Interrogé le 25 août 2010 sur Europe 1 à propos de l’affaire des Roms, le Grand Rabbin de France Gilles Bernheim a déclaré : « Accueillir l’étranger certainement, mais cette affaire n’est pas simple elle exige un sens de la mesure et de la fermeté ». Il a dénoncé « toute stigmatisation collective ». Selon lui, il ne faut « tomber ni dans l’excès ni dans l’empathie ». « Je dénonce un amalgame dès lors qu’il y a des Roms qui se comportent bien », a-t-il aussi nuancé. Gilles Bernheim a rappelé que le problème des Roms est ancien et se pose au niveau de l’Europe et a appelé à chercher des solutions cas par cas.
Interrogé sur les déclarations d’hommes politiques qui ont fait des comparaisons avec les rafles contre les juifs pendant la seconde guerre mondiale, le Grand Rabbin de France a parlé d’amalgame et a déclaré : « Je regrette et je condamne ces excès. Il faut poser la question aux tziganes sur ce qui s’est passé dans les camps de la mort et sur ce qui s’est passé au mois d’août ». Le Grand Rabbin a noté aussi qu’une véritable guerre avait été lancée contre la police.
Il s’est prononcé pour une concertation des religions monothéistes sur le problème des Roms.
CRIF - 25/08/10
Commentaires
Ah ! C'est le rabbin de 23-de-N.D.de Paris (cf les conférences de Carême de cette année où les jeunes catho-tradis se sont fait chasser parce qu'ils récitaient le chapelet pour faire sortir le rabbin ! )
Quand même, comment fait-il pour parler des "camps de la mort" ? On peut glisser le truc quel que soit le sujet dont on parle ?
Mais de quoi se mêle ce rabbin ? Maintenant, la politique se juge et se décide à l’aune des religieux ! Et on veut nous faire croire que nous sommes un état laïc !
Il réclame «une concertation des religions monothéistes» : c’est la meilleure, surtout que le mot « monothéiste » n’a absolument pas le même sens chez les chrétiens, les juifs ou les musulmans ! Et les religions polythéistes, qu’est-ce qu’on en fait ? Et les athées ? On est en pleine folie avec ces religieux !
Comment se fait-il que se sont toujours des étrangers à notre Patrie, qui la ramènent.
Si nous critiquons le moindre événement les concernant, ils poussent des cris d'orfraie.
Sont-ils donc si sûrs d'avoir vaincu définitivement nos libertés et détruit notre patrimoine ancestral ?
Reconquista, mot béni.
A Paris, j'ai vu sur les boulevards des enfants roms à genoux sur le trottoir, les yeux baissés, avec une sébille devant eux. C'étaient des garçons entre 9 et 13 ans. Des personnes en ont vu carrément allongés sur le sol, à plat ventre, pour mendier en excitant la pitié. Peut-on supporter cette exploitation des enfants? Les jeunes femmes portent un bébé (qui n'est pas forcément le leur) endormi avec un biberon drogué. L'enfant ne bouge pas, ne pleure pas.
Ces spectacles sont indignes de la France. On s'étonne que personne ne s'inquiète de ces enfants.