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Marine Le Pen à Vanneste: l'UMP n'a pas d'ennemi à gauche!

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Interview de Marine Le Pen à Marianne2

La vice-présidente du Front National réagit à « l’ouverture » du député UMP Christian Vanneste qui recommandait à l’UMP de ne pas avoir d’ennemi à droite.

Le virage estival du Président sur la sécurité et l’immigration repose le problème de la relation entre le sarkozysme et l’extrême droite. Le président semble décidé à recommencer à siphonner les voix frontistes tout en adoptant les idées lepénistes en matière de sécurité et d’immigration. Du coup, cela donne des idées à son aile droite. La création avant l’été du groupe de la Droite populaire peut être interprétée comme la constitution d’un groupe charnière entre la droite sarkozyste et la droite extrême. C’est l’impression que donne le mot d’ordre « Pas d’ennemi à droite » que tente d’impulser le député Christian Vanneste que Marianne2 a interviewé.

Nous avons demandé à Marine Le Pen de dire ce qu’elle en pensait. A priori, ces deux-là ne sont pas encore mariés.

Marianne2 : Christian Vanneste pense que la majorité ne doit « pas avoir d’ennemi à droite ». Que pensez vous de cet appel à un front républicain de droite ?
Marine Le Pen : Christian Vanneste, Eric Ciotti et Lionnel Luca participent en réalité à un Front ultra-libéral, mondialiste et fédéraliste européen. La vraie bataille oppose le Front national au Front mondialiste auquel ils participent en soutenant le gouvernement de Nicolas Sarkozy.
En fait, l’UMP suscite une fausse opposition interne. Les Vanneste et autre Luca agissent sur ordre. Ils ont pour feuille de route de tenter de faire oublier ce que fait à la France le parti du gouvernement.

Ils n’ont pas l’air si favorable à l’Europe ni à la mondialisation…
Qu’on ne me demande pas de souscrire au blabla de ces élus locaux prétendument souverainistes qui disent sur le terrain le contraire de ce que fait le parti de gouvernement auquel ils appartiennent. Dans la situation actuelle de la France, s’ils croient aux idées qu’ils développent ça et là, ils devraient quitter l’UMP. S’ils le faisaient, nous pourrions étudier les modalités d’une collaboration. Mais le fait qu’ils ne le font pas rend leur insincérité évidente.

Vous vous privez peut-être d’alliés qui pourraient être précieux dans les élections locales…
A Hénin-Beaumont, lors de la dernière élection municipale, tous les ministres UMP sont venus sur place appeler à voter socialiste au second tour pour empêcher mon élection. Cela fait maintenant trente ans que l’UMP, et le RPR avant elle, n’a pas d’ennemi à gauche !

NPI - 01/10/10

Commentaires

  • les réponses de Marine sont lucides et de bon sens , ces élus sont des sous-marins politiques , mais encore et toujours certains se disant à droite se laisseront prendre au piége , comme de vulgaires gogos!
    salutations.

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