En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
43 : Bougainville
44: Dumont d' Urvile
45 : Rousseau
44 = Jean-François de La Pérouse.
45 - il s'agit du grand navigateur James Cook
44 - Jean-François de la Pérouse disparu lors d'une expédition scientifique souhaitée par Le Roi Louis XVI. Commandant des vaisseaux l'Astrolabe et la Boussole. Ils disparurent corps et biens en 1788. Le roi aurait demandé avant de monter sur l'échafaud "as t on des nouvelles de M. de la Pérouse ?
Dans une scène haute en couleur (dont le roman ne manque pas !) du Hussard sur le toit de Giono, entre Angelo, Pauline et un vieux médecin, ce dernier s'écrit pour leur expliquer et la médecine et le choléra:
"[...] Il s'agit d'aller sur les lieux où s'élaborent les passions, les erreurs, le sublime et la frousse. Un foie d'adulte, placé dans une dame ou dans un monsieur, vertical et en bonne santé, c'est une belle chose ! Ce n'est pas Claude Bernard qu'il nous faut ici. Il nous dit que le foie fabrique du sucre. Sommes-nous plus ferrés sur la mer quand nous savons qu'elle fabrique du sel ? Si nous voulons avoir une petite idée de l'aventure humaine, ce n'est pas Claude Bernard qu'il faut ici, c'est La Pérouse, Dumont d'Urville, ou mieux encore, les vrais dépendeurs d'andouilles : Christophe Colomb, Magellan, Marco Polo !"
(La scène est longue mais un vrai délice ! Un pied-de-nez à la médecine académique mais un éloge de l'aventure humaine d'où la référence aux grands navigateurs ! )
@ belette: merci pour les préisions que vous donnez sur La Pérouse.
J'ai toujours entendu dire que le roi avait demandé des nouvelles de M. de La Pérouse avant de monter à l'échafaud. Ce doit être exact.
Louis XVI était passionné par ces expéditions maritimes, et avait recommandé qu'on ne fasse aucun mal aux indigènes, qu'on leur apporte des semences afin qu'ils puissent cultiver des plantes vivières et mieux se nourrir, qu'on respecte leurs coutumes, etc...
Les Anglais avaient une toute autre approche (non rousseauiste) des "sauvages" et n'ont pas hésité à les massacrer en Nouvelle-Zélande. Cette grande île (deux îles) a fini par être compètement dépeuplée de ses "natifs". A tel point que les Anglais, une fois bien installés, ont fait venir des indigènes d'autres îles pour la main d'oeuvre nécessaire...
Merci, chère tania, de rappeler ce passage étonnant du Hussard sur le toit. Je l'ai lu il y a longtemps et je ne m'en souvenais pas.
Pour être franche, ce n'est pas le roman de Giono que je préfère.
Mais votre citation tombe en effet à pic!
Commentaires
No 43.
Louis Antoine de Bougainville.
43 = Louis-Antoine de Bougainville.
45 = James Cook.
43 : Bougainville
44: Dumont d' Urvile
45 : Rousseau
44 = Jean-François de La Pérouse.
45 - il s'agit du grand navigateur James Cook
44 - Jean-François de la Pérouse disparu lors d'une expédition scientifique souhaitée par Le Roi Louis XVI. Commandant des vaisseaux l'Astrolabe et la Boussole. Ils disparurent corps et biens en 1788. Le roi aurait demandé avant de monter sur l'échafaud "as t on des nouvelles de M. de la Pérouse ?
Dans une scène haute en couleur (dont le roman ne manque pas !) du Hussard sur le toit de Giono, entre Angelo, Pauline et un vieux médecin, ce dernier s'écrit pour leur expliquer et la médecine et le choléra:
"[...] Il s'agit d'aller sur les lieux où s'élaborent les passions, les erreurs, le sublime et la frousse. Un foie d'adulte, placé dans une dame ou dans un monsieur, vertical et en bonne santé, c'est une belle chose ! Ce n'est pas Claude Bernard qu'il nous faut ici. Il nous dit que le foie fabrique du sucre. Sommes-nous plus ferrés sur la mer quand nous savons qu'elle fabrique du sel ? Si nous voulons avoir une petite idée de l'aventure humaine, ce n'est pas Claude Bernard qu'il faut ici, c'est La Pérouse, Dumont d'Urville, ou mieux encore, les vrais dépendeurs d'andouilles : Christophe Colomb, Magellan, Marco Polo !"
(La scène est longue mais un vrai délice ! Un pied-de-nez à la médecine académique mais un éloge de l'aventure humaine d'où la référence aux grands navigateurs ! )
@ belette: merci pour les préisions que vous donnez sur La Pérouse.
J'ai toujours entendu dire que le roi avait demandé des nouvelles de M. de La Pérouse avant de monter à l'échafaud. Ce doit être exact.
Louis XVI était passionné par ces expéditions maritimes, et avait recommandé qu'on ne fasse aucun mal aux indigènes, qu'on leur apporte des semences afin qu'ils puissent cultiver des plantes vivières et mieux se nourrir, qu'on respecte leurs coutumes, etc...
Les Anglais avaient une toute autre approche (non rousseauiste) des "sauvages" et n'ont pas hésité à les massacrer en Nouvelle-Zélande. Cette grande île (deux îles) a fini par être compètement dépeuplée de ses "natifs". A tel point que les Anglais, une fois bien installés, ont fait venir des indigènes d'autres îles pour la main d'oeuvre nécessaire...
Merci, chère tania, de rappeler ce passage étonnant du Hussard sur le toit. Je l'ai lu il y a longtemps et je ne m'en souvenais pas.
Pour être franche, ce n'est pas le roman de Giono que je préfère.
Mais votre citation tombe en effet à pic!