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Le meurtrier "présumé" travaillait pour les Restos du Coeur

Alain Penin a été mis en examen pour enlèvement et séquestration en récidive légale, viol avec arme en récidive légale et meurtre précédé d'un viol avec récidive légale. Un mandat de dépôt a été requis par le Parquet. Le tueur présumé a été écroué, alors que la tension est vive autour du tribunal, avec la présence d'une quinzaine de membres de la famille de la victime. (actualisé à 16h30)

 

 Né à Béthune en janvier 1971, Alain Penin avait agressé une joggeuse en 2004. Les faits s'étaient déroulés à Suresnes, dans les Hauts-de-Seine. L'homme avait violé une joggeuse dont le signalement correspond en tout point à celui de Natacha, la jeune Marcquoise de 29 ans dont le corps a été retrouvé dans la nuit de lundi à mardi près de Phalempin.

Pour ces faits de viol sous la menace d'une arme, Alain Penin avait été condamné en 2006 à dix ans de réclusion criminelle et inscrit au fichier des délinquants sexuels. Incarcéré à Loos, il avait été libéré en septembre 2009 après avoir passé cinq ans (?)derrière les barreaux. Une libération conditionnelle assortie d'un suivi socio-judiciaire dont l'homme a pu bénéficier grâce à sa conduite exemplaire en prison.

Depuis sa libération, Alain Penin avait été hébergé dans deux foyers de réinsertion situés à Tourcoing. Suivi au quotidien par une association tourquennoise, l'homme semblait être en bonne voie : « Il a toujours respecté les obligations liées à sa liberté conditionnelle. Sa réinsertion professionnelle se déroulait sans problème. Ici, c'est la stupéfaction. On ne comprend pas », explique la directrice de l'association.

Chauffeur de poids lourd aux Restos du Coeur

Même son de cloche au foyer où Alain Penin avait emménagé il y a un mois : « Il se comportait très bien, était toujours souriant. Il n'a jamais eu un mot de travers. Je suis écoeuré », confie le responsable de la résidence sociale où Alain Penin a été interpellé lundi en début d'après-midi.

Mais c'est surtout à la plateforme départementale des Restos du Coeur, à Wattrelos, que la nouvelle en a choqué plus d'un. C'est là-bas qu'Alain Penin travaillait depuis un an en tant que chauffeur de poids lourd et tout laissait penser qu'il avait tourné la page : « C'est quelqu'un qui avait son caractère, qui pouvait parfois être un peu agressif mais on n'a jamais eu de problème avec lui. Quand vous sortez de prison, l'obéissance, ça n'est pas toujours facile. Quand ça n'allait pas, une discussion suffisait pour que tout rentre dans l'ordre », explique Jean-Yves Vasseur, directeur de la plateforme départementale des Restos du Coeur.

« Il était pleinement réinséré. Il pouvait aller travailler dans n'importe quelle entreprise », poursuit un de ses collègues. Une autre n'arrive pas à concevoir que l'homme avec lequel elle a travaillé pendant un an puisse avoir « commis un tel acte ».

Mais lundi matin, après avoir entendu parler de la disparition inquiétante d'une joggeuse, tous se sont interrogés lorsqu'Alain Penin s'est rendu à son travail pour ensuite indiquer que s'étant blessé lors de la Braderie, il devait rentrer chez lui. En fin de matinée, l'homme présentait un arrêt de travail pour une blessure au genou. Deux heures plus tard, il était interpellé à son domicile par la police. L'enquête s'attachera à déterminer si cette blessure a un lien avec la mort de la jeune Marcquoise.

La Voix du Nord - 08/09/10

Commentaires

  • « Alain Penin avait agressé une joggeuse en 2004. Les faits s'étaient déroulés à Suresnes, dans les Hauts-de-Seine. L'homme avait violé une joggeuse dont le signalement correspond en tout point à celui de Natacha, la jeune Marcquoise de 29 ans» qu’est-ce que c’est que cette histoire ? Sa victime de 2004 ressemblait ‘en tout point’ à celle de dimanche dernier ? Y-a-t-il des relecteurs à la voix du nord ?

    On est heureux d’apprendre qu’un violeur, condamné à 10 ans, est libéré après seulement moins de 4 ans de prison ; que depuis il a tout un aréopage d’assos, de services et de structures pour le loger, le nourrir, lui fournir son argent de poche et même du travail pour faire semblant de l’occuper (chauffeur pour les restos du cœur qui ne fonctionnent que 3 mois par an, ça ne doit pas beaucoup fatiguer). Par contre les honnêtes gens qui sont au chômage n’ont rien pour les aider, surtout pas pôle-emploi ! Même madame Woerth a dû recourir aux relations particulières de son époux pour se trouver un emploi !

  • @Gaelle

    Me permettez-vous un "hors-sujet", voici :

    Il y a une technique de l'oeuf pour les champions de ski, c'est bien et çà ne gêne personne.
    Il y a (m'a dit un voisin aujourd'hui) une technique de l'oeuf pour agresser les automobilistes ( surtout en pleine nature) qui consiste tout simplement à lancer un oeuf sur la voiture que l'on veut attaquer, en la doublant, pour salir le pare-brise côté chauffeur si possible.
    Le mauvais réflexe à ne pas avoir, c'est d'actionner le lave-glace de la voiture, car le mélange "oeuf + lave-glace" rend la vitre pratiquement opaque, et le conducteur est obligé de stopper pour éviter le pire; alors la crevure en profite pour nuire et même s'emparer de la voiture.
    Le bon réflexe, c'est d'éviter le lave-glace, ce ne sera pas une panacée, mais limitera la danger.
    Peut-être êtes-vous déjà au courant, mais rabacher n'est pas inutile.

  • @ Turigol: merci! J'ignorais totalement cette "technique"! Il est bon en effet de la connaître!

  • Ils sont tellement heureux de réinsérer un VIOLEUR! Ca les excite! Il a violé une femme!
    Ce sont ces gens des assoces qui devraient consulter un psychiatre!

  • Merci turigol de nous mettre en garde contre cette technique de l’œuf, qui n’est pas celle de Christophe Colomb, mais celle de voyous : c’est à ce genre de détails qu’on mesure combien notre civilisation a déjà reculé et combien le poids de l’immigration nous fait retourner à la barbarie.

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