrale (Fed) à réactiver le 10 août un de ses dispositifs de soutien au crédit.
Le mois d'août a l'air encore plus mal parti. Après la publication jeudi d'un chiffre des nouvelles inscriptions au chômage au plus haut depuis neuf mois, la NAR estimait "imaginable que le taux de chômage puisse atteindre 10% dans quelques mois", contre 9,5% aujourd'hui.
"La demande de prêts pour un achat immobilier est tombée à son niveau le plus bas depuis 13 ans malgré des taux d'intérêt exceptionnellement bas", se lamentait-elle.
Le marasme du secteur qui a provoqué une crise financière et une récession mondiales a aujourd'hui de multiples conséquences.
Il a dévasté un secteur, le BTP, qui pesait 4,9% du produit intérieur brut en 2006, et plus que 4,1% en 2009, et qui a supprimé plus de deux millions d'emplois ces deux dernières années. Selon des chiffres du département du Commerce, il n'y avait jamais eu aussi peu de logements en construction aux Etats-Unis depuis au moins quarante ans (457.000 fin juillet).
La crise de l'immobilier se traduit aussi dans les prix. Depuis mars 2009, le communiqué de la Fed à l'issue de ses réunions de politique monétaire mentionne systématiquement la "baisse de la valeur du patrimoine immobilier" comme l'un des problèmes irrésolus de l'économie américaine.
L'expression populaire veut en effet que les ménages "se servent de leur maison comme d'un distributeur de billets" quand les prix de l'immobilier augmentent. En clair, ils consomment grâce à des crédits où elle est présentée comme garantie. Il leur est pratiquement impossible de le faire aujourd'hui, puisqu'elle vaut rarement plus que la dette qu'ils ont contractée pour l'acheter.
La difficulté à vendre un logement limite la mobilité géographique des Américains, à l'heure où les emplois sont rares. L'un des dirigeants de la Fed, Narayana Kocherlakota, y voit l'une des principales raisons à la persistance d'un chômage élevé.
AFP. 24/08/10
Commentaires
que fait donc l,icone des foules , le président obama?? salutations.
Les Américains s'en sortiront par une troisième guerre mondiale.
La Fed est une des grandes hypocrisies née après des préparatifs au XIXème siécle, et sortie en 1913 comme étant "légale" par les grandes crapules de la Finance en Amérique.(suite à une réunion hyper secrète sur l'ile Jekyll en 1910 )
Elle n'appartient pas à l'Etat Américain, mais aux "Banksters", et quiconque un peu haut placé qui oserait attaquer cette idole de Mammon, verrait sa carrière promptement brisée, sinon même sa vie raccourcie.
Antony Sutton n'a pas eu peur d'attaquer la "Bête" par des conférences et des ouvrages, dont un traduit en Français, s'intitule : "Le Complot de la Réserve Fédérale" (éditions Nouvelle terre) SA DPF peut le fournir.
@ parvus: l'icône des foules compte les morts en Afghanistan, en attendant les ordres de ses conseillers reptiliens.
Pour le chômage, il a déjà un job, et pour l'immobilier, il est très bien logé, lui et sa famille.
Ceux qui l'ont élu sont sans doute en train de déchanter.
C'est beau, le "rêve américain"! Quel triste réveil des foules stupides!
@ turigol: l'île Jekill and Mr. Hyde!
Merci pour votre très intéressante contribution.
@ Matthieu: ils cherchent un prétexte pour mettre le monde entier à feu et à sang, en commençant par une région. Qui vont-ils "punir", chez qui vont-ils vouloir implanter à coups de bombes la "démocratie"? Ce prétexte, ce casus belli, ils vont le fabriquer, c'est plus sûr.
Les cerveaux du Pentagone et de l'entité sont en ébullition.
L'Iran est un prétextte tout trouvé, mais il semble qu'il y ait quelque chose qui bloque.
Nous ne savons pas tout, évidemment.
L'Iran détient trois ou qutre espions américano-sionistes, ou davantage, une femme adultère et criminelle est promise à la lapidation ou la pendaison (BHL, Sarkozy et Carla s'agitent et font des pétitions, avec KOuchener), mais tout cela n'est pas suffisant pour l'opinion publique.
Ils attendent un faux-pas de l'Iran dans le golfe Persique, quelque chose qui "scandalisera" le monde à travers les médiats!
Qu'en pensez-vous?
Comment ? Le noir de la maison blanche n‘a vu que du bleu ?
Après des prévisions rassurantes, voici que la crise immobilière revient de plus belle... on commence à se demander si l'optimisme des notaires français n'est pas feint.
Rien ne bloque une attaque contre l'Iran, pas besoin d'un prétexte comme le 11 septembre. En cas d'attaque, le gouvernement américain sera soutenu par la "vieille Europe" avec en première ligne la France. Parfois maintenir son adversaire en situation constante de peur et utiliser la guerre économique est une fin en soi, et la guerre "traditionnelle" devient superflue...
@ Stéphanie: Vous avez une agence immobilière? Je vous signale gentiment que toute publicité, déguisée ou non, est interdite sur ce blog. Merci.