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Une justice idéologique, une justice anti-nationale - Editorial de Christian Bouchet

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Dans un communiqué en date du 6 septembre dernier, Marine Le Pen, vice-présidente exécutive du Front national a, avec justesse, dénoncé la libération de Monsif Ghabbour, un des deux braqueurs présumés du casino d’Uriage-les-Bains, qui est un délinquant récidiviste, mis en examen pour vol à main armée et tentative d’homicide volontaire contre des policiers.

Elle a mis ce fait en regard avec le maintien en détention de René Galinier, un septuagénaire gravement malade, qui n’a fait que chercher à se défendre lors d’un cambriolage.

Marine Le Pen relève que « cette forfaiture judiciaire illustre l’irresponsabilité de certains magistrats guidés par des motivations politiques et témoigne d’une justice partisane qui se montre impitoyable envers certains citoyens et indulgente avec les criminels. »

On ne peut cerner plus clairement le problème et une bonne part de la criminalité que nous subissons est étroitement corrélée tant au sentiment d’impunité dont bénéficient les délinquants qu’à l’impression, qu’ils peuvent même avoir, que les juges sont de leur côté. C’est ce qu’a récemment résumé Patrice Ribeiro, secrétaire général de Synergie, le second syndicat d’officiers de police, en déclarant que « La clé des problèmes de sécurité dans notre pays, c’est l’absence de réponse pénale », avant d’ajouter que « certains magistrats trahissent la mission dont ils sont investis et sabotent systématiquement le travail des policiers».

J’ai eu un exemple de ce comportement des juges pas plus tard qu’hier, dans ma bonne ville de Nantes. Il s’est en effet trouvé un magistrat du tribunal de grande instance pour condamner notre municipalité à indemniser 29 romanichels qui avaient été expulsés en avril dernier d’un terrain communal. Pour quelle raison cette manne financière leur a-t-elle été accordée ? Parce que « le commandement d’avoir à quitter les lieux » qui leur avait été signifié portait la mention « immédiatement » et non pas une date définie précisément !

A Nantes toujours, les quotidiens locaux ont révélé que près de 75 % des étrangers clandestins interpellés ne sont pas reconduits aux frontières mais libérés après une courte garde à vue. Pourquoi ? Parce qu’invoquant des défauts de procédure, qu’en temps habituel ils se gardent bien de relever, les juges nantais annulent, dans un premier temps, au moins 50 % des interpellations. Ensuite, c’est à la procédure de reconduite à la frontière qu’ils s’attaquent avec le même brio en en annulant encore environ 1/3 !

Et encore n’est-on là que sur des faits sans réelle gravité. Mais quand les choses se corsent les juges agissent de même et font preuve d’un laxisme qu’on peut alors réellement qualifier de criminel.

Quelques exemples relevés dans les médias ces dernières semaines montrent qu’il s’agit bien d’une tendance générale :

- le 11 août, à Lomme, agression gratuite dans un bowling d’un père de famille, David X., par un certain Youssef H., 22 ans. Celui-ci, jugé en comparution immédiate n’est condamné qu’à six mois de prison avec sursis

- 12 août, à Perpignan, trois jeunes, âgés d’une vingtaine d’années, qui avaient roué de coups un policier doivent répondre d’outrage, rébellion et violences volontaires sur personnes dépositaires de l’autorité publique. Ils sont condamnés à … un mois de prison !

- le 16 août, à Amiens, relaxe d’un voyou ayant caillassé des policiers de la BAC.

- 27 août, deux « jeunes » de 19 ans et 23 ans sont condamnés à huit mois de prison avec sursis par le tribunal de Bobigny, pour violences volontaires aggravées en réunion. Ils avaient agressé un policier à Epinay-sur-Seine et l’avaient traîné sur plusieurs mètres avec leur voiture…

- 29 août, un homme attaque les gendarmes d’Esbly avec une barre à mine. Il est neutralisé et incarcéré. Un juge le fait libérer et décide qu’il ne sera pas jugé mais fera l’objet d’une composition pénale (donc sa sanction sera soit une amende, soit des TIG).

- 2 septembre, le tribunal correctionnel de Pontoise condamne cinq hommes, tous d’origine étrangère, accusés d’enlèvement, de séquestration, de violences volontaires et de vol en réunion, à des peines allant de six mois à deux ans de prison, dont une partie assortie du sursis.

Par contre, et c’est là que l’on perçoit encore mieux l’idéologie anti-nationale qui meut ces juges, les militants nationaux sont dans le même temps, quand ils ont affaire à la justice, lourdement condamnés. Ainsi, durant la même période deux membres du FN qui n’ont fait que se défendre lors d’un collage d’affiche se voient infliger 12 mois de prison ferme assortis d’un sursis de 6 mois pour l’un et 8 mois de prison ferme assortis d’un sursis de 4 mois pour l’autre, tandis qu’un adolescent Vitry-en-Artois qui tenait un blog est condamné à trois mois de prison ferme pour avoir sur celui-ci exprimé en des termes trop vifs son hostilité à l’invasion de son pays…

J’allais conclure quand j’apprends qu’Alexandre Simonnot, un dynamique militant d’Île-de-France du Front national vient d’être condamné à 10.000€ d amende pour avoir percé avec sa clef de voiture un préservatif géant, qui défigurait la ville où il réside.

Le même jour, et cela justifie tout ce que je viens d’écrire ci-dessus deux jeunes n’ont été condamnés quant à eux qu’à 1€ d amende pour avoir brûlé le drapeau français et accroché un drapeau algérien a la place, au fronton d'une mairie d'une des plus importantes villes de France !

Christian Bouchet

VOXNR  07/09/10

Commentaires

  • Justice et insécurité, une analyse pertinente dont je ne suis pas l'auteur :
    "On croit volontiers que l’insécurité est toujours une calamité. Mais c’est là une vue par trop étroite du problème. En réalité elle joue un rôle important dans le maintien de la stabilité du système. Elle concourt utilement par exemple à démoraliser les populations, et par là même aussi à les convaincre de la vanité qu’il y aurait à vouloir s’opposer au “sens de l’histoire” (tel que le définissent les autorités). On pourrait dire aussi qu’elle a une fonction de rééducation. Elle achève de réduire les individus à l’impuissance et de les mettre dans l’incapacité de ne rien entreprendre contre la nomenklatura en place. Bref, c’est un instrument efficace de contrôle social. On lui est redevable de soustraire les autorités aux désagréments liés à une hypothétique et toujours aléatoire contestation venue de la base. On comprend dès lors le soin tout particulier qu’elles mettent à la laisser se développer comme elle le fait. Elles ne disent naturellement pas qu’elles sont pour l’insécurité (non tout de même), mais elles ne s’emploient pas moins à la favoriser discrètement. L’insécurité a parallèlement encore une autre fonction pédagogique: celle d’habituer progressivement les populations à l’absence de droit. La croyance en l’existence du droit n’a en effet de sens que dans un Etat de droit. Dans un Etat qui n’est pas de droit ou l’est de moins en moins, parce que les autorités elles-mêmes en prennent de plus en plus à leur aise avec le droit (quand elles n’en viennent pas purement et simplement, comme c’est souvent le cas, à se mettre au-dessus du droit), une telle croyance perd évidemment toute raison d’être."
    Je dois faire une recherche pour citer l'auteur suisse de ce texte qui date d'environ 2 ans mais qui prend un relief aussi saisissant que prémonitoire et visionnaire en ce début Septembre 2010. Ainsi nous savons à quoi nous attendre.

  • @ Décée: je vous remercie de nous donner à lire ce texte si important, d'une grande justesse d'analyse. Il devrait dessiller les yeux de tous ceux qui le liront! L'insécurité est bel et bien utilisée comme "instrument de pouvoir" dans un état où la justice est devenue une contre-justice, ou une anti-justice, qui punit les innocents et qui est toute indulgence envers les criminels. Mais cette situation commence à devenir insupportable, et elle ne peut pas durer indéfiniment. Nous vivons dans l'inversion de toutes les valeurs civilisatrices et nécessaires, celles qui permettent la vie en société, le travail, la défense légitime des fruits de ce travail, l'éducation des enfants, la liberté de s'exprimer.
    Le mondialisme s'alimente du fumier de l'insécurité et du mépris des lois. Il fait la guerre et prétend que c'est la paix.

    Mais combien peu encore le comprennent! Le pouvoir de la télévision est monstrueux sur les esprits ignorants ou peu capables de réflexion personnelle. Le pouvoir de l'image qui fascine! Jamais on ne dénoncera assez la nuisance extrême de la télévision, dont on ignore les véritables maîtres. Elle est l'insécurité même de notre intelligence.

  • Et encore, Christian Bouchet n’avait pas eu connaissance du dernier assassinat d’une joggeuse par un récidiviste que des juges venaient de libérer après 3 ans de prison alors qu’il avait été condamné à 10 ans !

  • Merci à Décée pour ce texte clair et qui explique bien la dérive de tous les gouvernements européens en faveur des criminels. On vient d’en avoir une nouvelle illustration avec le cas Tapie qui va être récompensé par l’Etat de 210 millions !

  • La soumission des peuples africains à leurs dictateurs vient exactement de la destruction du droit .Nous y allons . Les suisses ont encore la vertu de penser juste .

  • Décée

    Votre rappel de cette citation est très importante, car tout cela rappelle exactement les devises Maçonniques (Ordo ab Chaos et aussi Solve et Coagula) créer le désordre partout pour y mettre un "Ordre" dictatorial (première citation) et son corollaire : Dissoudre la Société dans tous ses éléments sains (et Saints) et recréer une "entité" inverse.(Deuxième citation).

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